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Ven 4 Aoû - 14:10

Des siècles d'histoire sur nos épaules × ft. Hereward & Randall
Les cimes des Dorsales, dans leur blancheur éclatante frappaient encore la rétine du commandant qui, à la tête d'un petit contingent, pénétrait dans Dénérim. Qu'elles étaient loin ces silhouettes dures, abruptes qui chatoyaient les cieux. Qu'il était loin aussi ce climat mordant, et ce vent qui s'immisçait sous les manteaux pour hérisser les poils sur la peau. Chaque saillie de l'air, là-bas, se traduisait par un sifflement glaçant qui hantait ensuite ses oreilles. Tout y inspirait le respect, la crainte et la déférence. Chaque matin, en sortant de sa tente, Randall scrutait son campement puis contemplait cet horizon imposant et se disait :«Nous sommes les instants de choses éternelles.» Cette petite mission de ce qui pourrait s'apparenter à du show of force vu de l’extérieur mais qui n'en était pas en réalité, avait fait mûrir quelques réflexions chez Randall à propos de Férelden. Si sa tâche était de longer la frontière avec des hommes c'était bien plus pour réaffirmer la présence du roi dans certaines régions recluses, éloignées de la capitale, que pour jouer les gros bras face aux voisins. L'ouest du pays demeurait le parent pauvre du royaume aux yeux du commandant, et il espérait secrètement voir la situation changer. Depuis que le sceau de l'héritage l'avait frappé, le neveu du roi tentait d'observer tout ce qui l'entourait en se posant la question centrale : «Qu'est-ce qui peut être amélioré.» Il sortait quelques feuilles de sa ceinture et notait lui même ses observations et ses suggestions. Puis il repartait à l'aventure, rencontrait les anciens des villages en se renseignant sur leurs préoccupations, faisait la chasse à quelques brigands lorsque les plaintes d'attaques lui parvenaient. Et c'était déjà le moment de rentrer à Dénérim. Le temps d'une escale à Golefalois et la capitale se dressait à nouveau devant lui.

Randall, sur son cheval, s'arrêta après avoir pénétré dans la ville. Trônant sur sa monture, il contempla ses valeureux hommes qui marchaient en ordre serré, sur un rythme droite gauche bien calibré. D'une voix unie grave et profonde, laquelle conservait une mélodie envoûtante, sa troupe entonnait un chant guerrier durant la marche. Quelques curieux s'arrêtèrent pour regarder cette cohorte avancer d'un pas inébranlable, le regard de fer droit devant eux. Certains pères calmaient le fils dont il tenait la main et qui s'agitait en criant : «Moi aussi je serai soldat !» Le prince et ses hommes contournèrent le marché et prirent les rues les plus larges jusqu'au palais. Avalant les rues à côté de ses hommes depuis son cheval, Randall les accompagna jusqu'à la cour du Palais Royal. Assuré, le jeune commandant cria «halte au chant», et soudain seul le vol des oiseaux haché par le bruit régulier des hommes qui marchent à l'unisson se fit entendre. Le jeune Theirin continua avec un ordre préparatoire «pour s'arrêter.... halte» ! Un bruit unique et synchronisé retentit et signifia l'arrêt des hommes, sur des rangs bien alignés. Claquant les flancs de sa monture, Randall tourna au trot autour de la troupe, elle n'était pas massive mais avait une certaine gueule ; et même si la mission qui lui avait été attribuée était bien loin de la gloire apportée par une bataille prestigieuse, le commandant tenait à lui rendre hommage pour son attitude. La paye n'étant pas excessivement généreuse, les honneurs sont la seule récompense du soldat. Randall leur fit face, et profitant de l'acoustique du lieu il leur parla.
- Je vais faire court, dit il calmement. Le ton de sa voix était calibré pour maintenir le silence le plus pur et forcer ses hommes à écouter avec attention malgré la fatigue. Vous avez tous envie de rejoindre votre femme, la demoiselle que vous courtisez ou bien.... celle que vous vous paierez avec votre solde. A ce moment précis, il se tourna pour adresser un regard lourd de conséquence vers un de ses aides de camp posté derrière lui. De la troupe émergèrent quelques remous amusés. La cible de la raillerie rit à son tour et Randall retourna à ses hommes. Vous avez montré un bon état d'esprit, vous avez été généreux dans l'effort même lorsque celui-ci était particulièrement harassant, d'autant plus éreintant qu'il n'était suivi d'aucune promesse gloire grandiloquente et cela montre bien plus que n'importe quel grand fait d'armes votre dévouement à votre royaume. Vous mener est un honneur et une fierté de chaque instant. Alors profitez de ce repos et pas de grosses bêtises. A la disposition de vos chefs respectifs pour la suite de la manœuvre. Le jeune homme se détourna d'eux pour aller rendre son cheval avant d'entrer dans le palais pendant que par groupes ordonnés, les soldats s'en allaient. Soit dans leurs foyers, soit à Fort-Drakan soit à La Perle.

