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Sam 30 Déc - 22:57

Escape.
Ezequiel se trouvait en plein campagne orlésienne, dans un petit village sans grande importance, depuis quelques jours il y avait trouvé refuge. Après avoir plus ou moins quitté la garde des ombres, bon non, il les avait clairement trahis en partant en courant dans l’un des pires moments possible. L’ex-corbeau et ex garde des ombres, s’était débarrassé de tout son attirail de garde dès qu’il avait pu, sauf de ses armes, et désormais il se faisait passer pour un simple réfugié, Ez’ avait d’ailleurs trouvé un refuge chez l’un des habitants du petit village. Un petit couple de personnes âgés bien trop gentilles pour leur propre bien, il ne faisait que profiter de leur accueil le temps de récupérer complètement, d’ailleurs la vieille femme arriva près de lui et lui tendit une tasse de thé.

-Merci beaucoup !

-Dis-moi, que comptes tu faire ?

-Je vais prendre la direction de Cumberland pour y prendre un bateau et ensuite direction Dénérim. J’y ai de la famille là-bas, j’veux être certain que tout va bien pour eux.

Il comptait bien prendre un navire, mais pas pour Férelden, il voulait retourner à Antiva…C’était du suicide comme il était toujours considéré comme un traitre chez les corbeaux, mais il espérait vraiment pouvoir convaincre les Talons du contraire. Il voulait retourner auprès de sa famille, dans son pays d’origine, trois ans loin d’Antiva et des autres corbeaux, c’était bien trop long pour lui. Il finit par rendre la tasse de thé puis se leva de son petit banc.

-Je vous remercie pour votre aide, mais je dois y aller maintenant.

Après les remerciements il attrapa un sac en toile dans lequel il avait mis des provisions que le vieux couple lui avait donné…Non sans oublier de voler quelques petits trucs en plus et un peu d’or, être gardes des ombres était très mal payé en réalité. Mauvaise paie, cauchemar et une mort prématuré, la grosse merde quoi. Corbeau était beaucoup plus sympathique en réalité, c’était un métier honnête à Antiva en plus.

Le double-traitre se mit à marcher pendant un moment, sans réellement se soucier de quoi que ce soit, il était relativement en sécurité…Enfin il pensait l’être jusqu’à avoir cette impression d'être suivi, plusieurs fois il regarda au-dessus de son épaule sans rien voir. Dans le doute il tenta de ne rien laisser paraitre et préféra continuer son chemin jusqu’au tomber du jour et de préparer un petit feu de camp pour la nuit…Si y’avais bien quelqu’un, il choisirait ce moment pour se rapprocher. Ezequiel l’attendait donc avec impatience en faisant semblant de dormir.
 

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Dim 31 Déc - 12:36


escape

Ses affaires en Orlaïs menées à terme, Itzal prépare d'ores et déjà son retour à Antiva en faisant une escale dans une bourgade proche de la capitale, sur son chemin. Une fois les provisions récupérées, il ne tarde pas à se remettre en route dans l'objectif de prendre à bateau à Cumberland, seule ville côtière la plus proche de sa position et idéale afin de contourner l'enclin. Kirkwall pu l'être aussi si elle n'était pas en proie aux troubles des mages ; en un sens le passé se répète encore une fois même si c'est de manière différente. Mais cela ne concerne en rien Itzal. Les engeances non plus, tant qu'on y est. Il aurait néanmoins bien une pensée pour Ezequiel, Garde qu'il considère comme un traître, curieux de connaître son sort, si la mort le fauchera plutôt dans cette guerre que par la lame de l'un de ses anciens compagnons ; un Corbeau. Le maître corbeau l'a assurément épargné, la dernière fois, le cœur n'y était pas. Ce n'était pas sa mission mais un hasard, une excuse correctement ficelée pour les Talons avec en prime des informations. Et à vrai dire ce n'est rien en comparaison du faux pas qu'il traîne avec le Roi Hereward, source d'inquiétude plus importante. Pour le moment, il mène bien sa barque, il ne souhaite pas finir aussi bêtement ou pire, en traître.

