[EVENT] 10 PETITS TEVINTIDES

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Sextus continue ses échanges secrets avec Aeris, mais il profite aussi de sa position en hauteur pour observer ce qui se déroule en bas ; comme une pièce de théâtre, il y voit les drames, les morts de personnages importants, d’autres secondaires, sans que jamais le meurtrier ne soit visible, il voit les romances secrètes, les mains qui s’attrapent, les murmures aussi, glissés dans les oreilles ; les yeux qui veillent, qui essayent de comprendre, les théories volantes. Il se demande combien en bas le pensent lui coupable. On sait ce qu’il a fait de sa famille, des accidents, des morts sans coupable à pointer du doigt, oui, on peut le soupçonner, combien le font réellement ? Cela lui tire un sourire, c’est vrai qu’il aurait des avantages à cette situation, qu’il aurait les moyens de l’avoir organisée, qu’il pourrait être le coupable, au final. Mais l’était-il vraiment, à lui-même réfléchir à qui pourrait avoir fait le coup ? Le Créateur, et le véritable coupable également, seuls étaient au courant de qui faisait le coup, de qui serait le prochain sur la liste ; Sextus espérait juste ne point y être. On annonçait à peine la mort du Pater Pavus qu’est retrouvée décédée une de leur compatriote magister, Caesula Vospicus. Un trône de libre, et une personne importante de l’empire en moins. Voilà qui commence à être troublant, d’autant plus que Sextus lui avait parlé un peu plus tôt dans la soirée ; une raison de plus pour le soupçonner peut-être ? Il se sépare d’Aeris pour descendre les marches et venir près de Faustus, lui posant délicatement une main sur l’épaule ; pour qui le connait intimement, Sextus commence à montrer des signes d’inquiétude, d’autant plus que ni Nero ni Nerva ne sont encore de retour.

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10 petits Tévintides

Mama, we're all full o' lies. Mama we're meant for the flies and right now they're building a coffin your size... Mama, we're all full o' lies.
- MCR

Le geste malheureux mais réflexe de Flavius ne fut pas assez discret : non seulement Vitus lui lâcha la main comme si elle était brûlante, mais en plus ses frères et son père le regardèrent comme s'il n'était qu'une honteuse déjection. Dans leurs yeux, il ne devait pas être bien plus que ça, en même temps.

Bien qu'il ait désespérément besoin d'être réconforté, il comprenait la réticence de Vitus. Il avait simplement envie de quitter cet endroit le plus vite possible, pour ne jamais y revenir. Quant à sa famille, il trouverait bien un moyen de faire taire leurs regards méprisants. Peut-être pas tout de suite, mais un jour, sans aucun doute.

Muet, Flavius était bien trop secoué pour réfléchir à qui pouvait bien être l'assassin. Peut-être qu'ils étaient plusieurs, d'ailleurs ? Pour être aussi efficace et... prolifique, ce ne serait pas étonnant. Peut-être que son père n'y était pas étranger ? Après tout, à quoi ne serait-il pas prêt pour s'élever dans la noblesse tévintide ?

Tout le monde était de toute façon plus ou moins suspect, à l'exception de lui-même, de Vitus, qui ne l'aurait jamais mis dans un tel danger, et du Divin. Parce que le Divin était l'incarnation de la perfection sur Thedas, et qu'il n'avait sûrement pas besoin d'une telle machination pour éliminer les fous et les impertinents qui s'élevaient contre la vraie foi.