Randall épousseta sa cape un peu sale ainsi que son armure de cuir et de maille usée par les semaines sur le terrain. Il évitait de porter des armures de plates splendides, hormis pour les grands événements. C'est avec le cœur un peu lourd qu'il pénétra dans la demeure des Theirin. Son ami, heu l'héritier n'était plus à ses côtés au moment d'entrer, où à l'attendre pour parler de leurs petites aventures respectives. N'ayant point femme non plus pour lui tenir compagnie dans ses appartements, pour chauffer sa couche ou simplement discuter longuement ; et comme il ne voulait pas passer son temps dans un bordel, Randall dût se résoudre à prévoir une soirée bien calme. Ce n'était pas plus mal à vrai dire. Des servants lui feraient chauffer un bain et puis il irait faire un tour à la bibliothèque pour emprunter quelques livres, et puis le moment de dormir viendrait bien vite. Pourtant, alors qu'il déambulait dans le vaste hall, déjà éclairé par les torches car le jour s'affaissait, l'intendant vint à sa rencontre. «Votre oncle vous attend dans son bureau, ne tardez pas» avait-il dit. Alors, sans se presser ni tarder, le neveu du roi partit en quête de ce-dernier. L'intendant aurait dû lui préciser quel bureau, les Theirin ne vivaient pas dans une cage à poules, et ici plusieurs pièces occupaient cette fonction. Néanmoins, Randall en déduisit qu'il trouverait le roi dans le bureau où avaient lieu le plus grand nombre de leurs entrevues. Lors de celles-ci le jeune homme et son oncle parlaient du royaume, des défis qui s'imposaient à lui et puis aussi de l'attitude à avoir pour être un bon roi. Randall n'osait trop imaginer la douleur que cela devait provoquer chez le roi de revivre ses scènes d'instruction avec quelqu'un qui n'était même pas son fils et qui devait faire office de substitut. Tant d'efforts pour aimer et faire d'un enfant un homme digne et responsable, tout cela jeté à terre par un assassinat. Alors Dale essayait de rendre la tâche la moins pénible qu'il soit en y mettant toute sa bonne volonté. Il toqua à une porte en bois massif et attendit qu'on lui donne la permission d'entrer. La vaste pièce était plongée dans la pénombre, la lueur du jour qui tombait - passant à travers la fenêtre - ne suffisait à l'éclairer. Quelques torches scintillaient, des bougies étaient disposées sur certains meubles, une petite étude avec des livres empilés sur des étagères ouvragées baignait dans l'obscurité : et Hereward derrière son bureau lui faisait face. Randall s'inclina.
- Mes hommages messire, j'ai appris que vous aviez demandé à me voir. Il se redressa. Je vous prie de m'excuser pour cette tenue, je suis venu dès que j'ai pu et n'ai pas eu le temps de me faire présentable. Que puis-je faire pour vous mon oncle ?
 

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Ven 4 Aoû - 18:55

ft.
Randall Theirin
« Des Siècles d'histoire sur nos épaules »
Famille Theirin
Les journées étaient de plus en plus longue tant que les contraintes de roi étaient épuisante. Hereward était dans son bureau à cette heure là et ne cessait de regarder la carte de Thédas afficher sur l'un des murs. Que pouvait-il se tramer au-delà d'Orlaïs ? Bien que c'était la question la plus importante, le monarque revenait souvent sur un pays en particulier. Celui d'Antiva, berceau de la guilde bien connu des corbeaux. Des assassins payés par le plus offrant et détruisant la vie d'autrui en échange d'une simple bourse remplie d'or. Si la guerre contre Antiva pour débusquer ces assassins était impossible notament à cause d'eux, il pouvait toujours trouver le nom et la position actuelle de l'assassin de son fils. Malheureusement il se devait pour l'instant de rester en Ferelden et avec son neveu. Il était désormais son héritier, le seul qui pouvait encore conduire la lignée Theirin lorsque Hereward et son frère rejoindraient leurs parents.

- «Hâte de toi de rentrer neveu, du travail nous attend. »

Ces quelques mots brisèrent le silence qui régnait jusqu'alors dans la pièce. Un serviteur entra et commença à allumer les quelques bougies tout en s'excusant d'avoir pu déranger le roi. Hereward lui pardonna facilement et laissa l'homme accomplir sa tâche. La cheminée qui était à l'opposé du bureau dans cette salle ne s'était pas éteinte de la journée, cela accordait un peu de chaleur dans une région où le froid était courant, mais bien moins que dans les Dorsales de Givres où Randall avait été envoyé. Hereward savait que son statut de commandant allait très bien au jeune homme, il savait également qu'il était un commandant aimé de ses hommes et du peuple. Un jour alors qu'il avait traversé la ville de manière discréte et incognito il avait pu entendre des gens appeler Randall le Brave ou le preux, ou le valeureux, enfin que des surnoms qui collent parfaitement à la peau.

Pour son cas, le monarque de Ferelden avait un jour entendu un homme l'appeler "Le Roi Barbu". Cela l'avait fait sourire. Ce n'était ni bon, ni mauvais, c'était un fait, il portait la barbe. Ces quelques secondes de réflexions furent interrompus par le son d'une troupe entrant dans le palais royal. Randall devait être rentré.

Il s'approcha de la fenêtre et observa son neveu. Le roi entrouvrit légèrement pour entendre le beau discours du Theirin pendant qu'il appelait l'intendant pour prévenir son neveu une fois à l'intérieur du palais qu'il avait à le voir. Il parlait bien, le temps qu'il avait passé auprès des soldats et a Ostagar lui avait fait du bien on dirait et chaque voyage le renforçait. Il était évident qu'il ferait un bon chef de guerre, mais il lui faudrait plus pour faire un bon roi.

Il regarda son neveu rentrer dans le palais royal et Hereward rejoignit son bureau de nouveau, attendant que Randall arrive. Celui-ci ne se fit pas trop attendre. Il toqua et attendit la réponse du roi.

- « Entrez» Cria-t-il.

Hereward se leva de son fauteuil et le vit Randall le saluer comme tout bon soldat l'aurait fait. Il lui laissa terminer sa phrase avant de lui sourire.

