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Mar 19 Sep - 21:41

Attrape moi si tu peux.
Ezequiel suivait un trois gardes des ombres, il faisait partit du petit groupe mais il se tenait un peu à l’écart en arrière, n’ayant pas particulièrement envie de discuter. Regardant le paysage autour de lui, son cheval suivant les autres, mais si le cavalier ne fait pas attention pourquoi la monture le ferait ? Plusieurs fois le canasson trébucha et faillit envoyer l’ancien corbeau au sol, Ezequiel préféra mettre pied-à-terre et rejoignit les autres gardes après.

Les quatre gardes avaient été envoyés à Val Chevin où certaines rumeurs signalaient des engeances. Manque de chance, ce n’était pas des engeances, juste des bandits qui avaient décidé de foutre le bordel. Ils avaient dû combattre étant donné que les criminels les avaient attaqués et maintenant que le problème était réglé ils retournaient à l’Inébranlable. Ils étaient donc maintenant à Val Foret, dernière grande ville avant le désert, le groupe avait décidé de se reposer dans la ville avant de repartir.

La petite troupe s’arrêta donc dans une auberge, dormir dans un vrai lit ne leur feraient pas de mal et aussi manger quelque chose d’identifiable, pas un truc dont on ne connaît pas trop l’origine.
Après un repas chaud Ez’ laissa ses frères d’armes et préféra aller explorer la ville, il n’avait pas le souvenir d’être déjà venu à Val Foret. La ville était comme les autres villes d’Orlais, très tape à l’œil, trop de masques aussi, il n’avait jamais trop aimé les masques c’était un peu effrayant de son point de vue. Il fallait avouer par contre qu’Orlais était très lucratif pour les assassins.

En passant dans une ruelle le garde des ombres eut une mauvaise impression, bizarrement quelque chose le dérangeait, il avait l’impression d’être suivi. Doucement il se retourna, une main sur l’une des dagues, au cas où…Il soupira, il était bien suivi mais pas par un humain, par un jeune chiot qui le regardait la langue pendante. L’ex-corbeau s’agenouilla pour attirer la petite boule de poils jusqu'à lui et commença à lui gratouiller la tête.

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Mer 20 Sep - 22:41






► 10:40 - Val Forêt | you better run
attrape moi si tu peux
Itzal & Ezequiel
C'est un énième contrat qui a mené le Corbeau en Val Forêt ; une ville aussi flamboyante que ses consœurs avec lesquelles il les confonds parfois. Val Forêt, Val Chevin, Val... Tellement de Val qui sonnent comme une litanie sans fin. Les décors sont la plupart du temps surfaits, identiques, changeant radicalement des petits villages de pécores. Mais Itzal se moque de l'apparence des lieux à partir du moment où ils sont suffisamment accessibles et regorgent de cachettes pour mener à bien ses assassinats. Sa cible de Val Forêt est d'ailleurs décédée de manière originale ; non pas en raison de l'une de ses fléchettes empoisonnées mais d'une chute mortelle dans un profond puits, ayant suivi l'accueil du projectile dans sa chair. Dans tous les cas de figure, elle n'en aurait jamais réchappé et ses gardes du corps à proximité sont restés bien embêtés face au meurtre finalement masqué en accident d'infortune. Les personnes présentes sont probablement tout autant marquées et ne risquent plus de s'asseoir - ou se pencher au bord d'un puits avant un long moment. Finalement, cet assassinat ravive en Itzal quelques souvenirs ; celui d'un traître qui n'est plus des leurs, spécialiste en matière de meurtres loufoques. Ezequiel.

