[EVENT] 10 PETITS TEVINTIDES

Kaboum…

Les esclaves, personnes ne les avaient vus venir, personne n’y faisait attention en réalité. Donc ouais il fallait bien avouer qu’ils avaient bien préparé leur coup, mais c’est tout, c’était voué à l’échec. Ils n’avaient pas réussi à priver les mages de leurs pouvoirs bien longtemps et le retour de bâton allait être violent pour certains. Peut-être pas maintenant, mais après quand ils auront enfin réussit à quitter le cercle.

Comment ils savaient que la magie était revenue ? Tout simple, les esclaves se mirent à exploser un peu partout, chose qui n’était possible qu’avec un sort. Vitus parvint à se protéger de l’explosion et évita par la même occasion de se retrouver couvert de divers trucs plus ou moins bien défini. Le sang ne le rebutait pas du tout, mais un corps qui éclate ça ne faisait pas que gicler du sang…Le ménage risquait d’être particulièrement long.

Une fois la situation plus ou moins calmer, Vitus jeta un œil à Flavius pour voir si tout aller bien puis se tint prêt à utiliser sa magie si nécessaire. Le jeune prêtre chercha aussi Aeris du regard, après tout c’était son esclave qui avait foutu la merde, elle devrait rendre des comptes à certaines personnes.

Codage par Libella sur Graphiorum

Spoiler:

Zero petits tevintides

Intrigue

There is not a crime, there is not a dodge, there is not a trick, there is not a swindle, there is not a vice which does not live by secrecy. ▬ Joseph Pulitzer

Les esclaves. Non, Arda n'avait pas vu cette surprise venir. En vérité, personne ne semblait l'avoir vu venir, car quand ces derniers avaient sortis leurs couteaux de l'ombre, aucune des victimes n'avait eu le réflexe de se défendre assez rapide. Arda s'en voulait. Elle aurait du être la première à le remarquer, elle qui, contrairement à tous ces nobles et riches marchands, n'était pas née dans le confort des grandes familles de Tevinter. S'était-elle habituée à voir des serviteurs autour d'elle, sans s'interroger sur leurs véritables intentions ? A l'omniprésence des esclaves tevintides ?

A présent, avec trois assaillants sur elle et une lame sur le cou, il était trop tard pour les regrets. Elle restait donc tendue, immobile, peu désireuse de mourir ici de cette façon absurde. Les paroles du fameux Articus, d'un panache qui aurait été risible s'il n'avait pas eu sur elle droit de vie ou de mort, ne lui disaient rien qui vaille. Tuer les têtes pensantes de Tevinter pour que l'empire plonge dans le chaos... Qui pouvait savoir comment ça finirait. Elle devait absolument en apprendre plus sur ce réseau d'esclaves rebelles. Il n'aurait déjà jamais du lui échapper si longtemps. Enfin, la première étape, c'était encore de ne pas mourir tout de suite.

Juste quand elle se faisait cette réflexion, Articus explosa. Une deuxième fois. Et, manifestement, pour de bon.

Les cris des rebelles indiquaient clairement qu'aucun d'entre eux n'avaient imaginé voir leur leader mourir aussi brusquement. Mais les choses ne s'arrêtèrent pas là. Plusieurs explosions se mirent à se propager à travrs l'assemblée, touchant les esclaves les uns après les autres... et parfois les invités les plus proches qui n'avaient pas réussi à se protéger à temps. Sans magie, sans arme, Arda ne pouvait pas faire grand chose pour cela... mais Varian se tenait toujours à côté d'elle, lui aussi menacé par plusieurs hommes. Elle tenta d'échanger un regard, et...

L'explosion fut sur eux : sa violence projeta la naine au sol, couverte de chair et de sang, le souffle court, les oreilles sifflantes. "Varian !" Elle regarda autour d'elle. Il était un peu plus loin, plein de sang mais en vie - et elle réalisa en y songeant qu'elle l'était, elle aussi, en vie.

Elle ne savait même pas ce qui l'avait sauvée exactement. Le hasard, la chance ?

Elle tenta prudemment de se relever, un peu incertaine : peut-être s'était elle blessée quelque part dans le choc. Elle n'avait pas e temps de montrer de faiblesse, pourtant, pas maintenant, pas encore. La nuit n'était pas finie. Celui qui avait fait exploser les rebelles devait encore se révéler.