- « Soit le bienvenue chez toi mon neveu. » Il s'approcha de lui pour le serrer dans ses bras. « Soit sûr que ton retour est une grande nouvelle, mais aussi fatigué sois-tu par ton voyage, je crains devoir te retenir en leçons ce soir. Désires-tu aller te changer avant ? »

Après un voyage personne n'est dans les meilleur disposition pour apprendre l'art de gouverner. Mais parfois un roi n'a pas le temps d'enlever son armure qu'il doit réagir immédiatement. Aussi c'était un exercice qu'Hereward souhaité soumettre à son neveu.

- «J'espère que les Dorsales de Givres n'ont pas été trop difficiles. J'ai suivis ta route avec attention avec les différents rapport que j'ai reçus. Qu’as-tu trouver d’intéressant là bas ? »
Hereward Theirin

Hereward Theirin

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Mar 22 Aoû - 3:47

Des siècles d'histoire sur nos épaules × ft. Hereward & Randall

Un roi à la barbe hirsute rencontrant un prince, commandant de surcroit, tout crotteux pour disserter de choses sérieuses. Pas de doute, on était bien en Férelden. Royaume jeune et peu raffiné pour certains étrangers exquis, admiratifs des choses qui élèvent l'âme et dont les grands de ce monde parlent lorsqu'ils se réunissent autour de mets succulents. Pourtant cette terre et ces hommes inspiraient la fierté chez Randall. Ce pays et ses enfants étaient, selon le prince, à la croisée des chemins ; ils allaient devoir faire un choix cornélien, et toujours lourd en tribut à payer à l'Histoire, entre être spectateurs d'un espace qui encaisse les aléas de l'existence ; et des acteurs, gravant le nom d'un royaume à tout jamais. Ici on avait vécu l'empire Tévintide, l'épopée de Calenhad, la tyrannie dur roi Arland l'occupation orlésienne, la rébellion du roi Maric, le dernier Enclin. Les vestiges de Sainte Andrasté reposaient à l'abri dans ce pays. Mais s'il se passait des choses à Férelden depuis quand Férelden n'avait-il pas fait quelque chose ? Il était mauvaise langue, vaincre un Enclin seul, avec l'aide certes salutaire de mages, de dalatiens, et des nains d'Orzammar mais sans l'aide d'autres royaumes, ce n'était pas à portée de tous. Ses illustres successeurs n'avaient pas jugé bon de capitaliser sur cet exploit pour insuffler quelque chose de nouveau au royaume c'était une erreur selon lui. Mais le règne de son oncle n'était pas terminé et puis après tout, sans doute était-il trop présomptueux. Les idéaux s'écrasent vite face aux âpres réalités du pouvoir. Alors la proposition de changement de tenue de son oncle le fit sourire ; le roi était le plus Féreldien de tout ce peuple, noble mais rude, et il paraissait impensable à Randall que cette tenue de guerrier ne le dérangea. D'un revers de main poli agrémenté d'un sourire taquin, le jeune homme refusa.
- Ne vous inquiétez pas mon messire je tiendrai le coup, en revanche je m'inquiète pour votre santé, depuis quand la vue d'une tenue militaire vous cause des indigestions ? Je peux faire venir le médecin de la cour si vous voulez. Il sera ravi d'avoir un peu d'action, parfois je le surprends à vous épier pendant que vous buvez du vin à espérer en silence que vous tombiez à la renverse, mais en définitive les soirées se finissent et... vous êtes debout alors que lui cuve comme un mendiant après avoir mangé un gâteau au rhum...

Il se redressa dignement lorsque son oncle évoqua les sujets sérieux, ceux concernant sa patrouille l'ayant mené de Dénérim aux Dorsales. Tout était toujours plus ou moins inquiétant à vrai dire, il fallait être capable de discerner les priorités. Un groupe de brigands était inquiétant dans la mesure où il traduisait une incapacité de l'autorité royale à être respectée dans certains lieux, ainsi que le sentiment d'insécurité pour une partie des sujets du roi. La présence d'engeances remontées à la surface en revanche, ça signifiait la potentielle arrivée d'un archi-démon... un pays rasé et peut-être... la fin du monde ? Savoir hiérarchiser, c'était la clé. Le gros, le vrai point positif avait été le comportement de ces hommes issu le partie permanente de l'armée féreldienne, le reste étant composée nobiliaire - au grand dam de Randall qui aurait préféré quelque chose au commandement centralisé avec des antennes réparties sur le territoire, un tout plus mobile et constamment mobilisable. En réalité l'armée, le royaume même, n'étaient pas en piètre état, loin de là, son oncle était un bon roi, mais Randall en jeune militaire fougueux et amoureux de sa terre, cherchait constamment - en espérant la trouver - la petite bête pour améliorer le royaume. Avec précaution, il chercha dans son sac quelques papiers et cartes comportant notes et cartes. Les étalant sur le bureau sans tarder, profitant de la lueur rougeâtre de la cheminée il suivit son trajet de son doigt puissant.
- Les abords de Bréciliane, commença-t-il. Nous sommes tombés sur une caravane d'un clan dalatien perdue, grâce aux paysans locaux nous avons pu les aiguiller et les escorter un peu. C'était enrichissant mon oncle, une fois la méfiance réciproque passée. Ensuite nous sommes allés jusqu'à Ostagar où nous avons élus domicile quelques temps. Certains chasinds sont agités, vous savez ils sont spirituels et ressentent certaines... "choses" on a noté quelques échauffourées aussi avec des commerçants de ces tribus partis jusqu'à Lothering. Chasinds comme Elfes, il serait intéressant par-delà leurs clans et tribus, de favoriser l'émergence d'une autorité représentative unique et que l'on ait un ambassadeur de chaque à nos côtés pour régler doléances et conflits de voisinage. Peu des nôtres arrivent à exploiter Bréciliane et ses ruines comme les elfes, quand à Korcari... ils vivent au quotidien dans ce que l'on nomme "Terres Sauvages" et qui nécessite une expédition à chaque fois qu'on y va. J'espère ne pas outrepasser mes droits mon oncle, mais ces gens se sont battus et sont morts pour défendre ce royaume lors du dernier Enclin. Personne ne l'a encore oublié. Si c'est possible intégrons-les.
Ses yeux pleins de projets s'étaient levés vers son oncle, il prenait son rôle très à cœur mais il espérait ne pas en faire trop. Tout son argumentaire était sincère, il voulait que son royaume soit juste et généreux pour ceux qui s'étaient battu pour lui, tous ces guerriers étaient venus à son secours. Tout du moins, aux yeux de Randall, c'était largement plus noble que de venir quémander leur aide à la guerre suivante après les avoir oublié.

