Fortune favors the bold | ft. Aravar [FB]
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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Fortune favors the bold
Aravar & Maddelen
I am a man of fortune and must seek my fortune. ▬ Captain Henry Every
Maddelen, en tant que demi-naine, avait toujours eu l'habitude d'être plus petite que tous ceux qui l'entouraient. Une chose difficile à gérer pour une femme, dans un milieu comme celui de la piraterie... Elle avait fait avec jusqu'à présent, mais il fallait avouer : le changement que lui offrait Orzammar, à ce niveau, elle le savourait avec plaisir. Ici, son héritage humain faisait d'elle une géante : une impression si rare pour elle qu'elle ne pouvait s’empêcher de sourire légèrement en continuant son chemin.
C'était bien la seule chose à apprécier dans cet endroit.
Ce n'était pas la première fois que l'écumeuse visitait Orzammar. Elle y était déjà venue en compagnie de son ancien Capitaine, l'écumeur dont elle avait raflé le titre et une bonne partie de l'équipage, quelques mois plus tôt. Lui avait des liens avec le Carta local, quelques contrats et arrangement qui lui avaient offert un accès au QG du Carta qui se trouvait dans les Taudis. Elle était là pour s'assurer d'en hériter comme il se devait.
Elle ne s'était encore jamais éloignée du Kraken de façon prolongée depuis qu'elle était devenue Capitaine. Elle avait confiance en son Second, auquel elle avait confié le navire pendant son absence, et pourtant, l'impression de ne pas être à sa place persistait... Peut-être était-ce simplement l'éloignement de la mer, ou l'impression d'enfermement que cette cité loin du ciel lui causait ? En tout cas, une chose était sûre : ses gênes nains ne se manifestaient pas du tout face à ce retour aux sources passées. Si la Pierre avait parlé à certains de ses lointains ancêtres, ce n'était certainement plus le cas à présent.
Ses ancêtres nains, Maddie n'en savait pas grand chose... mais si elle avait du parier, c'est sans doute ici qu'elle les aurait situé, dans les Taudis d'Orzammar, les coins mal fâmés où vivaient les Sans Caste. A en voir cet endroit, l'écumeuse ne pouvait que les remercier d'avoir pris la sage décision de quitter ces ruelles sales pour s'installer dans celles de Kirkwall - tout aussi sales, mais au moins plus aérées.
Heureusement, elle avait une bonne raison d'être là - plusieurs bonnes raisons, même. La nouvelle Capitaine du Kraken ne portait ce titre - amplement mérité, soit dit en passant - que depuis peu de temps. Elle devait s'imposer, se faire de l'argent, gagner la loyauté de ses hommes, s'assurer des alliés. Et récupérer ceux de son ancien Capitaine, paix à son âme, était un bon moyen de commencer.
Elle connaissait la marche à suivre. Une entrée secrète, une clé récupérée dans sa cabine... Avec un grincement, la porte s'ouvrit. Elle avait signalé sa présence un peu plus tôt - du moins, la présence de celui qu'elle espérait remplacer... Restait à voir comment ils prendraient le changement de Capitaine.
Dans le pire des cas, sa hache n'était pas bien loin.
C'était bien la seule chose à apprécier dans cet endroit.
Ce n'était pas la première fois que l'écumeuse visitait Orzammar. Elle y était déjà venue en compagnie de son ancien Capitaine, l'écumeur dont elle avait raflé le titre et une bonne partie de l'équipage, quelques mois plus tôt. Lui avait des liens avec le Carta local, quelques contrats et arrangement qui lui avaient offert un accès au QG du Carta qui se trouvait dans les Taudis. Elle était là pour s'assurer d'en hériter comme il se devait.
Elle ne s'était encore jamais éloignée du Kraken de façon prolongée depuis qu'elle était devenue Capitaine. Elle avait confiance en son Second, auquel elle avait confié le navire pendant son absence, et pourtant, l'impression de ne pas être à sa place persistait... Peut-être était-ce simplement l'éloignement de la mer, ou l'impression d'enfermement que cette cité loin du ciel lui causait ? En tout cas, une chose était sûre : ses gênes nains ne se manifestaient pas du tout face à ce retour aux sources passées. Si la Pierre avait parlé à certains de ses lointains ancêtres, ce n'était certainement plus le cas à présent.