▬ Gasmask

Spoiler:

Il sent la magie disparaitre, mais pas la sienne. Le sort semble cantonné au rez-de-chaussée, à ceux qui le touchent en tout cas. Lui est un peu en hauteur, pas affecté. Il n'empêche que Sextus cache sa magie quand on lui pointe des dagues sous la gorge. Il écoute en roulant des yeux le discours du grand méchant de l'histoire. Les esclaves. Forcément, à se faire écraser par des propriétaires qui n'avaient pas conscience de leur valeur, fallait que certains d'entre eux finissent par se rebeller un jour. Quant à la rébellion qui serait en train de toucher toutes les grandes maisons, ça, Sextus en aurait presque rit. Il n'avait pas raison de croire qu'une telle chose se déroulait dans les domaines Tilani. Ses esclaves auraient probablement partagé son envie de rire sur ce point. Se rebeller alors qu'on a une meilleure condition qu'une part non négligeable de l'Empire, quelle idée ? Il savait bien en tout cas que quelque chose était étrange dans l'explosion d'Articus, un peu plus tôt; ce n'était pas pour rien qu'il s'était préparé, même si il voyait mal comment seul il pouvait se tirer, ou tirer d'autres, de cette situation, magie du sang ou non. Heureusement quelqu'un lui offrit la solution à sa place, faisant exploser un à un, dans une vague qui se répandait, tout les esclaves, et quelques nobles et autres otages, d'ailleurs. C'est là qu'il put utiliser sa magie, se protégeant sans mal du moindre éclat de sang, sans celui qui coulait de sa main, tout en étendant sa protection à Renatus; n'avait-il pas promis d'en prendre soin ? Ce dernier d'ailleurs aussitôt extirpé de l'étrange situation se précipita vers Faustus qui avait l'air d'aller bien...comme une majorité de personnes, d'ailleurs, à en croire que les otages morts ne l'étaient pas par hasard. Sextus leva le regard vers le balcon où se trouvait plus tôt Aeris, bien convaincu que le speech de son ex-esclave n'était pas la dernière révélation de la soirée.

INTERVENTION DU MJ

REFERENT : SEXTUS TILANI

HRP: C'est le dernier tour.

FIN

Les cris des esclaves explosés et de leurs anciens otages se calment pour laisser place à un silence glaçant. On peut voir que certains nobles et hauts ont également disparus. Le sol du Cercle n'est que sang, qui tache aussi les murs et jusqu'au plafond on peut trouver des trace des sanglantes explosions. Une voix inattendue ainsi qu'un applaudissement largement sur-dramatique résonnent alors dans la grande salle. "Bravo aux survivants, vous m'êtes fidèles." Cette voix, vous ne vous attendiez pas, plus, à l'entendre. En levant les yeux vers les balcons, vous pouvez la voir, Aquila, avec à ses côtés Aeris et Marianis. Elle n'est pas morte, elle ne l'a jamais été. "J'aurais aimé vous voir plus attristés de mon décès, cela dit" lâche l'Archonte non sans un certain sourire. Avant que vous ne demandiez des explications, elle vous les offres, sur le même ton. Elle a été mise au courant, quelques jours plus tôt, de complots contre elle, de la parts de nobles et autres personnes importantes de l'empire, en parallèle de cette rébellion d'esclaves à venir, elle avait donc décidé de trancher un grand coup et de se débarrasser au même moment des rebelles et des comploteurs, d'où la mort de certains notables dans le grand bain de sang qu'à été cette soirée. "J'espère que cela servira de leçon à qui doute de moi." Son regard semble s'arrêter sur certaines personnes dans la salle, comme un message assez clair. Aeris, qui n'a été mise au courant du plan d'Aquila qu'un peu plus tôt dans la soirée, essaye de garder un visage neutre, mais on peut sentir qu'elle n'a pas aimé être manipulée, probablement comme beaucoup d'entre vous. "Je ne suis pas là pour débattre plus longuement, de plus vous avez probablement des rébellions à mater chez vous, vous pouvez désormais partir." Et sur ces mots, précisant toutefois qu'une réunion magistrale du Magistarium, un peu plus vide désormais, aurait lieu demain, Aquila tourne les talons et disparaît, en laissant un message bien clair à qui oserait ne serait-ce que penser s'en prendre à elle; ça ne sera pas facile et ça se terminera dans le sang.