Puis conscient d'avoir trop ouvert sa bouche il continua le tracé jusqu'à Golefalois, son village et sa forteresse. Point névralgique du royaume, sa force et sa faiblesse puisque s'il venait à tomber, aucun autre château n'était à même de subir une déferlante et ainsi la voie jusqu'à Dénérim par la route du Ponant était libre. Au siècle dernier Golefalois avait été en parti ravagée par des attaques de morts-vivants et certains de ses chevaliers périrent en espérant retrouver la Sainte Urne Cinéraire aux mains d'une secte draconique à Darse. Ce temps semblait révolu et le château semblait rayonner à nouveau sur les flots du lac Calenhad.
Nous avons fait escale à Golefalois ensuite, les Guerrin vous envoient leurs salutations et vous font savoir que vous pouvez venir avec votre femme dès que vous le souhaitez, même à l'improviste.
Lorsque le Iarl lui avait transmis ce message, Randall avait hésité à le rendre à son oncle ; ses vassaux l'aimaient et le respectaient c'était évident, et sans avoir pitié de lui, ils avaient de la peine pour son chagrin d'avoir perdu son fils bien aimé. Ils voulaient le rendre fier d'eux, l'orienter vers des objectifs qui lui feraient oublier son désarroi profond. Et pourtant, ils étaient parfois maladroits, venir avec sa femme pourquoi ? Finir dans les bras d'une autre et gêner le château ? Même si, les bâtards royaux nés à Golefalois portaient généralement chance à Férelden, il était inutile de s'encombrer de scandales. Randall, qui suivait le roi à chaque événement, connaissait son infidélité, il ne la jugeait pas. C'était ainsi, tant qu'il évitait les nobles étrangères. Nous avons gagné les Marches Solitaires puis avons remonté les Dorsales pour des missions de surveillance de cols et de... pacification... de repères de bandits qui emmerdaient les locaux. On croit savoir qu'ils ont tendance à y revenir souvent dans cette région, peut-être faudrait il mettre une troupe permanente vers Cordoan ou plus proche des Dorsales, malheureusement les fiefs sont plus rares dans cette région, afin de réagir plus rapidement et éviter que les réseaux ne s'implantent. De ce qu'on a eu à voir et à entendre, l'autre côté de la frontière est également sujet aux bandes armés et également de quelques mages en fuite vers chez nous. J'aimerais d'ailleurs mon oncle connaître notre politique vis-à-vis des querelles entre les mages et la Chantrie. Sans lâcher la Chantrie loin de là, il serait peut-être judicieux d'éviter la psychose sur la question des mages ? En dehors de ça, à la frontière, et bien toujours être sur le qui-vive ça peut bouger très vite, éventuellement chercher alliance en dehors de frontières sans baisser notre garde. Et vous de votre côté quelles nouvelles du monde extérieur messire ? Et du reste de la politique intérieure ? Enfin tout ce qui m'a échappé, c'est à dire beaucoup de choses je suppose. 

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Ven 25 Aoû - 15:53

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Randall Theirin
« Des Siècles d'histoire sur nos épaules »
Famille Theirin
Lorsque Randall refusa la proposition du souverain Hereward sourit. C'était un bon garçon. Taquin, joueur et un commandant d'exception et aussi un neveu comme beaucoup aimerait avoir. Un digne descendant des Theirin. A la question de son neveu Hereward releva la tête et s'assit à son bureau avec le même sourire que le commandant avait lancé.

- « Depuis que j'ai une blessure au genoux et que j'ai redécouvert les repas copieux, commandant. Et le médecin ferait bien mieux de vérifier que vous reveniez entier des terres gêlées des Dorsales mon cher neveu. Vous êtes l'avenir de ce royaume. Moi je n'en suis que la carcasse pourrissante. »

Le sourire était toujours là et le roi ne dissimulait pas sa joie de revoir son neveu entier et vivant. Il était plus qu'un neveu désormais pour lui. Il était son second fils, même s'il ne l’appellerait jamais père et cela Hereward ne le désirait pas. Son frère était un bon père, sans doute meilleur qu'il ne l'avait jamais été. Mais en tant qu'Héritier du royaume c'était comme s'il redonnait les leçons qu'il avait inculqué à son propre fils avant que celui-ci ne soit lâchement assassiné.

Randall expliqua son voyage en installant les cartes sur le bureau, Hereward se redressa sur sa chaise pour suivre avec attention tout ce que disais le commandant de l'armée Fereldienne. Il était intéressant de voir les rencontres qu'il avait pu faire et son point de vue n'était pas mauvais, c'était même celui que tout les souverains devraient avoir. Mais hélas, l'idéal et la réalité n'était pas forcément en accord. Il ne coupa pas son neveu et le laissa argumenter son avis et sa position sur tout ce qui pourrait être fait. Une fois les propositions terminées de Randall c'était à Hereward d'argumenter, il laissa un blanc de quelques secondes en observant attentivement la carte du royaume. Même s'il la connaissait par coeur en réalité.