Et quand on parle du loup. Peut-être n'est-ce pas un hasard ; le maître assassin prenant la direction d'une auberge n'a pas manqué cette silhouette si familière. Peu importe si la tenue n'est plus la même, Itzal reconnaît cette démarche ainsi que cette chevelure brune. Ezequiel en personne, ici. Honnêtement, sa présence le dérange énormément. Ce dernier est considéré comme un traître depuis l'échec de son dernier contrat, peu importe si la Garde des Ombres lui a sauvé la vie et recruté ; un jour où l'autre, les Corbeaux auront sa tête. Si ce sont les assassins de sa maison, Valisti, qui sont censés s'occuper de son cas, Itzal ne peut pas le laisser filer sans rien tenter. Il ne le traque pas mais si celui-ci lui tombe sous le nez, c'est différent. Il le file donc discrètement en prenant en compte son passif. Seule l'expérience et l'âge les sépare, pas leur entraînement. Une certaine rancœur subsiste également aux yeux du mentor. Il fronce les sourcils et décide de continuer de le suivre plus en hauteur. Lorsqu'il constate que Ezequiel se perd dans une ruelle vide mais aussi qu'il se stoppe afin de caresser un chiot, c'est sa chance. Itzal se faufile dans l'ombre, derrière lui, après être discrètement descendu des toits. La tentation est trop forte ; sa flûte de Pan si significative est sortie et une mélodie en sort. Une mélodie que l'ex-Corbeau connaît forcément. Elle est cependant écourtée pour laisser place à un avertissement. « J'espère que tu cours toujours aussi vite. Parce que je ne te raterais pas. »
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Jeu 21 Sep - 0:44

Attrape-moi si tu peux.
-Han t’es chou tu le sais ça ?

Ezequiel parlait au petit chiot tout en le gratouillant, oui il avait l’air d’un parfait crétin au milieu de la ruelle mais il était habitué à passer pour l’idiot de service. Etre un imbécile était un peu sa marque de fabrique, passer pour plus bête qu’il ne l’est, c’est comme ça qu’il arrivait à passer inaperçu lorsqu’il était un corbeau…Maintenant c’est totalement inutile mais c’est devenu une habitude.
Cependant une mélodie vint interrompre la séance de gratouille, une mélodie connue de l’ancien assassin, entendre cette musique lui rappela des souvenirs…Sa vie passée, le sang, les meurtres et des personnes…Les notes furent interrompues avant la fin de la mélodie puis ce fut une voix qui se fit entendre. Ezequiel avala sa salive puis se releva en prenant la petite boule de poils dans ses bras, en inspirant profondément il se retourna puis afficha un grand sourire pour faire face à une connaissance de son passé.

-Itzal ! Ca faisait longtemps ! Tu n’as pas changé du tout, quoi que si…Ta barbe est plus longue nan ? Oh tu t’es coupé les cheveux c’est ça ?!

Ezequiel savait très bien qu’un jour il tomberait sur un corbeau, tous les traitres étaient chassés puis exécutés, mais il aurait aimé quelqu’un d’autre qu’Itzal. Il avait toujours considéré le maitre assassin comme un frère et le voir ici lui faisait un peu mal au cœur. Puis pour être honnête il ne voulait pas le combattre non plus, l’autre homme ayant plus d’expérience que lui en combat, il avait peu de chance de s’en sortir sans blessure. Le garde regarda le petit chiot dans ses bras, ce dernier couina légèrement en penchant la tête, Ez’ fit une petite mine triste.

-Je suis désolé.

Il lança un regard à l’assassin puis au chien, puis d’un seul coup il jeta le petit canin au visage d’Itzal. C’était idiot mais il lui fallait faire une petite diversion pour s’enfuir, il partit donc dans la direction opposée en courant. Tournant au coin de la ruelle sans s’arrêter, grâce à son agilité et son entrainement il arrivait à courir en évitant les nombreux civils.

Après avoir tourné plusieurs fois dans diverses ruelles pour échapper au regard de son poursuivant, Ezequiel escalada le mur d’une maison dont l’une des fenêtres était ouverte. Une fois à l’intérieur, il repéra rapidement un placard…Il y avait mieux comme cachette mais dans l’immédiat il n’avait pas le choix. Il entra donc dans l’armoire, prenant ses dagues en mains, il n’avait plus qu’à espérer qu’Itzal ne cherche pas plus que ça et laisse tranquille l’ex corbeau.