Ses ancêtres nains, Maddie n'en savait pas grand chose... mais si elle avait du parier, c'est sans doute ici qu'elle les aurait situé, dans les Taudis d'Orzammar, les coins mal fâmés où vivaient les Sans Caste. A en voir cet endroit, l'écumeuse ne pouvait que les remercier d'avoir pris la sage décision de quitter ces ruelles sales pour s'installer dans celles de Kirkwall - tout aussi sales, mais au moins plus aérées.
Heureusement, elle avait une bonne raison d'être là - plusieurs bonnes raisons, même. La nouvelle Capitaine du Kraken ne portait ce titre - amplement mérité, soit dit en passant - que depuis peu de temps. Elle devait s'imposer, se faire de l'argent, gagner la loyauté de ses hommes, s'assurer des alliés. Et récupérer ceux de son ancien Capitaine, paix à son âme, était un bon moyen de commencer.
Elle connaissait la marche à suivre. Une entrée secrète, une clé récupérée dans sa cabine... Avec un grincement, la porte s'ouvrit. Elle avait signalé sa présence un peu plus tôt - du moins, la présence de celui qu'elle espérait remplacer... Restait à voir comment ils prendraient le changement de Capitaine.
Dans le pire des cas, sa hache n'était pas bien loin.
▬ Gasmask
Invité
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Fortune favors the bold
Aravar & Maddelen
« don't mess with the carta. and it's the same with me. »
Être le favori du chef n'est pas sans renforcer les pires aspects de la personnalité de Aravar, à commencer par sa tendance à se mettre régulièrement en avant. Le besoin d'attention est omniprésent et si il fatigue la plupart de ses camarades au sein du Carta, la majorité tiennent leur langue s'ils ne veulent pas s'embourber dans une marre d'ennuis. Pour autant le jeune insolent ne fait pas tout ce qui lui plait ; Thral s'arrange pour le maintenir sous contrôle. Sous son contrôle. Il lui confie régulièrement de quoi se mettre sous la dent et en parallèle, le bâtard cherche à impressionner ce dernier. N'est-il pas, après tout, une présence paternelle qui remplace celle dont il a été privé ? En attendant de récupérer sa place qu'il juge légitime, qu'il garde secrète, sa condition ici l'aide à patienter.
Et aujourd'hui, il est censé accueillir l'un de leurs collaborateurs avec deux bougres de l'organisation : il s'agit d'un capitaine écumeur en bonne connaissance de leur entrée dissimulée dans les Taudis. Un accès autorisé pour certaines personnes même si celui-ci reste gardé pour éviter sa découverte par les petits curieux, les fouineurs, les malins. En chemin dans les galeries creusées, l'un des camarades de Aravar s'exprime sans honte sur ce qu'il en pense ; mais évidemment la réponse est aussi rapide que directe. « - Boarf, si ce capitaine possède déjà la clef, c'est nécessaire de venir le réceptionner ? Il peut pas v'nir tout seul jusqu'ici ? - La ferme Boldur, t'as pas entendu Thral ? Et ça te fera perdre un peu ton gras. - Hmph. Si on peut plus rien dire. » Quel lèche-botte rumine Boldur dans sa tête, peu désireux de contrarier le favori du boss.
Enfin la petite troupe arrive au niveau de l'entrée secrète, juste à temps pour voir une silhouette inconnue pénétrer les lieux. Ni une ni deux, le bâtard sort sa hache qu'il pointe en direction de l'étrangère à grande taille - au moins il est certain qu'elle n'est pas naine. Tout du moins pas entièrement. De leur côté les deux bougres qui l'accompagnent sortent également leur arme de leur fourreau pour venir l'entourer. « T'es qui ? J'espère que tu as une bonne raison d'être ici, parce que sinon, crois-moi, ça va être ta fête. » Aravar et son sourire carnassier, même ses prunelles, sont assez parlantes en accompagnement. Il n'imagine pas une seconde qu'elle est la personne qu'ils devaient accueillir pour la simple et bonne raison qu'elle n'a rien de commun avec. Il connaît le capitaine écumeur, même de loin. Elle, c'est une intrus.