Itzal emprunte une route calme où les réfugiés qui fuient l'enclin ne sont pas légion ; pas mal pris dans ses songes mais toujours alerte, il remarque un homme plus loin devant. Par réflexe il reste en retrait le temps de voir à qui il a à faire avant de s'apercevoir qu'il s'agit de Ezequiel, qu'il reconnaîtrait entre mille même sous sa capuche. Que fait-il ici ? Aurait-il finalement trahi les Gardes ? C'est ce à quoi songe tout d'abord le Corbeau, l'explication la plus probable et cohérente en ces temps. Pourquoi en revanche... Si ce n'est pas de la lâcheté, il serait curieux de savoir, même si pour l'instant il se contente de rester dans l'ombre. Il continue son chemin tout en le suivant ; rapidement il remarque qu'ils ont l'air de se rendre au même endroit. Les interrogations se multiplient dans la tête d'Itzal. Il lui tombera sûrement dessus, oui, mais pas en pleine journée ; la nuit est plus propice. Sa patience l'aide à l'attendre puis encore un peu jusqu'à ce que Ezequiel s'endorme ou plutôt fasse mine de le faire. Autant dire que le Corbeau flaire le faux, c'est l'une des clefs de leur entraînement mais ça ne l'empêche pas d'approcher. Il se déplace discrètement pour parvenir à sa hauteur, sur la défensive. Et quand il est au plus près, il saute presque sur lui pour lui maintenir les poignets et avoir le dessus d'entrée de jeu ; peut-être pas pour le tuer, ça, le cœur n'y serait toujours pas. « Ezequiel... Je te pensais Garde, pas vagabond. Que fais-tu si loin de l'enclin ? »


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Dim 31 Déc - 16:28

Escape.
Il savait qu’il était suivi, par qui ? Aucune idée, il avait perdu quelques réflexes de sa vie d’assassin, combattre des engeances nécessité une autre façon de battre et d’approche…Oui il était un peu rouiller pour ce qui était de passer inaperçue dans la vie de tout les jours. L’ex garde n’avait qu’à attendre la nuit, il pourrait se débarrasser assez facilement d’un simple petit voleur…En espérant que ce soit juste un voleur et pas autre chose.

Il tenta d’agir le plus normalement possible, c’était difficile, il n’avait plus l’habitude de jouer la comédie pour approcher une cible, enfin il estima être assez bon comédien pour le moment. L’ex corbeau disposa ses armes près de lui pour pouvoir les saisir dès que cela sera nécessaire, puis s’allongea sur le sol, il n’y avait plus qu’à attendre.
L’attente ne dura pas longtemps, il fut rapidement maintenu au sol par un poids sur lui et ses poignets subirent le même sort. Le pire pour Ezequiel n’était pas le fait de s’être fait avoir comme un débutant…Bon en fait si, son égo en prenait un coup là, le pire c’était sûrement la personne se trouvant au-dessus de lui. Itzal Aranai.

-Itzal…Je…La surprise était clairement visible sur son visage et il mit quelques instants pour s’en remettre.Oh oui, Garde, hé bah tu vas peut-être pas me croire mais je me suis perdu.

Affichant un sourire un peu idiot comme à son habitude, le traitre tenta de se libérer de l’emprise du maitre corbeau et évidemment il échoua lamentablement. Soit Itzal s’était amélioré depuis trois ans, soit lui-même était devenu bien moins doué…Bizarrement la deuxième solution lui parut bien plus plausible. Voyant bien que tout cela était inutile, Ezequiel reprit un visage sérieux.

-La dernière fois tu m’as laissé partir, tu es venue réparer cette erreur ? Soupirant, il se redressa comme il put et rapprocha son visage de celui de son ancien mentor, ami…Quoi qu’il pût être pour Ezequiel, lui il était un traitre pour Itzal. Sans trop réfléchir, il embrassa l’autre homme sur le front puis se laissa de nouveau tomber sur le sol.Je suis content de te voir Itz.

C’était la vérité d’une certaine façon, il avait peur de ce qu’il pourrait arriver mais il était content de le voir. Il savait qu’avec lui, son éventuel mort serait rapide.  

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Dim 31 Déc - 17:25


escape

Itzal est de nature calme, certes, mais lorsque la situation l'exige il sait très bien agir, quitte à paraître brusque ; mais vif. C'est sûrement l'impression qu'il donne actuellement lorsqu'il tombe d'un coup sur Ezequiel en le prenant malgré tout en dépourvu et tant mieux pour lui. Malgré son âge, son expérience est là, même si le traître garde l'avantage de la jeunesse, la souplesse, les réflexes... sûrement rouillés pour la plupart. Le fait est que pour l'instant, le Corbeau garde le jeu en main grâce à sa position avantageuse, bloquant par ailleurs les jambes du plus jeune avec les siennes. Il le regarde longuement jusqu'à ce qu'une réponse ne sorte de ses lèvres, enfin une excuse ; Itzal soupire face au manque de cohérence flagrant. Il n'est pas né de la dernière pluie... Se perdre aussi loin de l'enclin, même pour un abruti, c'est trop gros. « Encore une excuse. Ne me prends pas pour un idiot. » Ce trait de caractère chez Ezequiel l'a trop souvent exaspéré mais encore une fois il lui rappelle un peu son frère cadet. Comme ce sourire affiché alors que la situation n'est pas à son avantage... Mais Itzal ne relâche pas sa garde, il s'est déjà fait avoir la dernière fois. Le sujet est d'ailleurs mis sur le tapis et à son étonnement, le traître arbore même un faciès plus sérieux.