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Mar 26 Sep - 10:45






► 10:40 - Val Forêt | you better run
attrape moi si tu peux
Itzal & Ezequiel
Le spectacle qui se déroule sous ses yeux est ridicule, mais c'est du Ezequiel tout craché. Automatiquement, un soupire interne est arraché à Itzal qui ressasse quelques souvenirs passés. La ressemblance avec son frère décédé intacte, dérangeante ; probablement la raison pour laquelle il n'est pas immédiatement passé à l'attaque. Une faiblesse qui ne l'empêche pas de ranger sa flûte de pan pour laisser place à son stylet, signe qu'il ne rigole pas. Mais inutile de mentir : l'envie n'est pas présente. Si le Corbeau considère le faux pas de Ezequiel et son entrée dans la Garde comme une trahison, celle-ci n'est pas au niveau de celle qu'il a vécu avec un ancien ami de toujours. Ordovic, déserteur de son propre chef, qui éveille en lui des envies de meurtre et de prendre sa revanche. L'amertume est encrée mais les ressentiments diffèrent. Une chose est certaine, Itzal aurait eu largement le temps de mettre fin à la vie de l'ex Corbeau qui tente de gagner des minutes supplémentaires. En vain ; le maître assassin rétorque à peine. « Ce qui est certain c'est que toi, tu n'as vraiment pas changé. »

Ses prunelles se déposent brièvement sur le chiot entrelacé dans les bras de Ezequiel, se décidant à passer à l'action. C'est maintenant ou jamais. Il s'avance de quelques pas, les sourcils froncés, avant d'être finalement stoppé dans son élan. Je suis désolé. Désolé pour quoi ? C'est tout bête mais il suffit de quelques secondes d'hésitation et le voilà qui récolte le chiot en pleine face ; le traître fuyant la queue entre les jambes. Automatiquement il grogne tandis que l'animal couine en retournant au sol après l'avoir heurté. Mais Itzal ne s'attarde pas sur son cas, pas dans cette situation : il reprend ses esprits et la course poursuite débute officiellement. Saleté de Ezequiel. Pourquoi ça ne l'étonne pas de sa part, ce genre de coup détourné ?

Itzal prospecte foule, ruelles, après que le brun ait échappé à son regard. C'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin mais il ne s'inquiète pas tant ; ayant plus ou moins œuvré en tant que mentor à ses côtés et témoignant de plus d'expérience. Il s'oppose très vite face à un mur, retrouvant de fines stigmates de semelles qui correspondent à sa cible actuelle. Cible qui ne l'est pas vraiment, hors contrat. Mais le maître assassin devine qu'il s'est dérobé dans un appartement. Il se glisse à travers la première fenêtre ouverte en se concentrant sur les traces ou un quelconque signe de mouvement inhabituel. Sa piste s'arrête là, après tout. « Sors de ta cachette, je sais que tu es là. » Ses yeux sondent la pièce puis parviennent finalement à la même conclusion, après avoir jeté un coup d’œil aux cachettes envisageables : le placard sonne comme une évidence. Il s'avance à pas de loups puis ouvre la porte de celui-ci au dernier moment ; il tente une percée avec son stylet, parvenant à toucher sa cible au niveau de son épaule. Un coup suffisamment vif pour atteindre mais pas pour empêcher le bougre de se sauver une énième fois. « Fuir ne te sauvera pas. Les Corbeaux auront ta peau, un jour. » Grogne le maître assassin, contrarié. Tant que Ezequiel est encore à portée, il émet une réflexion. « Ce n'est pas mon affaire, de te poursuivre, mais tu t'es présenté sous mon nez. » A lui de perdre définitivement Itzal s'il ne souhaite pas finir en sang, et que la guilde règle finalement ses comptes avec.
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Lun 9 Oct - 23:09