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Clairement, non, Nero n'avait pas vu la mort de son paternel venir ; elle lui tombe sur le nez en même temps que Nerva, faisant de lui le nouveau chef de la maison Pavus bien que ce détail ne le préoccupe pas en cet instant. Aussi ambitieux soit-il, le décès de Tibère renforce les tensions qui se nichent plus en avant en lui, l'amertume, la peine de la perte d'un père, l'agacement de n'avoir aucune idée sur le coupable. Enfin si, Marianis, c'est sûrement elle, il le sent. Mais est-elle seule ? Tout dans cette soirée dérape complètement et après s'être recueilli en compagnie de sa jumelle à l'écart de tous, dans une pièce spéciale, il en ressort l’œil vif. Sur ses gardes, plus encore quand le décès d'une Magister est annoncé. C'est probablement grâce à ça ainsi qu'au contrôle encore suffisant sur ses sentiments qu'il flaire le danger. Aussitôt il se protège lui et Nerva de l'explosion de Articus faute à un sort qu'il ne connaît que trop bien pour l'avoir pratiqué moult fois. Le liquide carmin de la nouvelle victime éclate néanmoins sur les deux Pavus, Nero laissant apparaître une grimace. « Tu vas bien ? » Demande-il immédiatement à sa sœur même si il le sentirait, si quelque chose clochait encore.

D'ailleurs, Nero le sent, le regard glacé de Aeris. Peut-être les soupçonne elle désormais mais qui ne soupçonne pas quelqu'un ici ? Rien que lui considère cette dernière comme une suspecte. Autant dire que beaucoup sont sur la liste du nécromancien, à forte ou petite dose, excepté son cousin Faustus à qui il confierait sa vie ; et inutile d'évoquer sa propre jumelle. Son regard agacé scrute la pièce en vérifiant par ailleurs que celui-ci se porte bien, même Renatus. Il glisse dans l'oreille de Nerva avant de faire quoi que ce soit : « Il faudrait forcer le coupable à se révéler... Quitte à jouer à son jeu. » Les sous-entendus chuchotés, il essaie de réfléchir à une manœuvre sournoise qui certes duperait aussi les autres, mais qui œuvrerait dans l’intérêt général. Même si son idée sur le ou plutôt la coupable est déjà presque toute faite, il n'oublie pas la possibilité de complices. Et si c'est bien elle, à l'origine, nul doute que lui, Nerva et Faustus sont en danger.

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10 Petits Tevintides

Oh, I have a bad feeling about this

    Les morts s'enchaînent, et pour mon plus grand malheur, je ne parviens toujours pas à démêler le vrai du faux. Les supputations les plus invraisemblables se succèdent à grande vitesse dans mon esprit, sans que je parvienne à accrocher réellement sur l'une d'elles. Varian ferait un bon coupable, mais d'autres également. Comment savoir ? Comment parvenir à faire sortir le serpent de son trou ? Serpent... Marianis n'est sûrement pas étrangère à tout ce cirque. Ceci dit, je n'en mettrais pas ma main à couper. Les preuves et les indices me manquent. Le stress qui me ronge à m'en rendre malade n'arrange guère la situation, je dois bien l'avouer...

Trop occupé à observer ce qui se passe devant moi tout en veillant Renatus -reprenant lentement mais sûrement ses esprits- je ne réalise la présence de Sextus que lorsque celui-ci pose une main sur mon épaule. Alors que je lève les yeux vers les siens pour m'enquérir silencieusement de la situation, je saisis rapidement que le Magister semble soucieux. Ce n'est pas dans ses habitudes, et cette simple constatation me fait l'effet d'une douche froide. Douche froide qui a le mérite de me ramener à un état de nervosité plus tolérable, et moins handicapant pour mes capacités de réflexion.
Oh, je sens bien les lourds regards accusateurs peser sur nous, tout comme je devine les murmures suspicieux qui courent entre eux ; mais je n'y prête attention. Effectivement, cette situation pourrait m'arranger... S'il ne s'agissait que de l'Archonte. A quoi bon tuer des Magisters, et à plus forte raison mon oncle ? Certes, ce ne sont pas les liens familiaux qui empêchent les assassinats au sein de notre bel empire, mais tout de même.