Et aujourd'hui, il est censé accueillir l'un de leurs collaborateurs avec deux bougres de l'organisation : il s'agit d'un capitaine écumeur en bonne connaissance de leur entrée dissimulée dans les Taudis. Un accès autorisé pour certaines personnes même si celui-ci reste gardé pour éviter sa découverte par les petits curieux, les fouineurs, les malins. En chemin dans les galeries creusées, l'un des camarades de Aravar s'exprime sans honte sur ce qu'il en pense ; mais évidemment la réponse est aussi rapide que directe. « - Boarf, si ce capitaine possède déjà la clef, c'est nécessaire de venir le réceptionner ? Il peut pas v'nir tout seul jusqu'ici ? - La ferme Boldur, t'as pas entendu Thral ? Et ça te fera perdre un peu ton gras. - Hmph. Si on peut plus rien dire. » Quel lèche-botte rumine Boldur dans sa tête, peu désireux de contrarier le favori du boss.
Enfin la petite troupe arrive au niveau de l'entrée secrète, juste à temps pour voir une silhouette inconnue pénétrer les lieux. Ni une ni deux, le bâtard sort sa hache qu'il pointe en direction de l'étrangère à grande taille - au moins il est certain qu'elle n'est pas naine. Tout du moins pas entièrement. De leur côté les deux bougres qui l'accompagnent sortent également leur arme de leur fourreau pour venir l'entourer. « T'es qui ? J'espère que tu as une bonne raison d'être ici, parce que sinon, crois-moi, ça va être ta fête. » Aravar et son sourire carnassier, même ses prunelles, sont assez parlantes en accompagnement. Il n'imagine pas une seconde qu'elle est la personne qu'ils devaient accueillir pour la simple et bonne raison qu'elle n'a rien de commun avec. Il connaît le capitaine écumeur, même de loin. Elle, c'est une intrus.
(c) DΛNDELION
Invité
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Aravar & Maddelen
I am a man of fortune and must seek my fortune. ▬ Captain Henry Every
Le comité d'accueil ne se fit pas attendre. A peine Maddelen avait-elle fait un pas dans le QG du Carta que trois nains la menaçaient de leurs armes. Elle dégaina aussitôt la sienne, sans faire mine d'attaquer, mais prête à se défendre. Difficile de faire plus tendu, comme entrée, mais elle s'y attendait pleinement. Sans bouger, elle attendit que l'un des nains prenne la parole : ce fut celui qui se tenait au centre qui s'en chargea. Il semblait diriger les deux autres, même si ça ne voulait pas forcément dire qu'il était si haut placé au sein du Carta : il avait été envoyé l'accueillir, après tout, pas la plus importante des missions.
Elle l'observa plus attentivement. Très jeune... Un sourire carnassier aux lèvres. Le genre de type qui ne pouvait grandir que dans un lieu comme ces bas-quartiers. Il promettait de lui faire la fête, et, clairement, il n'hésiterait pas à mettre ces menaces à exécution... Mais elle n'était pas là pour ça.
Avec un sourire en coin, elle baissa son arme, l'air de dire, "je suis parfaitement à ma place ici". "Si j'avais pas de bonne raison, je serais pas entrée." Elle sourit.
Elle rangea la hache avec un haussement d'épaule, comme si elle se sentait parfaitement à son aise dans cet environnement hostile. C'était principalement de la comédie : elle restait sur ses gardes, mais elle se sentait bel et bien sûre d'elle.
-"Votre capitaine a eu un empêchement... du genre permanent. Heureusement pour vous, j'suis là pour le remplacer." Elle s'approcha, la démarche confiante, un léger sourire toujours aux lèvres. Elle s'adressait directement au nain au centre, même si elle ne pensait pas effectuer toutes les négociations avec lui. Le Carta aimait sa hiérarchie, et lui n'était sans doute là que pour l'accueillir... "Maddelen. Capitaine Maddelen. Maddie, pour les amis." Tendre la main aurait semblé un peu incongru, donc elle se contenta d'un salut de la tête. "Vous avez besoin de gens pour transporter discrètement votre marchandise ? J'ai un bateau. Je peux faire ça aussi bien... mieux que mon prédécesseur. Alors, tu vois, on a vraiment pas de raison de devenir violents." C'était une perche tendue : à présent qu'il était question d'affaires, une conversatio ne pouvait qu'avoir lieu. Mais ce n'était que le début. "Pas de raison de changer un arrangement qui marche."