Attrape-moi si tu peux.
Planquer dans le placard Ezequiel se douter fortement qu’Itzal le trouverait. Le maître assassin le connaissait trop bien, lui échapper serait extrêmement difficile mais il préférerait éviter de se battre contre lui aussi. Combattre quelqu’un avec qui il avait de bon souvenir n’était pas facile pour l’ex-corbeau. Il finit par entendre la voix d’Itzal, il ne lui aura pas fallu longtemps pour le trouver et bien évidemment il allait le trouver, Ezequiel se prépara à réagir le plus vite possible lorsque la porte sera ouverte. Chose qui arriva assez vite, malheureusement pour le garde il ne put éviter le stylet de son ex collègue, ressentant la blessure à l’épaule. Ce n’était pas si grave que ça mais la blessure saignait plutôt bien et le sang laissait des traces assez facile à suivre.

-La fuite ça m’a plutôt bien réussit jusqu'à maintenant.

Fuir de nouveau par une fenêtre n’était pas possible vu que le maitre assassin se trouvait à côté, très bien il lui restait la porte…Ce n’était pas très digne d’un ex corbeau la fuite mais voilà…C’était Ezequiel, ce n’était pas un oiseau exemplaire. Juste avant de quitter la pièce il entendit les paroles de l’autre homme.

-Tu sais tu n’es pas obligé de me tuer aussi…Je te paye un verre si tu veux hein !

Il s’enfuit de nouveau en courant pour se retrouver de nouveau dehors, dans cette même ruelle, il voulait éviter de retourner dans la foule. C’était une histoire entre lui et Itzal, pas la peine qu’une bourgeoise se mette à hurler à cause d’un peu de sang sur son bras…Et surtout pas besoin que d’éventuel gardes viennent se mettre dans l’histoire…Quoi que des gardes pourraient rendre cette fuite plus intéressante.

L’ancien assassin reprit donc la direction de la foule puis chercha du regard d’éventuel gardes, à Orlais il n’était pas rare d’en croiser quelques-uns. Il en repéra deux en train de discuter, en exagérant un peu la douleur et la blessure, il leur signala qu’un dangereux criminel en avait après lui…Bon ce n’était pas faux au final, il ne disait que la vérité. Après avoir observé quelques secondes les gardes qui s’en allaient, Ezequiel prit encore la direction d’une ruelle moins fréquentée. Il devait s’occuper de sa blessure, il trouva un coin où s’asseoir et déchira un morceau de sa tunique, dans la situation actuelle il ne pouvait pas faire grand-chose mais il devait juste empêcher le saignement assez longtemps pour éviter de laisser une trace.

L’ancien corbeau continua de rester au sol, il ne pouvait pas quitter la ville tout de suite, les autres gardes des ombres l’attendaient. Ensuite il pouvait très bien courir de droit à gauche à travers toute la ville, ça ne suffirait pas à semer Itzal…Ca ne ferait que l’énerver encore plus. Il devait réfléchir et malheureusement ce n’était pas son fort de réfléchir trop longtemps, surtout pour un truc de ce genre. Il soupira puis pris l’une de ses dagues en main…Il fallait mieux être prudent, juste au cas où.

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Jeu 12 Oct - 13:33






► 10:40 - Val Forêt | you better run
attrape moi si tu peux
Itzal & Ezequiel
L'attaque n'est même pas sérieuse. Pour un maître Corbeau de son niveau, elle est moindre si ce n'est ridicule. La plaie est pourtant suffisamment profonde pour que le sang s'écoule de la zone entaillée et lui permette de le suivre plus aisément. Itzal, encore une fois, n'en a pas l'envie. Visiblement au même titre que Ezequiel qui tente des négociations avant de fuir ; très bien, il lui laisse une autre longueur d'avance. Un soupire évident s'échappe d'entre ses lèvres alors que ses pas sont guidés par le liquide carmin répandu au sol. Il insiste et remarque en chemin des gardes visiblement en alerte, les paumes posées sur leur fourreau mais surtout prêts à riposter en cas d'individu suspect. Pas mal. L'assassin devine que son ancien compagnon n'y est pas étranger, pas quand les traces de sang mènent exactement dans la même direction, derrière eux. Le voilà forcé de faire un contour. Pile quand l'un des gardes l’interpelle, il s'évapore de son champ de vision dans une ruelle à proximité puis une autre.