« Je suis venu... » Commence le maître assassin avant d'être littéralement pris au dépourvu. Autant il s'attendait à une tentative de fuite assez violente, comme un coup de tête, autant un baiser sur le front... Cela lui arrache un hoquet de surprise et le stoppe dans ses paroles ; il tente tant bien que mal de cacher son expression de surprise mais ses yeux ne mentent pas. Il n'est pas habitué à ça. Il ne connaît pas, ou plutôt il ne connaît plus depuis l'enfance, la sensation que cela lui procure est étrange. Cette tendresse qui l'effraie, il recule instinctivement par réflexe, par défense, libérant ainsi Ezequiel de son entrave. Une faute probablement mais au fond, ce ne serait pas la première fois avec lui. « Qu'est-ce que ça voulait dire ? Non... Oublie, je ne veux pas savoir. » Il ne saurait répondre qu'il est content de le voir, lui aussi, parce qu'il évite ce genre de discussions qui le bloquent complètement. L'attachement est à double tranchant et Itzal sait ce qui arrive lorsqu'il faut y renoncer, que ce soit par ordre ou parce que l'autre n'a pas tenu ses engagements. Entre victimes et traîtres, cela ne lui cause que des problèmes. « Ecoute, je rentrais à Antiva et je t'ai vu. Je ne te traquais pas, ce n'est pas ma mission de mettre fin à tes jours même si les Talons souhaitent toujours ta mort. »


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Dim 31 Déc - 18:15

Escape.
Evidemment qu’il passe pour un idiot devant l’autre, c’était son habitude, il était comme ça depuis tout petit, c’était une façon comme une autre de vivre sa vie. Il avait voulu gagner du temps, manque de chance devant Itzal il n’avait rien gagné du tout.

Il avait donc accepté plus ou moins sa position, ce n’était pas la première qu’il se retrouvait bloqué au sol par quelqu’un et à chaque fois il avait réussi à s’en tirer. Peut-être que cette fois-ci aussi.

Apparemment, pour une fois la chance était de son côté, Itzal recula et le libéra sous l’effet de la surprise. Qu’est-ce qui l’avait surpris par contre ? Ca, Ezequiel n’avait aucune idée…Peut-être était-ce le fait qu’il dise qu’il était content de le voir, cela n’avait rien de vraiment étonnant, Ez’ n’avait jamais caché le fait qu’il appréciait Itzal. Ezequiel ne chercha pas trop à comprendre et se releva.

-De quoi quoi ? Je suis juste content de te voir et pas un autre corbeau c’tout.

Le voir réagir ainsi était bizarre, Ezequiel l’avait toujours vu comme quelqu’un d’imperturbable, rien ne pouvait le prendre par surprise, c’était Itzal le maitre assassin. Puis ce fut à son tour d’être surpris, il n’était pas là pour lui…Vraiment, il avait de la chance aujourd’hui.

-Tu rentres à Antiva ? Je…Le jeune traitre se rapprocha d’Itzal et posa ses mains sur les épaules du maitre assassin.Je sais pas si les Talons me veulent vraiment mort ou pas, mais s’il te plait laisse-moi t’accompagner…Je veux rentrer à la maison.

Même si les Talons le voulaient mort, au moins il aurait peut-être une chance de pouvoir s’expliquer pour son erreur, peut-être même pouvoir revoir certaines personnes qui étaient importantes pour lui. De toute façon, quitte à mourir, il préférait qu’un membre de sa famille lui prenne la vie plutôt qu’une engeance…Puis c’était un mort en sursis, il finirait par mourir à cause de son engagement dans la garde des ombres, mais il n’était pas obligé d’en parler pour le moment.