- « Randall, si d'aventure tu monte sur le trône tu découvriras que ce n'est pas aussi simple. Les chasinds désirent être indépendant. Ils ne veulent pas nous voir, ni même nous devoir quelque chose. C'est pour cela qu'ils restent là bas dans les terres au sud. Nous savons que aucun village ne pourrait s'y développer en revanche, eux arrivent à y vivre. Ils ne veulent pas notre autorité et je ne les obligerais pas, s'ils désirent mon aide pour régler un problème ils me le feront savoir. Ce sont tout autant des Fereldiens que toi et moi après tout. »

Il regarda Randall, quelques secondes avant de continuer. Il avait déjà pensé à féderer les chasinds, mais son grand-père ne l'avait pas fait alors qu'il avait la meilleure chance d'y arriver. Souvent il s'était demandé pourquoi, mais aujourd'hui il comprenait. On ne soumet pas un peuple par la force, on ne peut que renverser les tyran, mais pour qu'un peuple vous suive, il faut les inspirer.

- « Quant aux Elfes Dalatiens, malgré tout ce qu'ils ont fait pour nous le seul accord passé à été de les laisser en paix lorsqu'ils viennent sur nos terres. La forêt est aussi leur domaine après tout. Mais, ils ne veulent pas avoir affaire aux humains. Les dalatiens sont nomades, si un soucis se fait sentir au même titre que les chasinds ils savent qu'ils peuvent demander l'aide du roi. Mais dans le cas contraire, ils vivent selon leurs coutumes. »

Un bilan qui aujourd'hui était triste. Les différents peuple de Ferelden et ses alentours s'étaient unis contre l'enclin et aujourd'hui ne voulait pas être lié autrement que par une promesse d'aide. Si un nouvel enclin devait éclater, pourvu que l'union se reforme et que cette fois une autre solution soit trouvée.

Il laissa ensuite Randall continuer son explication du voyage, l'escale à Golefalois, l'invitation des Guerrin. Hereward s'y rendrait surement, mais sans sa femme. Lorsque le moment de rassembler les troupes sonnera. Mais en attendant il ne fit qu'hocher la tête avec un sourire en pensant au Iarl de ces terres. Laissant Randall continuer son histoire.

Elle se terminait aux dorsales où les groupes de bandits étaient actifs. Hereward réfléchit en regardant la carte, les Cousland étaient trop au nord pour leur demander de surveiller cette zone qui traversé Ferelden du sud au nord. Il faudrait donc installer des postes de gardes et des tour de guets. Randall avait raison, si la couronne ne pouvait protéger les paysans de cette région alors ils étaient incompétents.

- « De la surveillance est effectivement nécessaire. Si l'inquisition était encore de ce monde ils auraient pu s'en charger à notre demande. Mais...aujourd'hui on doit se démerder grâce à la chantrie. » Le souverain laissait entendre que c'était une belle connerie d'avoir demandé la dissolution de l'inquisition. « Je pense que tu as raison pour les postes de guets, nous ferons dépêcher nos meilleurs bâtisseurs pour construire des tours de guets. Ils garderont la frontière et s'assureront de la sécurité des locaux. »

Randall demanda ensuite pour la situation politique du royaume. Et pour les mages qui venaient en Ferelden là ou le cercle n'était pas encore prêt à sa réouverture depuis l'explosion mystérieuse qui s'était produit.

- « Je pensais laisser les mages tranquille et laisser les templiers chasser les mages à leur guise, mais la garde des Ombres pourrait peut-être avoir besoin de bras. Je ferais envoyer un message au commandeur-garde, si jamais il désire effectivement recruter tous les mages que les templiers de Ferelden attraperont je m'occuperais de fâcher un peu la chantrie. » Le petit sourire narquois naquit sur le visage du souverain.

Il était visiblement fier de l'idée de contrarié la divine et en aidant la garde des Ombres il se mettait en dehors de toutes représailles possible. Après tout on ne déclare pas de guerre Sainte sous pretexte que les protecteurs du monde on besoin de magie dans leurs rangs.

- « Pour ce qui est de la situation en dehors du royaume c'est toujours autant le bordel. Orlaïs murmure que l'impératrice est devenu paranoïaque. Tevinter ne donne aucune nouvelle, et les autres Royaumes se taisent, attendant que quelqu'un bouge en premier.»

L'inquiétude gagnait ses yeux. Si Tevinter restait muet tout Thédas savait qu'ils préparaient quelque chose, mais personne ne pouvait rien affirmer. Cela était inquiétant et par dessus tout menaçant. L'empire ne pouvait rester indéfiniment silencieux, mais Hereward craignait justement la reprise de communication.

- « Pour le royaume de nombreux sujets et vassaux attendent l'événement du siècle organisé par la couronne. Ton mariage. L'occasion peut-être de s'allier avec des puissances en dehors du royaumes. Ou bien de ré-affirmer le lien des Theirin avec les familles Fereldiennes. »

Il regarda Randall avec insistance, il était temps qu'il se marie désormais. Le prince héritier du royaume ne pouvait rester célibataire. Il avait désormais toute une descendance à assurer. Hereward espérait qu'il aurait plus qu'un fils....