Vous avez un post pour réagir à cette révélation avant conclusion de l'intrigue.

C'est au tour de Nero, après s'être assuré avec Nerva que Faustus est sorti d'affaire, de nettoyer un peu sa tunique complètement tâchée de bouts de tripes, de peau ensanglantée... De sang tout court. Il ne rétorque pas à la suite de son cousin, d'ailleurs, mais n'en pense pas moins : c'est plus qu'assez de cette mauvaise plaisanterie qui traîne en longueur. Et enfin, une voix familière résonne dans toute la salle. Aquila, bien en vie, sous ses yeux contrariés mais tout de même rassurés. Marianis est à ses côtés elle aussi, à coup sûr informée de toute cette scène ; le Pavus est incapable de retenir son regard noir lorsqu'il lorgne en sa direction. Mais il écoute attentivement les explications de l'Archonte maligne, c'est indéniable. Dangereuse également.

Le nécromancien garde une profonde amertume de tout ce qui vient de se passer, incapable de feindre un sourire autre que forcé. Cette mascarade l'a épuisé et l'a privé d'un géniteur, il ne l'oublie pas. L'affaire n'est pas entièrement terminée comme il reste une réunion importante à laquelle il assistera évidemment demain au Magisterium ainsi qu'une rébellion chez les esclaves. Probablement chez les siens aussi. Nero ne fera pas dans la demi-mesure, c'est certain, tout sera purifié, les anciens larbins tués après qu'il ai apaisé ses nerfs chargés. Si il ne s'inquiète pas de sa femme capable de se défendre toute seule, elle et leur fils Aedan, il est tout de même pressé de vérifier de ses propres yeux. En espérant qu'un malheur de plus ne lui tombera sur le nez aujourd'hui. Il note également que Tibère, son père, n'est probablement pas mort uniquement par accident, en guise de dommage collatéral de cette rébellion. Peut-être était-il concerné par les messes basses, les complots contre l'Archonte ? Étrange cependant, même lui ainsi que Nerva ne soupçonnaient rien, n'avaient été informés de rien. Encore un manque de contrôle évident ; il déteste ça. Enfin pour l'heure... Plus vite il sera sorti d'ici, mieux ça ira.

Pas si morte que ça hein ?

La situation semblait s’être calmé, plus aucune explosion et plus aucun esclave ayant prit la grosse tête. Après avoir vérifié que Flavius était toujours là, Vitus chercha Aeris…Ce qu’il ne fit pas longtemps car une voix se fit entendre. Une voix reconnaissable, celle de l’archonte Aquila.

-Pas si morte que ça au final…

Il chuchota plus pour lui-même, il savait que ce genre de parole pouvait être mal interprété et devenir dangereuse. Le jeune prêtre afficha un air parfaitement neutre…Certes elle avait eu une bonne idée, son plan était pas mal mais faire exploser les esclaves et provoquer autant de dommages collatéraux ? C’était totalement débile…Enfin ce n’était pas son problème.

Oui il y avait surement eu des problèmes dans la demeure de sa famille, son cher père était peut-être mort et dans ce cas il le fêterait comme il se doit. Cette petite rébellion était peut-être quelque chose de bien au final, même pas la peine de se salir les mains, ni même de réfléchir…Oui au final la rébellion c’était bien…Le plan tordu de l’archonte l’était vachement moins.

Vitus n’avait qu’une hâte désormais, sortir du cercle le plus vite possible. Il n’avait pas grand-chose à craindre des menaces voilées d’Aquila après tout, il n’était qu’un simple petit prêtre sans grande importance.

Codage par Libella sur Graphiorum

Zero petits tevintides

Intrigue

There is not a crime, there is not a dodge, there is not a trick, there is not a swindle, there is not a vice which does not live by secrecy. ▬ Joseph Pulitzer

Toutes les têtes se tournèrent vers la propriétaire de la voix qui venait de résonner dans l'assemblée. Ceux d'une femme qui, manifestement, n'avait pas encore dit son dernier mot : une nouvelle morte revenue à la vie. Aquila Caelina, Archonte de Tevinter, se tenait devant eux.