Certain d'avoir faussé compagnie au garde, Itzal se remet en piste en se remémorant vers où partaient les tâches. Il s'y rend à moitié à l'aveuglette en empruntant une parallèle le temps de dépasser la zone surveillée. Finalement il s'égare une énième fois en hauteur pour agrandir sa vision d'ensemble. Ses pas sont tempérés sur les toits, évitant d'attirer l'attention plus bas et de risquer d'avertir Ezequiel si celui-ci est à proximité. Il paraît évident qu'il n'ira pas très loin. Même le plus idiot devine qu'une plaie s'écoulant ainsi laissée à l'air mène à sa perte. Lorsqu'il s'avance jusque sur une devanture, il remarque plus bas le blessé en question. Assis sur un banc, occupé à panser son épaule amochée. Ses yeux le scrutent quelques minutes, pensif. Il pourrait en finir immédiatement. Caché dans l'ombre, dans son angle mort, l'opportunité ne se présentera pas à nouveau.

Dans son observation, il remarque la dague fraîchement sortie pour éviter toute déconvenue. Itzal s'accorde un bref sourire en coin ; il n'a pas oublié la prudence. Et voilà qu'il imagine à nouveau Alejo, frère cadet qu'il n'avait pas hésité à priver de sa vie afin de conserver la sienne. La situation actuelle est-elle identique ? Bien évidemment que non. Le Corbeau se doute néanmoins que les siens ont des yeux et des oreilles partout ; loin l'idée de lui d'être fiché comme un traître si une telle faute fuitait. Au final, Itzal est décidé à le laisser filer d'une manière ou d'une autre. Pour cette fois seulement. Il inspire puis recouvre la terre ferme en alertant volontairement Ezequiel. Le stylet responsable de sa plaie est pointé en sa direction, encore tiède. « Tente ta chance, c'est ta seule option. » Ses prunelles tentent de lui faire comprendre quelque chose. Sa posture laisse volontairement une ouverture évidente que Ezequiel remarquera ; Itzal l'ayant par le passé corrigé sur la même. Une ouverture, une chance. Lui aussi doit rendre des comptes à l'organisation, après tout. Il ne peut pas simplement dire que le traître remarqué lui a faussé compagnie aussi facilement. Heureusement que sa mission précédente joue en sa faveur : celle-ci est accomplie et excuse sa fatigue. Ce n'est pas une incompétence en elle-même, Itzal n'était pas chargé de s'occuper du cas du cadet. Plusieurs facteurs lui évitent une sanction ; et le créateur sait que les Corbeaux ne sont pas tendres.
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Sam 14 Oct - 18:07

Attrape-moi si tu peux.
Ezequiel regarda la ruelle par où il était arrivé, prêt à réagir en cas de problème. Itzal ne l’avait pas suivi mais il le savait, le maitre assassin ne l’avait pas abandonné pour autant, laisser une proie s’en tirer était inconcevable chez les corbeaux. Il entendit un bruit derrière lui, fermant les yeux puis en soupirant il se retourna, il savait que c’était Itzal qui l’avait retrouvé.
Le maitre assassin se mit en position d’attaque et lui signala que c’était sa seule chance de s’en sortir, mais quelque chose n’allait pas. La position avait une ouverture assez voyante, une erreur qu’Itzal avait corrigée de nombreuses fois chez Ezequiel.

-Avant que je fasse ce que tu veux…A moins que tu veuilles que je pense que tu penses ça ? Ou tu veux que je pense que tu penses que je pense ça…Enfin merde, avant de faire quoi que ce soit. Je veux te dire que j’ai jamais trahit les corbeaux, mon contrat était bidon. Et je tiens à t’assurer que si je le pouvais je ferais tout ce que je peux pour rentrer à la maison…La garde des ombres c’est chiant.

