Making new friends | ft. Nero
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Making new friends
Arda & Nero
Every act of violence was deliberate, and every favor came with enough strings attached to stage a puppet show. ▬ Leigh Bardugo
Une personne comme Arda était toujours en quête de nouveaux amis.
Des amis, elle en avait déjà beaucoup - du moins en utilisant le terme largement. Des collègues, des complices, des indics et des collaborateurs, des gens à contacter en cas de besoin et quelques amants, aussi... Elle s'était créée, au fil des années, un vrai réseau de contacts et de liens qui s'étendait un peu partout à Thedas. Son confort et son succès à Teviner ne se mesurait qu'à ça.
Et parmi cette toile de connaissances et de proches, il était bon d'avoir quelques personnes puissantes. Arda en avait déjà quelques unes dans son répertoire... A Tevinter, bien sûr, il y avait Varian et Sextus, deux magisters... Et d'autres personnes ailleurs, la plus récente étant le fils fraîchement reconnu de Bazral Aeducan, à Orzammar. Mais à ses yeux, ce n'était jamais suffisant...
Tous les gens importants de l'empire tevintide - et tous ceux qui désiraient le devenir - connaissaient le nom de Pavus. C'était une très vieille, très noble famille, qui avait compté plus d'un membre célèbre à travers l'histoire. C'était encore le cas aujourd'hui, avec la place du mage Nero Pavus au Magisterium... Arda s'y était intéressée très vite après son retour à Qarinus, et encore un peu plus récemment, quand elle avait retrouvé - trop tard - la trace de cet elfe qu'elle recherchait chez lui.
Elle n'avait encore jamais rien tenté, mais l'idée de se lier avec l'un d'eux, d'une façon ou d'une autre, ne l'avait jamais vraiment quittée. Or, s'il y avait quelque chose qu'elle faisait très bien, c'était saisir les opportunités quand elle les voyait.
Ainsi, quand elle avait été témoin, par le plus grand des hasard, d'un vol à l'arrachée dont le fils du magister - Aedan, si ses souvenirs étaient bons - avait été victime sur un marché de Minrathie... L'enfant, elle ne le reconnut pas d'emblée, mais son père, si, directement : et, sachant qu'une occasion pareille de se faire connaître se se représenterait pas de sitôt, elle avait rapidement décidé d'agir. Récupérer le butin n'avait pas été bien compliqué... principalement parce que le voleur en question bossait pour elle.
Et, ainsi, c'était l'heure d'entrer en scène. Souriant comme si ce qui venait de se passer n'était que la plus naturelle des choses, elle sortit d'une allée, s'approcha de la petite victime du vol et lui tendit sa bourse. "Je pense que ceci t'appartient, jeune homme ?" Elle s'adressa directement au gamin, se voulant rassurante, mais ses yeux restaient sérieux. Arda n'avait jamais eu beaucoup d'intérêt envers les enfants, et elle ne savait pas vraiment comment se comporter avec eux... Il faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'en fréquenter au cours de sa vie.
Se désintéressant du petit, elle leva les yeux vers son père.
-"Vous excuserez mon intervention !" Elle s'attendait plutôt à des remerciements. "Arda. Enchantée."
Des amis, elle en avait déjà beaucoup - du moins en utilisant le terme largement. Des collègues, des complices, des indics et des collaborateurs, des gens à contacter en cas de besoin et quelques amants, aussi... Elle s'était créée, au fil des années, un vrai réseau de contacts et de liens qui s'étendait un peu partout à Thedas. Son confort et son succès à Teviner ne se mesurait qu'à ça.
Et parmi cette toile de connaissances et de proches, il était bon d'avoir quelques personnes puissantes. Arda en avait déjà quelques unes dans son répertoire... A Tevinter, bien sûr, il y avait Varian et Sextus, deux magisters... Et d'autres personnes ailleurs, la plus récente étant le fils fraîchement reconnu de Bazral Aeducan, à Orzammar. Mais à ses yeux, ce n'était jamais suffisant...
Tous les gens importants de l'empire tevintide - et tous ceux qui désiraient le devenir - connaissaient le nom de Pavus. C'était une très vieille, très noble famille, qui avait compté plus d'un membre célèbre à travers l'histoire. C'était encore le cas aujourd'hui, avec la place du mage Nero Pavus au Magisterium... Arda s'y était intéressée très vite après son retour à Qarinus, et encore un peu plus récemment, quand elle avait retrouvé - trop tard - la trace de cet elfe qu'elle recherchait chez lui.