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Dim 31 Déc - 18:53


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Quel crétin, abruti... Ezequiel ne semble pas comprendre où veut en venir Itzal qui évoquait le baiser sur le front, non ses propos. Au fond c'est peut-être préférable pour lui, que ce soit encore une excuse ou non le Corbeau enchaîne promptement sur un autre sujet plus important. Il espère que le traître n'a pas porté une attention particulière à son attitude douteuse puis évoque la vraie raison de sa présence ici en gardant ses distances. Quoi que c'est peine perdue... Ezequiel se rapproche et le perturbe une nouvelle fois avec un geste pourtant moindre. Les mains posées sur ses épaules, il sent une gêne, la sienne, mais l'écoute aussi. Ainsi Itzal n'avait pas si tord que ça ; il s'agit bien d'une trahison volontaire de la Garde. Les Corbeaux lui manquent, sous entend-il. La maison, souligne-il. Honnêtement le maître assassin serait bien incapable de dire quel sort les Talons lui accorderont une fois rentré mais bon, s'il souhaite se racheter avec une dernière chance, c'est peut-être faisable.

Sans répondre immédiatement, la proximité ne l'aide pas, le plus âgé recule encore en rompant le contact même si cela pourrait être interprété comme un refus. Ce n'en est pas un ; ses paroles qui suivent le prouvent. « C'est bien ce que je me disais, tu abandonnes la Garde. Je ne sais pas si les Talons accepteront mais c'est sûrement ta dernière chance, tu dois te racheter auprès d'eux sinon ce sera ta mort plus qu'inévitable et je serais forcé d'être ton bourreau. » D'habitude il n'aurait probablement pas ajouté le "forcé" ; un détail important. De toute façon s'ils n'acceptent pas de reprendre Ezequiel, ce sera toujours la mort, il en est conscient. Raison de plus pour ne pas prendre plus en pitié son cadet et éviter son regard. La distance l'aide à conserver ce masque imperturbable, à la limite du glacial, une bonne manière de se prémunir. Pourtant ce bougre parvient à briser sa carapace avec une facilité déconcertante et semble d'ailleurs ne pas en avoir conscience. Itzal ne veut pas trop s'attacher à Ezequiel, c'est déjà assez difficile comme ça, cette ressemblance avec son frère décédé, les souvenirs qu'ils partagent entre eux, le mentorat et les conseils. « Tu peux faire route avec moi. Mais Ezequiel, ils n'ont pas oublié ta trahison, et je ne l'ai pas oublié non plus. »


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Dim 31 Déc - 21:30

Escape.
Il pencha légèrement la tête sur le côté, attendant une réponse de Itzal, d’ailleurs il réfléchit trop, il va sûrement refuser. Ezequiel afficha une petite mine déçue en voyant l’autre se dégager de son emprise, il en est certain, il va dire non, il ne retournera pas à la maison tout de suite. Il commence à baisser la tête puis la relève en entendant la voix de l’autre assassin.

-Oui je quitte la garde, les engeances ce n’est pas mon truc.Cette fois-ci il baissa son visage. Oui il n’avait qu’une seule chance pour se faire pardonner, il ne devait pas la louper s’il voulait redevenir un vrai corbeau.Si c’est toi mon bourreau ça me dérange pas, je sais que ça sera rapide.

Il releva la tête, affichant un petit sourire, il n’avait aucune raison d’être triste. Ils étaient tous les deux des corbeaux, ils savaient comment se passer les choses et la mort était leur amie, leur outil de travail. Son sourire lorsqu’Itzal annonça qu’il pouvait faire la route avec lui, au final il allait retourner à Antiva, enfin. Cependant il fronça légèrement les sourcils lorsque sa ‘trahison’ fut évoquée, il n’avait pas trahi réellement, il avait loupé quelque chose.

- Itzal, je n’ai pas trahi les Corbeaux. J’ai dû louper un détail ou je sais pas, mais je prouverais que je n’ai jamais trahi les nôtres.

Il ne savait pas encore comment il allait faire, mais il était clair que quelque chose était allé de travers dans son contrat et il finirait par trouver. Enfin, il soupira légèrement, il s’approcha de l’autre puis sans prévenir lui passa ses bras autour des épaules. Il était heureux, il avait une chance de retourner auprès de sa famille, Ezequiel était affectueux et tactile, Itzal était donc un peu la victime de son affection.

-Je vais enfin revoir Antiva…Merci.


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Dim 31 Déc - 23:22


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Que les engeances ne soient pas son truc, ça, Itzal peut parfaitement le comprendre, mais pourquoi ne pas avoir quitté la Garde plus tôt dans ce cas ? Si il est bien convaincu de sa traîtrise, il en ignore beaucoup dessus et finalement, c'est lui qui pourrait être dans le faux en ce qui concerne certains détails. En temps normal ce n'est pas dérangeant, ainsi il ne prend pas en pitié ses futures victimes mais c'est une affaire différente avec Ezequiel ; qui affirme que s'il était son bourreau, cela ne le dérangeait pas. Drôle de réflexion... Mais il marque un point. Avoir Itzal comme faucheuse n'est pas si cruel, finalement, en comparaison d'autres qui prennent un malin plaisir à jouer avec leur victime jusqu'à plus soif. Oh évidemment il est adepte de la torture lui aussi, mais il ne se verrait pas infliger ça lui-même à Ezequiel ; rien que l'idée est chassée aussi vite qu'elle est apparue en imaginant les éventuels plans des Talons. Le sourire que ce dernier affiche l'aide de toute manière, quand il relève vaguement la tête en sa direction. Les prochaines heures ensemble risquent d'être longues avec un goût amer qui reste en bouche et... les souvenirs de cette tendresse, également.