Alors que je m'apprête à glisser quelques paroles à l'intention du Tilani, mes prunelles saisissent un comportement étrange, un peu plus loin. N'allez pas croire que je ne suis pas ravi de voir Nero et Nerva revenir sains et saufs, mais Articus ne me semble pas dans son état normal... Créateur, que j'étais loin de la vérité ! L'esclave implose littéralement sous les regards plus ou moins médusés de l'assemblée. Par chance, mon cousin a de bons réflexes, et sa soeur et lui s'en sortent indemnes. Mon premier réflexe aurait été d'aller voir s'ils se portent bien, mais je ne peux pas laisser Renatus seul. Surtout pas après une telle démonstration de magie.

- Fabuleux. Voilà qui est de mieux en mieux... sifflé-je entre mes dents serrées, avant de souffler à Sextus : Si tu pouvais garder un oeil sur Renatus, je te revaudrais ça. Par précaution, je me tiens prêt à user de magie, le sceptre toujours fermement serré dans la main gauche. Car ce que je m'apprête à faire pourrait bien me désigner comme la prochaine cible à abattre. Dans un souci de préserver mon frère des éventuelles retombées -ne doutant pas que le jeune Tilani saura se défendre comme un grand- je m'écarte de lui d'une bonne dizaines de pas. Là, je hausse finalement la voix, après être resté silencieux pendant la quasi intégralité de la soirée.

- Ce petit jeu commence à sincèrement m'agacer. La lâcheté de ces meurtriers n'a d'égal que leur stupidité. Pensent-ils réellement qu'ils peuvent tuer ainsi tant de notables de Minrathie, et s'en sortir impunément ? Leur magie est si faible qu'ils n'ont même pas le cran d'agir autrement que dans l'ombre. Ils préfèrent nous monter les uns contre les autres, après tout, ne dit-on pas "diviser pour mieux régner" ? Tôt ou tard, par la grâce du Créateur, ils seront confondus et jetés aux cachots.

Au fond, je me doute que ce ne sera pas suffisant pour pousser le ou les coupables à se dévoiler. Cependant, qui ne tente rien, n'a rien.

.SHADOW

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1 cadavre, 2 cadavres, etc…

Vitus remarque très bien les regards des Scylla, mais dans l’immédiat il ne peut rien dire ou faire alors il se contenta de les ignorer. Il garda ses distances avec son confrère, préférant continuer de garder un œil sur les autres invités.

Vitus fut surpris lorsqu’un bruit se fit entendre, Articus venait d’imploser, en soit ce n’était pas vraiment surprenant…Le sort était un classique pour ceux pratiquant ce style de magie. Les jumeaux Pavus faisaient de très bons suspects pour cette mort, mais c’était peut-être même trop évident, puis les Pavus n’étaient pas les seuls mages à maitriser ce genre de sort.

Enfin ce fut le Divin qui décida de réagir en provoquant le ou les responsables de tout ça. C’était un bon plan, un peu dangereux mais ce n’était pas vraiment important, ce n’était qu’un détail. Le jeune prêtre observa les réactions des gens présents pour tenter de voir si l’un d’eux réagissait aux paroles du divin. Même si au final il avait du mal à croire que le meurtrier soit dans la pièce avec eux actuellement.