Bien sûr. Bien sûr qu'une seule machination ne pouvait être impliquée dans l'histoire. Un complot de meurtre, une révolte d'esclaves, et une façon des plus sanglantes de répondre à ces deux menaces... Il était pourtant clair que les invités, tout "loyaux" qu'ils étaient, n'avaient pas apprécié ce petit jeu du tout. Arda elle-même, couverte de sang et passée un peu trop près de la mort à son goût, en avait assez de cette plaisanterie. Contrairement à la plupart des survivants, elle n'était pas une altus, et en ce moment, elle se sentait si peu concernée par ces histoires qu'elle en venait regretter d'être venue là à la base... Ce qui lui arrivait rarement.

La chose positive, c'est qu'ils étaient à présent libres de partir. La révolte esclave était sensée s'être propagée dans chaque maison : ils devaient aller s'occuper de ça tant qu'il en était temps.

Pour le coup, pourtant, la naine ne s'inquiétait pas trop. Elle n'avait que peu d'esclaves dans sa demeure de Qarinus, et assez de nains de confiance du Carta pour gérer toute tentative de révolte sans trop de souci. Elle ne pourrait de toute façon pas rentrer avant le lendemain... Et passerait sans doute le reste de la nuit dans la maison que Varian avait à Minratous.

Elle fit un dernier tour de l'assemblée du regard, prenant une dernière note mentale des morts, des survivants... et, prenant la main de son amant, s’apprêta à partir.

La soirée avait été longue.

▬ Gasmask

10 petits Tévintides

Mama, we're all full o' lies. Mama we're meant for the flies and right now they're building a coffin your size... Mama, we're all full o' lies.
- MCR

Il fallait croire que le Divin avait beau être l'incarnation de la vraie foi sur Thédas, on pouvait encore se jouer de lui. Comme venait de le faire l'Archontesse Aquila, après avoir fait croire à sa propre mort. C'était presque inhabituel pour Tévinter, "presque" étant le mot-clé. Flavius était malheureusement trop éreinté et secoué pour faire la part des choses.

Tout ce qu'il comprenait, c'était que les esclaves rebelles avaient été anéantis, et que certains des Scylla les moins fréquentables ne croiseraient plus jamais sa route. Il devrait sûrement être heureux d'un tel dénouement, mais même pas. Il était simplement las, dépité et humilié de n'avoir été qu'un pion dans une autre partie d'échecs qui le dépassait complètement. En sentant cette pointe d'amertume lui percer la poitrine, il réalisa qu'il n'en avait pas tout à fait fini avec sa petite fierté : sa douleur n'était que la manifestation de son orgueil, cet organe dont il avait cru être débarrassé depuis longtemps.

Il avait besoin de repos, de réfléchir et surtout d'être loin de la vie publique tévintide pendant un moment. Il était trop difficile de maintenir les apparences quand tout, absolument tout, jusqu'à la victime supposée d'un meurtre horrible, se jouait de vous.

Lançant un regard un peu désespéré vers Vitus, voulant simplement lui signifier qu'il avait vraiment hâte de rentrer chez lui.

INTERVENTION DU MJ

REFERENT : SEXTUS TILANI

La salle s'évacue peu à peu, dans un vague son global de grondements mécontents. Les répercussions à cette soirée seront longues et couteuses; elles apporteront leur lot de sang, c'est à n'en pas douter.

CONSEQUENCES

Les maisons traitant notoirement mal leurs esclaves, que leur représentants aient été à la soirée ou non, sont les plus touchées par la rébellion.

Les noms des traîtres ne seront jamais départis des victimes des esclaves rebelles par Aquila, laissant planer l'ombre de sa menace pour ceux qui pensent s'en être sortis; jusqu'où va son savoir ? Toutefois, on peut noter dans les semaines qui suivent la disparition mystérieuse de certaines familles plus ou moins importantes.

Les places vacantes au Magistarium doivent désormais être comblées.

Aeris Caretari devient un PV du forum, même si elle a été tout autant manipulée que les autres grands de Tevinter, sa place dans le petit cercle du haut pouvoir n'en est pas à nier, après tout, n'as-t-elle pas été prévenue de ce qui ce qui se déroulait en court de route par Aquila elle-même ?