Le maître assassin s'apprête à s'asseoir avant qu'on ne l'agresse avec un câlin surprise. Autant dire qu'il est entravé, que la chaleur de Ezequiel se mêle à la sienne et qu'il ne sait plus réellement où se mettre ni comment réagir ; si bien qu'il reste complètement bloqué sur place, coupé dans son élan. Ses bras ne bougent plus, tout son corps s'est figé et peut-être même son cerveau qui doit encore comprendre ce qui se passe. C'est... agréable. C'est... Non. Quand il réalise ça, Itzal se détache encore de son emprise quitte à paraître froid, manquant de bégayer en articulant sa prochaine réplique. « Raconte-moi, dans ce cas. Nous avons encore le temps, il vaut mieux reprendre la route au levé du soleil. » Il se précipite presque de l'autre côté du feu afin de s'installer, déposant ses affaires non loin de celles de Ezequiel. Si on omet le rapprochement perturbant, il est intrigué, toute cette histoire est louche. Après tout même s'il sait que son ancien compagnon sait très bien mentir pour se sortir de certaines situations, il ne pense pas que ce soit le cas ici. Double raison d'être attentif. « Et ne me remercie pas... »


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Lun 1 Jan - 0:13

Escape.
Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas câliner quelqu’un qu’il appréciait réellement, dans la garde il y avait bien des personnes qu’il considérait comme des amis mais sans plus. Ezequiel avait aussi eu une tendance à enquiquiner les autres gardes, certains avaient même subi une sorte de bizutage de sa part…Enfin c’était le passé désormais, il était avec Itzal, son vrai ami, il lui faisait totalement confiance. Le traitre fut d’ailleurs un peu déçu de voir l’autre s’écarter de lui cependant, il devait avouer il aurait aimé rester encore un peu comme cela un peu plus longtemps…C’était agréable.

Ez’ regarda l’assassin s’écarter de lui puis d’éloigner de lui en allant de l’autre côté du feu. Il agissait étrangement et pour être honnête cela enquiquinait un peu Ez’, il ne voyait pas pourquoi il était si distant…Ils se connaissaient depuis tellement longtemps. Le plus jeune du duo fini par s’asseoir à son tour, face à Itzal.

-Je n’ai pas tué la cible qu’on m’avait confiée, elle était déjà morte à mon arriver. Je ne sais pas comment ça se fait, mais lorsque je suis arrivé sur place, l’orlésienne était morte et les gardes me sont tombés dessus immédiatement alors que je suis certain d’avoir été discret. Ils étaient au courant de ma venue, ce n’est pas possible autrement. Il se rallongea de nouveau, mais le visage toujours face à son compatriote. Ensuite en prison, j’ai réussi à convaincre un garde de me prendre avec lui, tout simplement pour éviter la corde…J’ai eu peur après…Peur que les Talons m’exécutent, c’est pour ça que j’ai attendu si longtemps.

Il passa sous silence tout simplement l’Union et tout le reste, pour le moment il n’avait pas besoin de savoir…Peut-être qu’il lui en parlerait plus tard ou jamais…Jamais c’était bien.

-Je crois que si je t’avais pas croisé récemment et sans l’enclin, je serais encore en train de rester planquer dans la garde…Je sais, j’suis un peu misérable pour un Corbeau.

Il avait sûrement trop parlé, mais ça faisait tellement longtemps qu’il n’avait pas eu une personne aussi proche avec qui discuter. Il avait été coupé des siens tellement longtemps.