Elle n'avait encore jamais rien tenté, mais l'idée de se lier avec l'un d'eux, d'une façon ou d'une autre, ne l'avait jamais vraiment quittée. Or, s'il y avait quelque chose qu'elle faisait très bien, c'était saisir les opportunités quand elle les voyait.
Ainsi, quand elle avait été témoin, par le plus grand des hasard, d'un vol à l'arrachée dont le fils du magister - Aedan, si ses souvenirs étaient bons - avait été victime sur un marché de Minrathie... L'enfant, elle ne le reconnut pas d'emblée, mais son père, si, directement : et, sachant qu'une occasion pareille de se faire connaître se se représenterait pas de sitôt, elle avait rapidement décidé d'agir. Récupérer le butin n'avait pas été bien compliqué... principalement parce que le voleur en question bossait pour elle.
Et, ainsi, c'était l'heure d'entrer en scène. Souriant comme si ce qui venait de se passer n'était que la plus naturelle des choses, elle sortit d'une allée, s'approcha de la petite victime du vol et lui tendit sa bourse. "Je pense que ceci t'appartient, jeune homme ?" Elle s'adressa directement au gamin, se voulant rassurante, mais ses yeux restaient sérieux. Arda n'avait jamais eu beaucoup d'intérêt envers les enfants, et elle ne savait pas vraiment comment se comporter avec eux... Il faut dire qu'elle n'avait jamais vraiment eu l'occasion d'en fréquenter au cours de sa vie.
Se désintéressant du petit, elle leva les yeux vers son père.
-"Vous excuserez mon intervention !" Elle s'attendait plutôt à des remerciements. "Arda. Enchantée."
▬ Gasmask
- Spoiler:
- Désolée pour le retard ! J'espère que ce n'est pas trop mauvais !
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► 10:40 - Marché de Minrathie | i don't trust you
MAKING NEW FRIENDS
Nero & Arda
En bon paternel qu'il est, plus que maître en tout cas, Nero couvre régulièrement son fils de divers présents et l’emmène le plus souvent en sortie en sa compagnie. Passant des couloirs du Magisterium aux marchés de Minrathie, notamment celui aux esclaves fréquenté il y a peu, rien n'est trop grand ou trop cher pour son petit bout de chou ; même si sa fortune n'égale aucunement celle de son confrère Sextus Tilani. Il reste néanmoins Magister et son influence tout comme la réputation des Pavus n'est plus à refaire. Nero avancerait même que sa famille est l'un des piliers important de l'Empire Tévintide, contrairement à d'autres opportunistes. Eux sont une terrible tare impossible à déloger. Pire encore que l'existence de sa fille - nièce. Ils se cachent partout et ne sont parfois affublés que d'un vulgaire prénom. Nero supporte encore moins cette catégorie regroupant principalement les échoués de la société, les déchets du bas-peuple, lui remémorant les esclaves qui se contentent de courber l'échine et de rester dans l'ombre. Comme ces arrivistes devraient le faire.
En cette journée, d'ailleurs, beaucoup de ces pauvres choses hantent le marché. Les quelques-uns qui mandent entre deux étales de marchands. Sa main est fixée sur l'épaule de son fils Aedan dont le regard s'égare plutôt sur les bibelots présentés que sur ces êtres qui ramperaient à leurs pieds pour quelques pièces. Enfin, s'ils osaient s'approcher. Nero est suffisamment décourageant aux cotés de sa progéniture et ne manque pas de le rappeler à quiconque les dérangerait d'une œillade significative. Puis finalement, à la voix de Aedan qui réclame son attention sur une étale, il répond à sa demande. « Papa, je crois que je suis sous le charme. Il me la faut... S'il te plait. » L'objet en question est une magnifique boîte à musique ornée de gravures typiquement Tévintides. Nero comprend aisément les sentiments de son fiston. « Tu as bon goût, comme ton père. » Un sourire tendre s'égare sur son faciès quelques instants - il est sincère mais rare en public, en raison des regards indiscrets.