Codage par Libella sur Graphiorum

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Tandis qu'on retrouvait une de leur consoeur Magister aussi gelée que possible, Sextus observait Faustus. Le Divin, la personne la plus importante présente dans la pièce, en un sens. Il ne le pensait pas coupable, ce n'était pas dans ses méthodes et il n'aurait jamais emmené son frère, au contraire, il le craignait plus victime. C'est alors que les Pavus revinrent en scène, de manière...explosive. L'esclave qui les accompagnait explosant, alors que Sextus se voyait confier la garde d'un Renatus qui ne supporta manifestement pas ce qu'il venait de voir et rendit son repas, épargnant fort heureusement les vêtemens de Sextus qui remonta quand même de quelques marches pour s'éloigner de la flaque infâme non sans  surveiller Renatus...et écouter le discours, plein de bon sens, de Faustus. Il en était presque sexy, à s'exprimer ainsi, avec cette prestance...Mais ce n'était pas le moment. Et il y avait comme quelque chose qui clochait dan ce qui venait de se passer; le sort était connu oui, mais il y avait un détail dérangeant. Sextus avait étudié la magie toute sa vie, seul ou en compagnie de spécialistes du domaine comme son bon ami Caelestis (par le Créateur, heureusement qu'il n'était pas là) pour compenser son manque de puissance brut...et il le savait, le sort avait été altéré, il le sentait et quand il comprit comment, il fit glisser doucement le poignard qui se trouvait dans sa manche vers sa main qu'il trancha loin des yeux, refermant le poing pour dissimuler sa blessure alors que la magie du sang s'activait. C'était, il en était presque sûr, plus qu'une mesure de précaution désormais. "Renatus, rapproche-toi de moi. Maintenant." C'était un ordre, plus qu'un conseil, et Sextus était extrêmement sérieux. Même si il était loin de tout dire.

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10 petits Tévintides

Mama, we're all full o' lies. Mama we're meant for the flies and right now they're building a coffin your size... Mama, we're all full o' lies.
- MCR

La tension atteint son paroxysme au moment exact où la magie est retirée de l'atmosphère. Impossible pour Flavius de se défendre convenablement quand des lames viennent lui piquer les reins. Non pas qu'il aurait été capable de faire davantage avec ses pouvoirs magiques : il n'était ni bon mage, ni bon combattant, et c'était sans compter le choc émotionnel que lui avait causé cette soirée mouvementée.

Paralysé par la peur qu'il ne pouvait dissimuler, il lança un regard implorant à Vitus, avant de se tourner vers sa famille : non, ils n'étaient pas responsables. L'un de ses frères tenta même de lutter, et fut puni pour cela. Encore un mort dont Flavius ne pourrait s'occuper personnellement... La frustration était toujours plus grande que le soulagement, malheureusement.

Et voici venu le moment où le grand méchant fait son petit discours avant le combat final : Articus était derrière tout cela. Une révolte d'esclaves... Aussi étonnant qu'un éclair en plein orage, et pourtant tout aussi choquant. Sans mauvais jeu de mots. Cela pendait au nez des Tévintides depuis un moment déjà, sûrement. Si Flavius était dans son état normal, il aurait sûrement accusé à demi-mots le laxisme dont faisait preuve certains magisters dernièrement. Tendez la main à un esclave, et il vous dévorera le bras jusqu'à l'épaule.

Au moment où la sentence tombe, quelque chose semble ne pas se passer comme prévu pour Articus et les esclaves. Une explosion a raison de lui, comme de tous les autres conspirateurs, les petites mains tenant les petites lames qui savent si bien trouver leur cible... et si proche.

Flavius est peut-être un peu trop sonné, un peu surpris, ou seulement trop 'prêtre civil' pour réagir rapidement quand les esclaves qui sont à ses côtés, pointant amoureusement leurs dagues vers ses flancs, explosent.

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C'est soudain, imprévisible, la magie s'évapore ; Nero ne la sent plus circuler dans son corps tout comme ses semblables au même étage. Puis tout s'enchaîne, les couteaux sous les diverses gorges de l'assemblée, tenues par les mains de celles et ceux censés ramper à leurs pieds : les esclaves. Une vague de colère qui se manifeste principalement en son fort intérieur accapare le Magister Pavus, encore suffisamment maître de lui pour ne pas se rebeller. Pas encore, il ne gagnerait rien à se faire charcuter comme le Scylla plus loin ; même chose pour sa jumelle avec qui il échange un regard. Au moins le coupable se dévoile-il, Articus, toujours en vie. C'est à cet instant que Nero réalise que Aeris n'est plus présente à l'étage, évidemment au bon moment, tandis que son larbin dévoile la supercherie. Quel discours intolérable, songe-il. Le temps des esclaves ? Une immense plaisanterie, un simple esclave ne surpassera jamais un Altus de sang pur, et pourtant, n'est-il pas l'un de ceux qui est tombé dans le panneau ? Le Pavus n'aurait pas soupçonné ces êtres inférieurs ; excepté Kaida maintenant à la botte de Marianis.