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Lun 1 Jan - 0:49


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Itzal écoute attentivement Ezequiel après s'être installé au sol, les jambes croisées, l'oreille tendue ; il espère ainsi qu'il ne sera pas pris dans un nouveau câlin de si tôt. C'est agréable et c'est bien là le problème, sa crainte. Finalement il termine préoccupé par autre chose comme il s'en doutait : la mésaventure de son compagnon est beaucoup trop grosse pour ne pas être un coup monté. De surcroît un détail le dérange... Si il se souvient bien, avant d'apprendre la "trahison" de son cadet, il venait d'être chargé de l'assassinat d'une Orlésienne. Une coïncidence qui lui saute aux yeux alors qu'en temps normal, il n'est pas tant accroché là dessus ; mais là son instinct remue dans tous les sens. Sans couper Ezequiel dans son discours, il patiente jusqu'à la fin, ses doigts trifouillant dans sa barbe avec un air songeur. Inutile de tirer des conclusions aussi vite. « Je vois... Dis-moi, quel était le nom de cette Orlésienne ? Je ne mets pas en doute tes paroles mais en détail me dérange dans toute cette affaire. Il faut que j'en sois sûr. » Un détail qu'il se garde bien de lui annoncer de but en blanc, au cas où, préférant attendre sa réponse au préalable.

C'est à son tour de s'allonger sur le dos, les bras croisés derrière son cou et les yeux qui observent intensément Ezequiel. Quelques heures plus tôt, il n'imaginait pas qu'il se retrouvait ainsi en tête à tête avec lui mais ce n'est pas encore le moment pour souffler. Le plus dur reste à venir, surtout pour le plus jeune. Itzal espère que celui-ci en est conscient derrière toute sa bêtise qui étonnement, ne l'a pas encore tué ; à croire que certains idiots ont une durée de vie plus importante que les plus censés. Ceci mis à part, le Corbeau sent qu'on ne lui dit pas tout. La Garde doit bien avoir quelques sombres secrets comme toute organisation, non ? Enfin, pas comme si cela lui importait spécialement, au fond. « Moi aussi, je suis content de te revoir. » Lance-il d'une voix basse, comparable à un murmure, un chuchotement, un souffle étonnant mais sincère ; la faute à Ezequiel. Juste après Itzal est forcé de se racler la gorge, il n'aime pas exposer ainsi ses ressentis ; ainsi à découvert il ne se sent pas en sûreté et même bête dans le cas présent.


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Lun 1 Jan - 1:38

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Pourquoi voulait-il savoir le nom de l’orlésienne ? Elle était morte, elle ne représentait rien hormis le début des emmerdes pour le jeune Ezequiel.

-Pourquoi tu veux son nom ? Ca sert à rien…Enfin, laisse-réfléchir.Cela remontait à trois ans, alors oui il n’avait tué personnes d’autres depuis mais cela restait un laps de temps assez long.C’était une orlésienne sans trop d’importance, marié à un petit chevalier…Clarice…De Nexon je crois. J’ignore qui a mis le contrat sur elle, mais on m’a dit de l’exécuter le plus vite possible c’est tout.

Il remarqua que l’autre aussi s’allongea mais ils ne se quittèrent pas des yeux pour autant, c’était étrange de se retrouver dans cette situation. Il y a encore quelques jours il avait peur pour sa peau et avait trahi un ordre puissant, sans aucun remord, et maintenant il était là…Totalement détendu en présence d’un maître assassin…Oui c’était étrange parfois la vie. Un petit sourire s’afficha sur son visage, ce qu’il entendit lui fit vraiment plaisir.

-Heureux de l’entendre.

Ezequiel détourna son regard vers le ciel, une soirée calme comme ça c’était quelque chose de rare, surtout se sentir en sécurité était encore plus rare, il voulait en profiter. Il se mit à bailler puis s’adressa à l’autre homme, sans lâcher du regard les étoiles.

-Tu prends ou je prends ? …Le premier tour de garde j’veux dire.

Avec la fatigue il commençait à avoir du mal à aligner correctement ses mots, il n’avait encore pas totalement récupérer de sa fuite visiblement.


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Lun 1 Jan - 10:51


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Quand son compagnon lui révèle l'identité de cette fameuse Orlésienne, il paraît évident que son intuition ne lui a pas fait faux bond ; cette Clarice De Nexon était sa cible et elle est morte de sa propre main. Les Talons étaient-ils informés ? Ses ordres étaient clairement les mêmes avec seulement plusieurs heures d'avance. Itzal rumine silencieusement dans sa barbe et garde le faciès le plus neutre possible tandis qu'à l'intérieur, il commence à faire le rapprochement. Et si... les Corbeaux avaient trahi Ezequiel, pas l'inverse ? Non, c'est impossible, pourtant. Réfléchir ainsi, ce n'est pas bon, sa loyauté leur est pourtant toute acquise depuis bon nombre d'années. Il pense que ce n'est pas aussi simple et qu'éventuellement une autre personne est derrière tout ça. Si les Talons avaient de bonnes raisons de penser que le plus jeune allait les trahir ou l'avait déjà fait, peu importe que l'information soit factice, ça fait déjà plus de sens pour lui ; mais le véritable traître rode alors encore dans l'organisation. Pour le moment il n'en parle pas à Ezequiel, se contente de hocher la tête comme si ce n'était au final pas si important afin d'y réfléchir encore un peu. Le maître assassin sait bien qu'il n'est pas complètement dans son état normal, sa carapace s'est légèrement effritée un peu plus tôt avec cette tendresse qu'il avait réussi à éviter comme la peste jusqu'ici. C'est sans doute pour cette raison qu'il murmure ces mots, en plus de se convaincre progressivement que le traître n'est pas vraiment un traître.