Quelques minutes plus tard les voilà repartis dans les allées du marché, avec Aedan observant sous toutes les coutures la boîte à musique nichée dans ses mains. Elle n'était pas donnée mais une fois encore, Nero ne compte pas lorsqu'il s'agit de son enfant. Et quand ses yeux sont accaparés quelques secondes par un autre marchand aux bibelots intéressants, un voleur en profite pour s'enfuir avec la bourse accrochée à la ceinture d'Aedan. Le temps qu'il le réalise, celui-ci a déjà disparu hors de sa vue, le contrariant au plus haut point. Et c'est alors que sortie de l'ombre d'une allée, une naine s'approche des deux Pavus. Sa tête est vaguement familière à Nero qui jure l'avoir déjà croisé au Magisterium... ou ailleurs. Aedan la remercie dans tous les cas, tandis que la conversation entre adultes débute. Nero doit bien avouer qu'il doute que cette intervention soit un hasard. Il feigne un sourire poli mais celui-ci dissimule une grimace peu avenante : elle pue l'opportuniste. Certes le Magister en est un tout autant. Ce qui le dérange, en plus de la race naine de cette Arda, est son prénom qui n'est pas totalement inconnu à ses oreilles. « Et bien, Arda, on dirait que vous savez saisir une opportunité lorsqu'elle se présente sous vos yeux. Quel heureux hasard. » Le sous pic est évident. Aedan écoute, ne pipe mot, rangeant sa bourse récupérée. « Merci. Je suis le Magister Nero Pavus. » Se présente-il à la suite - même si elle doit déjà le connaître, yeux dans les yeux. Il est bien curieux d'entendre la suite. Il y en a bien une, n'est-ce pas ?
En cette journée, d'ailleurs, beaucoup de ces pauvres choses hantent le marché. Les quelques-uns qui mandent entre deux étales de marchands. Sa main est fixée sur l'épaule de son fils Aedan dont le regard s'égare plutôt sur les bibelots présentés que sur ces êtres qui ramperaient à leurs pieds pour quelques pièces. Enfin, s'ils osaient s'approcher. Nero est suffisamment décourageant aux cotés de sa progéniture et ne manque pas de le rappeler à quiconque les dérangerait d'une œillade significative. Puis finalement, à la voix de Aedan qui réclame son attention sur une étale, il répond à sa demande. « Papa, je crois que je suis sous le charme. Il me la faut... S'il te plait. » L'objet en question est une magnifique boîte à musique ornée de gravures typiquement Tévintides. Nero comprend aisément les sentiments de son fiston. « Tu as bon goût, comme ton père. » Un sourire tendre s'égare sur son faciès quelques instants - il est sincère mais rare en public, en raison des regards indiscrets.
Quelques minutes plus tard les voilà repartis dans les allées du marché, avec Aedan observant sous toutes les coutures la boîte à musique nichée dans ses mains. Elle n'était pas donnée mais une fois encore, Nero ne compte pas lorsqu'il s'agit de son enfant. Et quand ses yeux sont accaparés quelques secondes par un autre marchand aux bibelots intéressants, un voleur en profite pour s'enfuir avec la bourse accrochée à la ceinture d'Aedan. Le temps qu'il le réalise, celui-ci a déjà disparu hors de sa vue, le contrariant au plus haut point. Et c'est alors que sortie de l'ombre d'une allée, une naine s'approche des deux Pavus. Sa tête est vaguement familière à Nero qui jure l'avoir déjà croisé au Magisterium... ou ailleurs. Aedan la remercie dans tous les cas, tandis que la conversation entre adultes débute. Nero doit bien avouer qu'il doute que cette intervention soit un hasard. Il feigne un sourire poli mais celui-ci dissimule une grimace peu avenante : elle pue l'opportuniste. Certes le Magister en est un tout autant. Ce qui le dérange, en plus de la race naine de cette Arda, est son prénom qui n'est pas totalement inconnu à ses oreilles. « Et bien, Arda, on dirait que vous savez saisir une opportunité lorsqu'elle se présente sous vos yeux. Quel heureux hasard. » Le sous pic est évident. Aedan écoute, ne pipe mot, rangeant sa bourse récupérée. « Merci. Je suis le Magister Nero Pavus. » Se présente-il à la suite - même si elle doit déjà le connaître, yeux dans les yeux. Il est bien curieux d'entendre la suite. Il y en a bien une, n'est-ce pas ?
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- Spoiler:
- C'est parfait J'espère que ma réponse conviendra également, sinon n'hésite pas à me dire !
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Arda & Nero
Every act of violence was deliberate, and every favor came with enough strings attached to stage a puppet show. ▬ Leigh Bardugo
Eh bien... les choses ne se passaient pas aussi bien qu'elle l'aurait espéré.