Hereward Theirin

Hereward Theirin

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Sam 9 Sep - 22:53

Des siècles d'histoire sur nos épaules × ft. Hereward & Randall

Une sagesse pleine de mélancolie s'échappait du roi, sous les yeux du prince. Chacune de ses rides semblait garder captive une leçon douloureuse, comme si le poids des responsabilités lui faisait tomber quelques pans de sa peau. Hereward était tout à fait apte à être roi, et encore longtemps, sa noblesse le respectait et son peuple avait de l'affection pour lui, mais il semblait à Randall que c'était désormais devenu une charge qu'il encaissait et non plus dont il pouvait s'enorgueillir. Être roi est peut-être le seul métier que l'on fait pour la gloire du successeur. L'on est un roi dont le port de la tête est droit et le regard vers l'horizon lorsque l'on sait que son enfant montera sur le trône après soi. Son oncle n'en était pas à être l'ombre de lui-même - et l'ombre des grands hommes reste toujours majestueuse pour les petits - toutefois, le commandant priait parfois le Créateur pour que les rides sur le visage de son oncle soient celles de la joie d'être papa à nouveau. Alors, comme le fils qu'il avait toujours été lorsqu'on son propre père lui prodiguait des conseils, le jeune homme écouta les remarques du souverain expérimenté qu'il avait en face de lui. Il comprenait tout à fait son point de vue sur les elfes et les chasinds, après tout, il savait de quoi il parlait puisqu'il avait été confronté à la dureté du réel de façon bien plus prégnante que Randall. Seulement, il considérait le réalisme de son oncle comme étant teinté de pessimisme et il ne pouvait se résoudre à abandonner totalement son projet. Il était comme ça, pour lui, c'était mieux de se casser les dents pour être sûr. Ses sourcils se froncèrent car il devait réfléchir, à la fois à la manière de persuader son oncle de le laisser tenter son coup, mais aussi ses futurs interlocuteurs qui allaient être bien plus durs à convaincre que son oncle avec qui il partageaient certaines vues. Ses doigts tapotèrent la carte, les yeux rivés sur cette dernière.
-Il nous faut envoyer des hommes dans ces deux communautés messire. Il faut savoir de quoi elles ont besoin, pour certains matériaux, certains biens. Les deux, même si les échanges sont limités, s'aventurent au-delà de leurs terres, pour commercer. Ils le font rarement car ils sont méfiants, mais ils le font quand ils ont besoin, ça veut dire qu'ils ne sont pas totalement auto-suffisants et qu'ils ne peuvent vivre en complète autarcie. Si nous délimitons officiellement ce qui est à eux en posant comme principe fondamental que leur culture et leur religion prévalent sur leur territoire pourrait commencer par les mettre dans de bonnes dispositions. Ensuite mettre en avant qu'en acceptant de faire partie du royaume, ils deviennent les égaux de n'importe quel autre sujet, aucun iarl ne peut prétendre régir leur terre, en cas de litige ils seront traités équitablement et aucune puissance étrangère pour qui ils seraient inférieurs ne foulera leur sanctuaire sans avoir à saigner tout un royaume. Nous devons leur faire comprendre que nous allons pas les faire disparaître, mais que nous allons les reconnaître comme ils sont et que nous sommes prêts à mêler nos destins au leur, sans coup fourré. Messire, je sais que certains, peut-être beaucoup nous seront hostiles, mais aucun corps n'est homogène, il y a toujours, dans n'importe quel groupe, une voix dissonante et il nous faut la trouver pour porter notre message. Des elfes ou des chasinds ayant rejoint la Garde des Ombres, ou d'autres ayant déjà voyagé, d'autres encore avec simplement l'esprit plus ouvert. Et puis pourquoi ce serait si fou, nos paysans cultivent la même terre de père en fils depuis des siècles et n'ont quitté leur maison qu'à cause d'un maudit enclin, aucun elfe ou autochtone de Korcari n'aura à côtoyer d'humains s'il ne le veut. Seulement, s'il en a envie il le pourra et sera un sujet comme les autres avec les mêmes droits et devoirs. Et puis si nous arrivons à avoir un émissaire de ses peuples à la cour, ils pourront voir que nous ne leur voulons pas de mal et que nous avons eu envie de faire bouger les lignes.