Itzal détourne le regard après son raclement de gorge, après avoir remarqué le sourire qui lui était destiné, décidément Ezequiel est beaucoup trop doux pour un Corbeau... Même trop crédule, trop confiant. Il ne soupçonne pas que le rouquin aurait pu jouer la comédie pour le tuer dans son sommeil ? Non, de toute façon, ce n'est pas son genre, cette manipulation. Pas avec lui. Son cadet n'a pas le mental pour œuvrer en tant que véritable assassin mais après tout, si son jeune frère était encore en vie, ce serait pareil que lui. Cette pensée lui traverse l'esprit ; il y coupe court en donnant sa réponse. « Je prends. » Il n'a pas la tête à dormir après tout. Itzal se relève sans réellement s’épousseter le dos, prêt à monter la garde pendant que le brun se reposera ; il zieute dans sa direction. « Tu peux dormir sur tes deux oreilles. » Une valeur sûre, c'est certain, et le Corbeau scrute encore le terrain qu'il avait observé de loin avant de s'approcher. Ainsi il connaît les cachettes susceptibles d'être utilisées par un brigand ou autre, qui sait, s'arrangeant pour avoir un point de vue suffisamment grand. Comme il sait qu'il a du temps à tuer, sans interrompre Ezequiel dans son sommeil, il fouille dans son sac afin de placer des pièges autour de leur camp ; ce qui ressemble à de la paranoïa est en vérité une précaution surtout avec ce qu'il vient d'entendre. Il ne manquerait plus qu'un autre assassin soit en ce moment sur la trace de son compagnon et qu'en le voyant avec lui, il passe au rang de traître à son tour.


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Lun 1 Jan - 15:33

Escape.
Ezequiel se demanda pourquoi Itzal garda le silence après qu’il lui ait donné le nom de la femme, il lui avait demandé après tout. Le jeune traitre avait trouvé certaines réactions du Corbeau étrange, mais il ne dit rien, cela faisait plusieurs années qu’il ne l’avait pas vu…Les gens changent avec le temps, il devait juste ‘apprendre’ de nouveau à connaitre l’autre.

Il fut plutôt rassuré quand il entendit qu’il n’avait pas le premier tour de garde, fatigué comme il était, il se serait endormit debout. Il tourna le dos au feu et tenta tant bien que mal à trouver une position confortable pour s’endormir. Ayant totalement confiance en Itzal, il n’avait pas besoin de rester aux aguets pour se relever au moindre bruit, il savait qu’il ne risquait rien.

Ӝ

C’est flou mais les sensations sont là, cette impression d’être observé de tous les côtés, l’impression de sentir le souffle d’une engeance sur son cou, qu’au moindre petit mouvement il sera mort…Les sons sont là aussi, pas les siens, il n’arrive pas à sortir le moindre son de sa gorge. Non les leurs, leurs cris, leurs voix, il les entend toujours…Elles ne sont pas loin, elles finiront par l’avoir…Et pourtant il n’arrive pas à bouger, il veut plus être là, il est parti et pourtant elles, elles sont toujours là…Cette souillure il la transporte et il n’arrive pas à s’en débarrasser, elle va le consumer doucement et finira par l’engloutir.  

Il se redressa d’un coup, une dague en main et cherchant du regard un ennemi invisible autour de lui, sa respiration haletante comme s’il venait de courir pour échapper à quelque chose. Il finit par voir Itzal, qui était toujours là, il n’avait pas bougé, il ne l’avait pas laissé.

Avalant difficilement sa salive, il tenta d’afficher un sourire sur son visage et reposa son arme d’une main toujours tremblante. Il se releva puis jeta des regards autour de lui, ce n’était qu’un cauchemar et pourtant il avait toujours cette foutue impression qu’une chose allait lui sauter dessus pour lui déchirer la gorge…La joie d’être Garde. Il finit par s’asseoir près du maitre assassin, il était en sécurité avec lui à côté.

-Je…Tu…Je vais prendre le reste de la garde si tu veux.