Maintenant qu’Itzal le croit ou pas ce n’était pas important mais c’était entièrement la vérité. Ezequiel  détestait la vie chez les gardes, il respectait leur combat mais lui il n’était pas comme eux. Lui on l’avait élevé pour tuer des humains contre de l’argent et il prenait plaisir à mettre en scène ses assassinats, devenir garde lui avait seulement permis d’éviter d’avoir la corde autour du cou.

Cette fois-ci c’est lui qui attaqua son ancien mentor, le blessant au niveau de l’avant qui tenait le stylet. La blessure était loin d’être profonde mais elle était une preuve qu’Itzal n’avait pas laissé échapper Ezequiel volontairement. Jetant un dernier coup d’œil au maitre assassin, il repartit en courant en direction de l’auberge où se trouvaient les autres gardes. Une fois arrivé à destination il alla s’asseoir avec les autres gardes, l’un d’eux pointa sa blessure à l’épaule.

-T’es arrivé quoi ?
-Rien, juste un p’tit chiot qui m’a mordu.

Enorme mensonge mais il ne pouvait pas dire qu’un maitre assassin avait essayé de le tuer parce qu’il avait loupé un contrat dans le passé. Ca faisait un peu tâche.

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Dim 15 Oct - 17:00






► 10:40 - Val Forêt | you better run
attrape moi si tu peux
Itzal & Ezequiel
L'ex Corbeau n'est pas si stupide, derrière ses loufoqueries et étourderies. Itzal le sait. Il est bien content qu'il remarque l'ouverture évidente malgré les doutes qu'il émet. C'est vrai, ceci pourrait aussi bien être un piège monté de toutes pièces par l'aîné en chasse. Néanmoins, là n'est pas le cas ; même s'il ne rétorque rien ses yeux ne trompent pas. Et la vérité toute droite sortie de la bouche de son ancien compagnon amoindrie d'autant plus sa posture défensive défaillante. En le voyant ainsi se perdre un court instant dans les explications, Itzal a l'impression d'avoir son jeune frère décédé en face de lui. C'est toujours autant perturbant. Si Ezequiel souhaite réellement rentrer à la maison, si il n'est pas le traître qu'il pense, pourquoi reste-il accroché aux Gardes ? Craint-il que les Corbeaux ne veuillent plus de lui ?

Le plus âgé se pince les lèvres une seconde avec son stylet mis en avant. Il aimerait lui dire de revenir mais les mots restent coincés au plus profond de sa gorge et le temps est écoulé ; il est attaqué. Bien évidemment son ouverture est atteinte sans problèmes. Itzal encaisse sans reprendre la poursuite du Valisti, les derniers mots de celui-ci résonnant encore dans sa tête. Son avant-bras est écorché, rien de grave mais son stylet s'échoue au sol en raison des nerfs touchés. De sa main valide, il le récupère puis le range promptement pour s'occuper de sa plaie. Inutile que les gardes de la ville, s'ils sont encore dans la zone, tombent sur lui. Il ne doute pas que son chemin et celui de Ezequiel seront amenés à se recroiser... Dans de meilleures circonstances il l'espère. « Crétin... Tu devrais rentrer. » Avant de te faire tuer. Baragouine-il pour lui-même tandis qu'avec un bout de tissu, il s'occupe de faire un garrot pour arrêter le saignement. Pas le choix, il devra rendre des comptes aux Corbeaux. Un rapport digne de ce nom à ses supérieurs, bien qu'il hésite encore à avertir ceux-ci que Ezequiel n'est pas un traître. Sans preuves de ce qu'il avance, de tels propos pourraient se retourner contre lui. Itzal y songera en trajet. Pour le moment, voici probablement une nouvelle cicatrice qui s'ajoutera à sa grande collection.
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