Une fois que son speech fut terminé, l'air se fit plus lourd à l'évocation de la situation internationale, les livres d'histoire étaient remplis de ces moments de calme avant la tempête. Ils avaient leur malheur de vivre dans un monde où aux querelles humaines s'ajoutaient les problèmes de cohabitation avec d'autres races et des menaces avec ce que l'on pouvait qualifier de mal à l'état pur. Que ce soit les abominations sorties du Voile, ou les Engeances des Tréfonds. La menace était protéiforme à Thédas et Randall comprenait lentement ce qui pesait chaque jour sur les épaules d'un souverain. La destruction avait toujours maints visages face auxquels il fallait toujours avoir une riposte. L'armée qu'il avait commencé à réformer voilà plusieurs années avec son ami, le Tiern de Gwaren, serait un jour prête à remplir ses missions. Les choses avançaient bien, le démarrage avait été compliquée, mais de ce qu'il avait pu voir à Ostagar, les promotions d'officiers subalternes n'étaient pas mauvaises. Ensuite ils rejoindraient leurs unités dirigées par des nobles aguerris et sans terres. C'était la parade qu'ils avaient trouvé pour avoir une institution plus structurée mais sans flottement. Les soldats étaient recrutés, répartis selon leur choix d'arme, entraînés et mis dans les mains de guerriers expérimentés. La vieille structure de l'armée royale permanente avait servi de squelette à l'armée réformée. Maintenant la noblesse féreldienne enverrait ses fils destinés à une carrière militaire à Ostagar pour y être formés et diriger non plus l'ost du fief, mais une troupe de métier. Pour Randall, ça manquait de mages, d'elfes, de chasinds, de nains surfaciens voire de templiers pour avoir une armée à la pointe, mais c'était rattrapable et les débuts étaient prometteurs, du moins pendant les exercices. Il fallait que chaque unité ait son identité, son esprit de corps, sa devise, son fanion, son chant, pour qu'elle devienne une nouvelle famille que l'on veut porter au sommet, et non pas une vulgaire troupe de miliciens. Il évalua l'éventuelle menace orlésienne ou tévintide sur son aspect purement rationnel avec gravité, car il connaissait l'ingéniosité de ces royaumes pour parvenir à leurs fins si ceux-ci en avaient réellement après eux.
-L'Armée Féreldienne sera prête si le fer se croise mon roi. Les casernes ont commencé à être habitées par les différents régiments, sur les littoraux, le long des Dorsales et à des emplacements stratégiques du pays, le maillage a été fait pour les regrouper dans des divisions avec des commandements constitués pour être plus réactifs et coordonnés en cas d'invasion. On a des petites flottilles de navires à faible tonnage à pour attaquer, harceler et affaiblir les flottes avant de retourner en ports. Il ne faut absolument rien négliger messire, mais je crois que nos hommes arriveront à leur pourrir la vie en cas de débarquement ou franchissement des Dorsales, qui sont stratégiquement des moments où l'armée en mouvement est en position de faiblesse. Toutefois et j'espère ne pas être paranoïaque mais j'aurais tendance à me méfier des opportunités que peuvent offrir les Tréfonds, et je ne peux que vous conseiller d'envoyer des espions chez les Tévintides, qui sait ce que l'on pourrait apprendre. Quand à l'Impératrice, il serait également bon de connaître les raisons de sa paranoïa, peut-être est-elle due à quelque chose dont nous devrions nous inquiéter également. Je dois également porter à votre attention que l'on va essayer de mettre en place des exercices avec la Garde des Ombres, j'ai estimé que nos hommes pourraient profiter de cette expérience mais surtout la coopération pour faire face à un éventuel Enclin me paraît primordial. Il n'y a aucune manœuvre politique mais il est bon que cet ordre soit soutenu dans sa tâche par une armée compétente avec laquelle il a l'habitude d'opérer.  

Lorsque Randall prononça ces mots, il pensait bien entendu à découvrir ce qui pouvait se tramer à Tévinter, mais également à quelque chose de plus sombre, sa responsabilité dans la mort du prince de Férelden. Aujourd'hui son roi ne pouvait décemment accuser personne, mais chacun avait quelques doutes sur le commanditaire de l'assassinat, avoir des agents chez ce-dernier pouvait permettre de glaner quelques informations, et si les soupçons s'avéraient fondés, de répliquer avec une riposte adéquate. Thédas, partout, semblait entamer une inexorable marche à la guerre. En silence, tous les souffles de toutes les espèces étaient tendus car un pas de travers pouvait entraîner une guerre globale. Mais au milieu de ça, on trouvait toujours un moyen de trouver le temps de choses futiles comme l'amour ou les mariages. Randall comprenaient l'intérêt de ces choses, c'était pour le bien du royaume et ça faisait même parfois du bien au corps et à l'esprit ; mais gauche, il s'en était toujours tenu éloigné, quitte à encore être vierge à son âge. Une mine contrariée, et gênée s'inscrit sur son visage, jadis c'était l'héritier qui se retrouvait dans toute cette panacée et lui, aurait été plus ou moins libre de batifoler si l'envie lui en avait pris. Mais l'insouciance était terminée. Se redressant pour abandonner les cartes, il n'osa pas croiser le regard de son oncle.
- Pourquoi se fascinent-ils pour une cérémonie qui va coûter un bras au royaume ? Ils pourraient être intéressés des villages que l'on construit, des enfants qui vont à l'école ou ceux qui marchent, arme à la main dans une armée nouvelle pour les défendre. Au lieu de ça ils veulent voir leur prince se marier à quelqu'un qu'il ne connaît pas, et surtout bouffer toute la nuit. Je ne les comprends pas. Je me fous de qui vous me trouvez mon oncle, du moment qu'on ne fait pas durer le plaisir, je remplirai mon devoir. Toutefois si vous voulez mon avis, si Tévintide prépare réellement quelque chose, chercher des alliances à l'extérieur me parait une obligation. Nous pouvons garder la noblesse féreldienne loyale par d'autres biais, les postes de conseillers diplomatiques, l'armée, la marine que sais-je encore...

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Dim 17 Sep - 20:14

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Randall Theirin
« Des Siècles d'histoire sur nos épaules »
Famille Theirin
Il fallait au moins accorder ça à Randall, il était tenace et sûr de lui. Une qualité pour un homme qui prétendait au trône de Ferelden et Hereward n'en attendait pas moins de son neveu. Fils de son frère, qui était resté dans l'ombre de l'héritier, Hereward et son frère n'en parlait jamais, mais les services rendus à la couronne de sa part étaient immense, les deux frères avaient eu chacun un fils et Hereward ferait tout pour protéger Randall à présent, connaissant la tristesse qui pouvait saisir un homme à la perte de son héritage. Pourtant le roi ne voyait pas souvent son frère, il savait que s'il le désirait il pouvait discuter longuement et sans aucun doutes entendre raison et essayer de ré-avoir un garçon, mais Hereward savait aussi qu'il n'en avait aucunement envie et après tout ce temps sa femme ne devait pas non plus le vouloir. Hereward s'était donc habitué à l'idée que Randall soit son héritier, que ce soit lui le prochain roi des Fereldiens et le peuple aussi s'était visiblement accoutumé. Tous ne parlait plus que de lui, non pas en commandant, mais en tant que Prince. Cela faisait parfois étrange d'entendre le mot prince pour désigner Randall, mais c'était la vérité.