Nero Pavus était méfiant, soupçonneux même : il ne la remercia que froidement, et non sans sous entendre très clairement ce qu'il pensait de son opportunisme. Qu'il voie clair dans son jeu, Arda ne s'en préoccupait pas trop. Il savait comme elle comment fonctionnaient ces choses-là... Il était peut-être un Pavus, mais on ne lui ferait pas croire qu'il avait atteint le rang de Magister sans être un peu opportuniste lui même.
Le jeune garçon, lui, n'avait presque pas dit un mot depuis son intervention, se contentant de la remercier quand elle lui restitua son bien. Il devait avoir l'habitude de laisser son père s'occuper de ce genre de conversation... Sage attitude de la part d'un enfant de son âge.
Elle répondit avec un fin sourire aimable, semblant complètement ignorer la pique évidente de la réponse du Magister. "Oh, mais de rien. Je suis toujours heureuse de rendre service." Principalement de rendre service à ses amis et ceux qui lui rendraient service à elle... N'était-ce pas ainsi que tournait le monde ?
Elle hocha la tête quand il se présenta - une présentation bien inutile, d'ailleurs, elle était parfaitement consciente de son identité, et tous deux le savaient sans aucun doute. Mais elle se contenta de répondre : "C'est un honneur de vous rencontrer enfin. Nous nous sommes déjà croisés de temps en temps, mais nous n'avons jamais eu l'occasion de parler, j'en ai bien peur..." C'était en effet le cas, ce qui expliquait le fait qu'elle l'ai reconnu si facilement. Et puis au delà de ça, elle avait déjà suffisamment entendu parler de lui... Elle poursuivit, attentive à sa réaction et souriant toujours : "Ce qui est bien dommage. Je suis sûre que nous avons beaucoup de choses à nous apporter."
Jusqu'à présent, il n'avait pas eu l'air très réceptif à son approche, mais elle ne comptait pas abandonner si facilement. Surtout que, quoi qu'il pense d'elle, elle n'en demeurait pas moins une femme influente... N'avait-il pas envie du support du Carta ? Elle supposait qu'il devait savoir qu'elle en faisait partie, ou au moins s'en douter.
Nero Pavus était méfiant, soupçonneux même : il ne la remercia que froidement, et non sans sous entendre très clairement ce qu'il pensait de son opportunisme. Qu'il voie clair dans son jeu, Arda ne s'en préoccupait pas trop. Il savait comme elle comment fonctionnaient ces choses-là... Il était peut-être un Pavus, mais on ne lui ferait pas croire qu'il avait atteint le rang de Magister sans être un peu opportuniste lui même.
Le jeune garçon, lui, n'avait presque pas dit un mot depuis son intervention, se contentant de la remercier quand elle lui restitua son bien. Il devait avoir l'habitude de laisser son père s'occuper de ce genre de conversation... Sage attitude de la part d'un enfant de son âge.
Elle répondit avec un fin sourire aimable, semblant complètement ignorer la pique évidente de la réponse du Magister. "Oh, mais de rien. Je suis toujours heureuse de rendre service." Principalement de rendre service à ses amis et ceux qui lui rendraient service à elle... N'était-ce pas ainsi que tournait le monde ?
Elle hocha la tête quand il se présenta - une présentation bien inutile, d'ailleurs, elle était parfaitement consciente de son identité, et tous deux le savaient sans aucun doute. Mais elle se contenta de répondre : "C'est un honneur de vous rencontrer enfin. Nous nous sommes déjà croisés de temps en temps, mais nous n'avons jamais eu l'occasion de parler, j'en ai bien peur..." C'était en effet le cas, ce qui expliquait le fait qu'elle l'ai reconnu si facilement. Et puis au delà de ça, elle avait déjà suffisamment entendu parler de lui... Elle poursuivit, attentive à sa réaction et souriant toujours : "Ce qui est bien dommage. Je suis sûre que nous avons beaucoup de choses à nous apporter."
Jusqu'à présent, il n'avait pas eu l'air très réceptif à son approche, mais elle ne comptait pas abandonner si facilement. Surtout que, quoi qu'il pense d'elle, elle n'en demeurait pas moins une femme influente... N'avait-il pas envie du support du Carta ? Elle supposait qu'il devait savoir qu'elle en faisait partie, ou au moins s'en douter.