Il évitait son regard, il ne voulait pas qu’il voie à quel point à cet instant il était effrayé, les nuits agitées étaient banales ces derniers temps mais l’ex garde n’arrivait toujours pas à s’y faire…Et il ne s’y ferait sûrement jamais.      

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Lun 1 Jan - 16:00


escape

Itzal ne peine pas lors de son tour de garde. Depuis le temps il connaît des techniques afin de ne pas tomber dans le sommeil par ennui ou manque d'action aux alentours, rien que faire une ronde régulièrement aide beaucoup ; mais de toute manière il est préoccupé. Même s'il fermait les yeux, il ne parviendrait pas à tomber aux bras de Morphée. Il se contente de rester attentif, parfois pris dans ses songes sans que sa vigilance n'en soit affectée. Finalement au bout d'un moment il pique dans ses provisions puis ses prunelles se perdent sur Ezequiel assoupi. Si serein, si confiant... Et soudain une grimace, de l'agitation, l'assassin soupçonne un mauvais rêve. Il ne le quitte plus des yeux, heureusement d'ailleurs ; cela lui permet de réagir à temps en voyant le réveil en sursaut de son compère, dague en main portée sur l'horizon. « Doucement. Tout va bien. » Itzal remarque que ce dernier en tremble presque. Quel était son rêve pour qu'il en arrive à être dans un tel état ? Il se le demande bien, intérieurement, et est content de ne pas s'être trouvé trop proche de lui à ce moment.

Quand Ezequiel va s'asseoir à côté de lui, il lui tend ce qui lui restait de bouts de viande séchée pour satisfaire son petit creux. Quant à la proposition qui lui est faite, si elle ne l'étonne guère, elle ne l'aguiche pas plus que ça. « Pas la peine, je n'ai pas sommeil. Tu as encore du temps devant toi. » Un cauchemar, il s'en doute, vu sa réaction, pourtant il ne lui pose aucune question à ce sujet ; si Ezequiel souhaite réellement lui en parler il le fera. Ce n'est pas pour autant qu'il le laisse en proie à ses frayeurs nocturnes... D'autres souvenirs remontent à la surface, toujours liés à son frère. Instinctivement Itzal attrape sa flûte de pan et sans un mot, commence à jouer, espérant que la mélodie calme son compagnon comme c'était le cas pour lui ; comme c'est toujours le cas. Elle réchauffe les cœurs, apaise les tensions, les mauvaises pensées, malgré la nostalgie qui en émane à chaque fois. Mais le Corbeau ne pourra jamais s'en débarrasser. Il regarde le faciès de Ezequiel, nullement craintif du contact visuel, vérifiant surtout si cela fonctionne. Pas besoin de paroles parfois... La musique suffit.


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Lun 1 Jan - 17:11

Escape.
’Tout va bien’…Itzal avait beau le dire, Ezequiel n’arrivait pas à se détendre, tant qu’il aurait cette étrange impression il n’arriverait pas à se calmer. Seul un autre garde aurait pu comprendre la réaction d’Ez’, là il devait juste avoir l’air d’un paranoïaque. Ce ne fut pas étonnant donc qu’Itzal refuse de laisser le plus jeune montait la garde, il n’était pas en état pour le faire.

Il attrapa le bœuf séché que lui tendit le rouquin et commença à le mâchouiller, il n’avait pas faim, son cauchemar lui avait coupé toute envie de manger ou boire pour l’instant. Alors qu’il continuait à jeter quelques coups d’œil aux alentours comme un animal blessé, il fut surpris d’entendre une mélodie…La flûte de pan d’Itzal, elle pouvait signifier une mort imminente mais pas cette fois, la mélodie était différente. Le jeune traitre ramena son regard vers Itzal, pourquoi jouait-il de sa flûte maintenant ? Ils n’étaient pas censés être discret ? Jouer d’un instrument en pleine nuit n’était pas discret. Cependant il fallait bien avouer que la mélodie le calmer un peu, il ne se concentrait que sur la musique et oublier un peu son cauchemar.

Il posa sa tête sur l’épaule d’Itzal, une façon comme une autre d’éviter de nouveau le regard de l’autre.

-Les cauchemars…Ils sont toujours là, pour tous les gardes. C’est effrayant Itz…Ca parait tellement réel.

D’une certaine façon c’était réel, il le savait mais il ne voulait pas le dire, ni y croire. Il savait que trahir la garde ne lui enlèverait pas tous les inconvénients de cette vie, il devrait faire avec, mais c’était difficile. Il ne bougea pas, sa respiration retrouvant son rythme normal, mais il ne s’endormait pas pour autant, la nuit risquait d’être longue.

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