Le roi écouta attentivement les remarques de son neveu, têtu comme un Fereldien, il ne bougerait sans doute pas de ses positions, mais ce n'était pas par fierté et ça Hereward pouvait le sentir, c'était dans l’intérêt de la nation. Le theirin se souvint quand il était aller récupérer Ostagar aux mains des Chasinds, un bain de sang, même dans une forteresse les sauvages hommes des terres du sud n'avaient pas pu tenir face à l'armée Fereldienne, mais ils ne s'étaient pas mal défendu. Cependant, qui garantissait que les Chasinds pardonneraient  le massacre de tant des leurs après toutes ces années ? Rien n'était moins sûr et au lieu d'attendre le coup de couteau dans le dos, Hereward préférait les tenir à distance.

- « Pour les Elfes dalatiens, il est compliqué de traiter avec eux. Mais j'autoriserais la rencontre d'émissaires si cela te semble judicieux, voir les invités directement ici dans le palais. » Il laissa une petite pause en regardant fixement Randall. « En revanche les chasinds je crains qu'ils ne soient bien moins enclin depuis qu'Ostagar est notre de nouveau. Un paquet de chasinds à périt là bas, sous l'attaque j'ai mené. »

Il fixa Randall toujours fixement pour lui faire comprendre qu'il y avait plus de chance pour que ce peuple désire la tête d'Hereward plutôt que de rejoindre l'armée et les nobles du royaumes.

Randall continua avec l'état actuel des troupes et surtout la mise en place de l'armée régulière et non plus l'ost de chaque seigneur des terres Fereldiennes. Une bonne idée qui n'avait jusque là jamais été mise en place réellement. Si les soldats sur chaque terres existaient, ce n'était pas une armée unis, seulement des hommes d'armes de chaque villes et familles nobles. Cependant, Randall avançait quelque chose qui inquiéta le roi. Si les troupes étaient postés trop proches de la frontières, ou en trop gros nombres, les pays voisins pourraient croire à une attaque et se montrer agressif eux aussi. Il fallait absolument empêcher une guerre, que ce soit avec les marches Libres, Orlaïs ou n'importe qui d'autre. Il laissa terminer son neveu par politesse.

- « Attention à ne pas eveiller la méfiance des autres commandant. La frontière est certes en danger, mais quelques garnisons suffiront je pense à assurer la sécurité, pas besoin de montrer une présence militaire trop important, surtout avec Orlaïs. Quant aux navires rapides, qu'ils restent dans les eaux Fereldiennes et assez loin des côtes des autres royaumes, qu'ils ne soient pas considérés comme une menace non plus. Sinon nous risquons d'être considéré comme une menace par les autres royaumes. » Le roi regardait la carte avec attention.

Après que le Theirin est annoncé à l'héritier que le royaume tout entier attendait le mariage du prince, son attitude était moins...débordante d'énergie et de volonté tout d'un coup. Hereward s'amusa de la mine de son neveu, il n'avait jamais demandé à être l'héritier et n'avait jamais demandé un mariage, mais les grands hommes devaient perpetuer le nom de la famille et engendrer un nouveau roi futur. Enfin, la plupart du temps. Hereward avait pensé plusieurs fois aux prétendantes pour randall, Orlésiennes, Antivanes, Marchéennes, Nevarans, Tevintides, voir même Rivenïennes, mais une femme de Noble naissane Fereldienne serait aussi une excellente chose.

- « Ne dis pas cela Randall, il faut qu'elle te plaise, sinon tu finiras comme l'imbécile de roi qui couche à tout va. » Il regarda son neveu dans les yeux. Il était conscient que son attitude n'était pas honnorable, ni "royale" mais pourtant il ne pouvait se résoudre à rejoindre la couche de sa femme. Le souvenir de la mort de son fils le hantait toujours, il préférait semer des bâtards que faire un nouvel héritier. «Tu es désormais l'héritier et je vais t'avouer quelque chose qu'aucun Roi n'a jamais dis à son héritier, neveu ou fils, ou même cousin. Ta femme sera ta force et ta faiblesse, celle qui deviendra Reine à tes côtés sera celle qui te fera faire des cauchemars, mais aussi de merveilleux rêves. Il te revient de choisir entre une femme qui t'apporte une alliance prometteuse, ou celle qui peut faire battre ton cœur durant des décennies. Ne soit pas aussi stupide que moi. »

Hereward avait aimé sa femme bien sûr. Mais jamais d'une manière folle. Un amour fragile qui s'était envolé lorsque son fils était décédé. Depuis il n'éprouvait plus rien pour elle. Le vide s'était installé et il desespérait d'avoir choisi une alliance plutôt que le bonheur. Parfois il se surprenait à l'accuser à tort d'être à l'origine de la mort de leur enfant. Mais elle était aussi éffondrée que lui. Cela était évident.

- « J'enverrai un message bientôt à l'impératrice d'Orlaïs, je l'informerais des mesures que nous prenons pour la frontière et lui demanderais son avis. Si Orlaïs nous approuve, nous aurons une ligne de défense puissante contre Tevinter. Et j'en profiterais pour lui parler de sa fille et de toi. Si jamais d'aventure tu éprouvait quelque chose pour la princesse d'Orlaïs, peut-être que les deux royaumes seront enfin unis. Dans le cas contraire, j'envisage également un voyage voir nos fidèles vassaux, les Cousland. Un mariage tout aussi intéressant, et de purs féreldiens, la loyauté des autres sujets seraient accrus. »
Il se tut finalement, observant son neveu et l'écoutant avec la plus grande attention.
Hereward Theirin

Hereward Theirin

The King in Ferelden
▲ MESSAGES : 165
▲ OCCUPATION : Roi de Ferelden
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Epée et bouclier
▲ LOCALISATION : Ferelden

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