Elle l'observa plus attentivement. Très jeune... Un sourire carnassier aux lèvres. Le genre de type qui ne pouvait grandir que dans un lieu comme ces bas-quartiers. Il promettait de lui faire la fête, et, clairement, il n'hésiterait pas à mettre ces menaces à exécution... Mais elle n'était pas là pour ça.
Avec un sourire en coin, elle baissa son arme, l'air de dire, "je suis parfaitement à ma place ici". "Si j'avais pas de bonne raison, je serais pas entrée." Elle sourit.
Elle rangea la hache avec un haussement d'épaule, comme si elle se sentait parfaitement à son aise dans cet environnement hostile. C'était principalement de la comédie : elle restait sur ses gardes, mais elle se sentait bel et bien sûre d'elle.
-"Votre capitaine a eu un empêchement... du genre permanent. Heureusement pour vous, j'suis là pour le remplacer." Elle s'approcha, la démarche confiante, un léger sourire toujours aux lèvres. Elle s'adressait directement au nain au centre, même si elle ne pensait pas effectuer toutes les négociations avec lui. Le Carta aimait sa hiérarchie, et lui n'était sans doute là que pour l'accueillir... "Maddelen. Capitaine Maddelen. Maddie, pour les amis." Tendre la main aurait semblé un peu incongru, donc elle se contenta d'un salut de la tête. "Vous avez besoin de gens pour transporter discrètement votre marchandise ? J'ai un bateau. Je peux faire ça aussi bien... mieux que mon prédécesseur. Alors, tu vois, on a vraiment pas de raison de devenir violents." C'était une perche tendue : à présent qu'il était question d'affaires, une conversatio ne pouvait qu'avoir lieu. Mais ce n'était que le début. "Pas de raison de changer un arrangement qui marche."
▬ Gasmask
Invité
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Fortune favors the bold
Aravar & Maddelen
« don't mess with the carta. and it's the same with me. »
Sans étonnement, l'inconnue n'est pas venue les mains vides, comme le témoigne sa hache sortie à temps. Ce n'est pourtant qu'une mesure de défense, elle ne semble pas être présente pour causer des problèmes... Ce qui reste à voir. Aravar ne baisse pas son arme mais écoute ce qu'elle a à dire. Son sourire n'en détache pas, il rigole même sans honte quand elle évoque l'empêchement permanent du Capitaine qu'ils étaient venu accueillir. Encore une écumeuse, donc ? Et peut-être responsable d'une mutinerie, ce qui l'amuserait bien, ou autre chose, elle ne précise pas. Ce que le bâtard remarque, en revanche, c'est sa confiance presque agaçante - et qui lui rappelle par ailleurs la sienne. Ses compagnons se regardent entre eux puis le regardent lui.
« Très bien... Maddie. » Son ton est partagé entre provocation et moquerie lorsqu'il lui rétorque non sans pointer un peu plus la hache en sa direction, mais pas de manière agressive - plutôt comme s'il la saluait avec celle-ci. « Le chef sera ravi d'apprendre ça, si tu te montres à la hauteur. En revanche je suis curieux, et nul doute qu'il le sera aussi. Tu l'as tué ? » Il met sans attendre les pieds dans le plat, sans crainte, considérant que lui et ses compagnons - mais surtout lui, sont clairement en position de force. Même si il serait bête de perdre aussi bêtement une nouvelle alliée. Ou remplaçante, au choix. Les circonstances de la mort du Capitaine écumeur l'intéresse, pour savoir si ils doivent s'attendre à le même genre de loyauté cachant un couteau dans le dos. D'un autre côté, c'est monnaie courante en bas de l'échelle. Et... en haut aussi, à bien y réfléchir.