En apparence il reste calme, stimule ses sens pour se sortir de cette situation, quand la sentence tombe. Il ne restera pas sans rien faire tandis qu'un esclave l'assassine lui comme le reste de ses proches, alors il s'apprête à réagir en se dégageant de l'emprise de son supposé bourreau. Au même instant, Articus explose comme ses pairs et il le sent, la magie est de retour, il faut qu'il se protège encore. Heureusement contrairement à d'autres moins chanceux, c'est une réussite in extremis ; pour sa jumelle également. Il vérifie ensuite l'état de son cousin qu'il se décide de rejoindre malgré la pagaille, accompagné de Nerva, le sang étant complètement recouvert de sang comme ses vêtements. « Ces maudits esclaves, ces vermines, ces êtres inférieurs... » Marmonne-il, vérifiant qu'il n'en reste pas un encore en vie dans la salle, peu désireux d'être à nouveau entravé. Et ce n'est pas terminé, oh non, ces derniers n'ont pas explosés tous seuls ; serait-ce l'oeuvre de Aeris ? Et l'Archonte est-elle ainsi réellement décédée ? Qu'en est-il de Marianis, alors ? Les réponses laissent place à de nouvelles questions, c'est un cycle infernal.

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10 Petits Tevintides

Oh, I have a bad feeling about this

    Jamais je n'aurais soupçonné les esclaves. Je me sens idiot de ne pas y avoir songé, moi qui mets pourtant un point d'honneur à tenter de ménager les miens pour m'éviter d'inconfortables mouvements de rébellion. Toute magie envolée, nous ne pouvons que rester impuissants, des lames sur la gorge, à écouter cet espèce de traître déblatérer ses inepties. Si Articus dit vrai, je suis à la fois soulagé et inquiet de savoir Renatus ici ; en revanche, je me soucie de Waylian, resté en arrière. La loyauté de Soren à mon égard lui a sans douté coûté la vie, je n'aimerais pas voir ce schéma se reproduire une seconde fois aujourd'hui.

Alors que mes pensées s'enchaînent malgré tout à vive allure pour tenter de trouver une porte de sortie, la situation se renverse soudainement. Nos agresseurs volent en éclat, et pour de bon cette fois-ci. Manquant de réflexe, je réagis bien trop tard et m'attends à en payer le prix... Mais, bien que j'ai été envoyé voler contre le sol à quelques mètres de là, je suis miraculeusement intact.

- Qu'est-ce que... Néanmoins je n'ai pas le temps de m'attarder sur cette chance insolente (en est-ce réellement ? J'en doute), car Nero et Nerva s'approchent, tout aussi couverts de sang que je peux l'être, et je me relève avant de répondre, histoire de conserver le peu d'amour propre qu'il me reste : Jurer contre eux ne nous avancera à rien. En revanche, je voudrais bien savoir ce qu'il se passe encore, parce que je commence à en avoir plus qu'assez de ces conneries ! grondé-je, passablement agacé, pour ne pas dire franchement énervé. Je tente de retirer les bouts de chair qui s'accrochent à mes vêtements, tout en jetant un regard à mon frère et Sextus. Ils se portent bien mieux que moi, voilà déjà une bonne nouvelle.
Magie à portée de main, cette fois-ci je me tiens prêt à changer en cadavre le premier qui fera un geste suspect. Et Créateur ait pitié de l'âme des esclaves qui passeront un sale quart d'heure quand je rentrerai.

.SHADOW

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