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► 10:40 - Marché de Minrathie | i don't trust you
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Nero & Arda
« En effet, je vous ai souvent aperçue aux côtés de l'un de mes collègues, Varian. » Même aux côtés de Sextus, à vrai dire, mais ce n'est guère étonnant en considérant les plaisirs auquel se livre régulièrement le blond ; notamment en sa propre compagnie. Il n'est pas aveugle, ni sourd, et trempe le premier dans l'opportuniste. Après tout, n'est-ce pas lui qui souhaite mener son héritier aux côtés de l'Archonte, en tant qu'apprenti qui remplacerait cette vipère de Marianis ? Si. Ce n'est probablement plus un secret pour certaines personnes, d'ailleurs, et il se demande si elle en fait partie. Ce qui ne l'empêche pas d'être plutôt contrarié aux derniers propos émanent d'entre ses lèvres. Nero se sent le besoin de lui rappeler quelque chose, peu agréable à entendre, mais une vérité qu'on a souvent dû lui siffler encore et encore avec mépris, airs supérieurs. « Avec une personne de votre espèce ? Cela doit être grisant de se sentir aussi important lorsqu'on traîne encore les pieds dans la fange. » Ses paroles confirment probablement ce que Arda soupçonnait déjà, soit l'avis du Magister à son sujet ; elles provoquent également un sourire aux allures moqueuses se dessinant sur le faciès du jeune Pavus à côté. Depuis tout petit, celui-ci apprend à mépriser les personnes "inférieures" qui se rangent aisément dans la catégorie des elfes, nains et nés en dehors de la haute société. Il est satisfait de voir que son paternel mène bien sa barque, fait honneur à sa réputation, comme toujours il l'idéalise.
En parallèle Nero, content d'avoir mis les choses au clair à ce sujet, ne reste pourtant pas entièrement hermétique à la proposition, si ce sont ses règles qui priment. « Mais je l'admets, nous pourrions nous apporter quelque chose. Vous pourriez être utile, si vous ne vous placez pas en travers de ma route. » Malgré sa propre position, le nécromancien joue assurément à un jeu dangereux après avoir provoqué la naine ; il prouve seulement qu'il n'a aucune crainte de ses représailles, en apparence, mais se doute qu'elle ne se la mettra pas à dos pour si peu. Si elle est suffisamment maligne. Chacun a besoin de l'autre, même si lui ne veut pas l'admettre. Chef du Carta reste une situation assez confortable et malgré ses origines, il se doute de la certaine influence qu'elle possède, influence qu'elle essaie d'étendre plus encore. N'est-ce pas ce fait qui l'agace le plus au final ?
Le Magister inspire un bon coup, une main toujours posée sur l'épaule de son fils sur lequel il veille ; encore plus quand ils ne sont pas seuls. « Autant jouer carte sur table mais pas ici, marchons un peu. » Il débute la marche qu'il mène, évitant les oreilles curieuses alors qu'il discute avec l'une d'entre elles - à n'en pas douter. « Qu'aviez-vous en tête ? » Beaucoup de choses à nous apporter, c'est un peu vague, il aimerait avoir plus de détails sur ses intentions bien qu'il en soupçonne une bonne partie. Et s'il refuse totalement la suggestion de Arda, nul doute que cela lui fermera des portes avec Varian.
En parallèle Nero, content d'avoir mis les choses au clair à ce sujet, ne reste pourtant pas entièrement hermétique à la proposition, si ce sont ses règles qui priment. « Mais je l'admets, nous pourrions nous apporter quelque chose. Vous pourriez être utile, si vous ne vous placez pas en travers de ma route. » Malgré sa propre position, le nécromancien joue assurément à un jeu dangereux après avoir provoqué la naine ; il prouve seulement qu'il n'a aucune crainte de ses représailles, en apparence, mais se doute qu'elle ne se la mettra pas à dos pour si peu. Si elle est suffisamment maligne. Chacun a besoin de l'autre, même si lui ne veut pas l'admettre. Chef du Carta reste une situation assez confortable et malgré ses origines, il se doute de la certaine influence qu'elle possède, influence qu'elle essaie d'étendre plus encore. N'est-ce pas ce fait qui l'agace le plus au final ?
Le Magister inspire un bon coup, une main toujours posée sur l'épaule de son fils sur lequel il veille ; encore plus quand ils ne sont pas seuls. « Autant jouer carte sur table mais pas ici, marchons un peu. » Il débute la marche qu'il mène, évitant les oreilles curieuses alors qu'il discute avec l'une d'entre elles - à n'en pas douter. « Qu'aviez-vous en tête ? » Beaucoup de choses à nous apporter, c'est un peu vague, il aimerait avoir plus de détails sur ses intentions bien qu'il en soupçonne une bonne partie. Et s'il refuse totalement la suggestion de Arda, nul doute que cela lui fermera des portes avec Varian.