Cette fois-ci Aravar lui fait un signe distinct, avec sa hache qu'il baisse ensuite, de le suivre. « Viens. » Ses deux acolytes ferment quant à eux la marche en marmonnant entre eux en ce qui concerne le sort qu'à dû subir le regretté Capitaine. L'écho résonne jusqu'aux oreilles du favori puis très probablement de l'écumeuse, suivi d'un deuxième qui émane de sa propre bouche ; « T'es bien petite, pour une humaine. » Et pas assez petite pour être naine. Le temps qu'ils longent les couloirs entremêlés, il ne se gêne pas pour éclaircir ce qui l'intrigue.
« Très bien... Maddie. » Son ton est partagé entre provocation et moquerie lorsqu'il lui rétorque non sans pointer un peu plus la hache en sa direction, mais pas de manière agressive - plutôt comme s'il la saluait avec celle-ci. « Le chef sera ravi d'apprendre ça, si tu te montres à la hauteur. En revanche je suis curieux, et nul doute qu'il le sera aussi. Tu l'as tué ? » Il met sans attendre les pieds dans le plat, sans crainte, considérant que lui et ses compagnons - mais surtout lui, sont clairement en position de force. Même si il serait bête de perdre aussi bêtement une nouvelle alliée. Ou remplaçante, au choix. Les circonstances de la mort du Capitaine écumeur l'intéresse, pour savoir si ils doivent s'attendre à le même genre de loyauté cachant un couteau dans le dos. D'un autre côté, c'est monnaie courante en bas de l'échelle. Et... en haut aussi, à bien y réfléchir.
Cette fois-ci Aravar lui fait un signe distinct, avec sa hache qu'il baisse ensuite, de le suivre. « Viens. » Ses deux acolytes ferment quant à eux la marche en marmonnant entre eux en ce qui concerne le sort qu'à dû subir le regretté Capitaine. L'écho résonne jusqu'aux oreilles du favori puis très probablement de l'écumeuse, suivi d'un deuxième qui émane de sa propre bouche ; « T'es bien petite, pour une humaine. » Et pas assez petite pour être naine. Le temps qu'ils longent les couloirs entremêlés, il ne se gêne pas pour éclaircir ce qui l'intrigue.
(c) DΛNDELION
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Aravar & Maddelen
I am a man of fortune and must seek my fortune. ▬ Captain Henry Every
On ne pouvait pas réellement parler d'accueil chaleureux, mais au moins, une communication était établie, et les nains du Carta l'invitaient à entrer pour parler à leur boss : c'était tout ce dont elle avait besoin. Qu'elle soit à la hauteur, elle n'en doutait pas : elle connaissait son affaire... et n'avait jamais douté d'elle-même, de toute façon.
Le nain principal, celui auquel elle parlait depuis le début, lui posa une question à propos du sort de son ancien capitaine. L'avait-elle tué ? Il est vrai qu'elle s'était elle-même exposée à ce genre de question en lui parlant d’empêchement permanent... Dans ce contexte, une telle formulation n'avait qu'une signification possible. "On a eu un désagrément", répondit-elle sans afficher aucune honte. "Donc ouais, je l'ai tué... avec mon équipage derrière moi pour me soutenir." Dans les faits, les choses ne s'étaient pas passées aussi simplement - une mutinerie n'était jamais une affaire facile et quelques bons marins étaient restés loyaux à leur capitaine jusqu'au bout, des hommes perdus dans la bataille reposant aujourd'hui au fond de la mer. C'était malheureux, mais il fallait bien passer par là... et malgré tout, elle avait assez d'hommes à elle pour fonctionner sans problème aujourd'hui. Quant à leur loyauté... Ce n'était pas une chose facile à obtenir dans un milieu tel que le leur, mais du moment qu'elle continuait à leur assurer le succès, ils resteraient bien à ses côtés.
Mais déjà, l'autre l'invitait à le suivre à travers le dédale du repère criminel. Elle s'empressa de le faire, non sans veiller à prendre note mentalement du trajet... Elle ne pouvait s’empêcher de regretter son bateau. Rester sous terre et éloignée de la mer pendant si longtemps lui semblait contre-nature.