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Arda & Nero
Every act of violence was deliberate, and every favor came with enough strings attached to stage a puppet show. ▬ Leigh Bardugo
Arda réprima une grimace à la remarque du magister. Ce doit être grisant de se croire supérieur à tout le monde quand on s'est vu offrir la plupart de ses privilèges sur un plateau. Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'elle se voyait confrontée à ce genre de mépris. Même à Orzammar, contrée de nains, elle n'avait jamais été qu'une inférieure sans caste... A Tevinter, les nains étaient assez respectés en tant que partenaires commerciaux pour ne pas subir le même traitement que les elfes, mais la suprématie humaine restait omniprésente. Et manifestement, cet humain-là y croyait vraiment. Il ne cherchait clairement pas à lui plaire.
Mais peu importait. Arda savait qui elle était et n'en avait pas honte... Au contraire, ses origines l'emplissaient en général de fierté. Elle en était arrivée là par ses propres moyens ; elle s'était battue pour tout ce qu'elle était aujourd'hui.
De toute manière, même le Pavus pouvait admettre qu'en dépit de ses opinions, une collaboration entre eux deux pouvait avoir ses avantages. Les affaires avant tout, comme toujours... Elle ravala donc sa réponse acerbe, et se contenta d'un sourire froid. "Je vous en prie. Je paie quelqu'un pour y traîner à ma place." Et, quand il l'invita à le suivre pour continuer de discuter en marchant, elle lui emboîta le pas. Le petit garçon les suivit aussi, toujours silencieux mais manifestement plutôt amusé par les moqueries de son père... Sans aucun doute avait-il été éduqué de cette façon. La pomme ne tombait jamais très loin du pommier.
Nero lui demanda ce qu'elle avait en tête exactement. Il était temps de rentrer dans le vif du sujet. "Je viens vous parler au nom du Carta." Ce ne devait pas être une surprise pour lui... Elle était à la tête de cette organisation - du moins en apparence - et il devait être au courant, s'il la connaissait assez pour savoir qui elle fréquentait. Elle poursuivit "Nous cherchons des gens influents... des gens capables de défendre certains de nos intérêts, s'il le fallait. Comme vous l'avez fait remarquer, j'ai déjà quelques liens avec certains de vos collègues..." Une façon de lui signaler qu'elle n'était en effet pas dénuée d'alliés - et que Varian n'était pas le seul, d'ailleurs. Il ne voulait pas qu'elle se mette en travers de son chemin : peut-être devait-il éviter de se la mettre à dos.
Mais peu importait. Arda savait qui elle était et n'en avait pas honte... Au contraire, ses origines l'emplissaient en général de fierté. Elle en était arrivée là par ses propres moyens ; elle s'était battue pour tout ce qu'elle était aujourd'hui.
De toute manière, même le Pavus pouvait admettre qu'en dépit de ses opinions, une collaboration entre eux deux pouvait avoir ses avantages. Les affaires avant tout, comme toujours... Elle ravala donc sa réponse acerbe, et se contenta d'un sourire froid. "Je vous en prie. Je paie quelqu'un pour y traîner à ma place." Et, quand il l'invita à le suivre pour continuer de discuter en marchant, elle lui emboîta le pas. Le petit garçon les suivit aussi, toujours silencieux mais manifestement plutôt amusé par les moqueries de son père... Sans aucun doute avait-il été éduqué de cette façon. La pomme ne tombait jamais très loin du pommier.
Nero lui demanda ce qu'elle avait en tête exactement. Il était temps de rentrer dans le vif du sujet. "Je viens vous parler au nom du Carta." Ce ne devait pas être une surprise pour lui... Elle était à la tête de cette organisation - du moins en apparence - et il devait être au courant, s'il la connaissait assez pour savoir qui elle fréquentait. Elle poursuivit "Nous cherchons des gens influents... des gens capables de défendre certains de nos intérêts, s'il le fallait. Comme vous l'avez fait remarquer, j'ai déjà quelques liens avec certains de vos collègues..." Une façon de lui signaler qu'elle n'était en effet pas dénuée d'alliés - et que Varian n'était pas le seul, d'ailleurs. Il ne voulait pas qu'elle se mette en travers de son chemin : peut-être devait-il éviter de se la mettre à dos.
▬ Gasmask
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