Le nain du Carta n'avait cependant pas fini d'être curieux à son égard. Sa remarque la fit rire... Ce n'était pas la première fois que sa taille intriguait les gens. Après tout, son métissage était loin d'être commun. "C'est parce que j'en suis pas une", répliqua-t-elle, manifestement pas choquée par son manque de tact. Pourquoi l'aurait-elle été ? Il fallait appeler un chat un chat. "Ma mère était une naine. J'imagine que mon père aimait ça." Ses parents, elle s'en souvenait à peine - surtout son père qu'elle n'avait pas connu du tout. Elle n'avait pas de soucis à en parler, tout ça, c'était loin, et elle n'était pas du genre à verser dans le sentimentalisme. "J'dois dire que c'est plutôt sympa de visiter un endroit où je suis plus grande que la plupart des gens... Si c'était pas si loin de la mer, je m'installerais." Mensonges : même près de la mer, elle aurait préféré crevé que d'être immobilisée dans un endroit pareil - mais c'était juste une plaisanterie.
Elle continuait de suivre ses guides. Elle se demandait vaguement comment le chef en question la recevrait... Avec méfiance, sans doute, mais il devait aimer les profits pour se trouver où il se trouvait, alors il l'écouterait sans doute. "Hey. Gars. J'ai une autre offre à faire, en plus de l'ancien arrangement avec ton patron." Si elle tenait réellement à tester ses talents de négociatrice, elle ne pouvait pas venir les mains vides. "Tu lui annonceras ça, aussi ?"
Le nain principal, celui auquel elle parlait depuis le début, lui posa une question à propos du sort de son ancien capitaine. L'avait-elle tué ? Il est vrai qu'elle s'était elle-même exposée à ce genre de question en lui parlant d’empêchement permanent... Dans ce contexte, une telle formulation n'avait qu'une signification possible. "On a eu un désagrément", répondit-elle sans afficher aucune honte. "Donc ouais, je l'ai tué... avec mon équipage derrière moi pour me soutenir." Dans les faits, les choses ne s'étaient pas passées aussi simplement - une mutinerie n'était jamais une affaire facile et quelques bons marins étaient restés loyaux à leur capitaine jusqu'au bout, des hommes perdus dans la bataille reposant aujourd'hui au fond de la mer. C'était malheureux, mais il fallait bien passer par là... et malgré tout, elle avait assez d'hommes à elle pour fonctionner sans problème aujourd'hui. Quant à leur loyauté... Ce n'était pas une chose facile à obtenir dans un milieu tel que le leur, mais du moment qu'elle continuait à leur assurer le succès, ils resteraient bien à ses côtés.
Mais déjà, l'autre l'invitait à le suivre à travers le dédale du repère criminel. Elle s'empressa de le faire, non sans veiller à prendre note mentalement du trajet... Elle ne pouvait s’empêcher de regretter son bateau. Rester sous terre et éloignée de la mer pendant si longtemps lui semblait contre-nature.
Le nain du Carta n'avait cependant pas fini d'être curieux à son égard. Sa remarque la fit rire... Ce n'était pas la première fois que sa taille intriguait les gens. Après tout, son métissage était loin d'être commun. "C'est parce que j'en suis pas une", répliqua-t-elle, manifestement pas choquée par son manque de tact. Pourquoi l'aurait-elle été ? Il fallait appeler un chat un chat. "Ma mère était une naine. J'imagine que mon père aimait ça." Ses parents, elle s'en souvenait à peine - surtout son père qu'elle n'avait pas connu du tout. Elle n'avait pas de soucis à en parler, tout ça, c'était loin, et elle n'était pas du genre à verser dans le sentimentalisme. "J'dois dire que c'est plutôt sympa de visiter un endroit où je suis plus grande que la plupart des gens... Si c'était pas si loin de la mer, je m'installerais." Mensonges : même près de la mer, elle aurait préféré crevé que d'être immobilisée dans un endroit pareil - mais c'était juste une plaisanterie.
Elle continuait de suivre ses guides. Elle se demandait vaguement comment le chef en question la recevrait... Avec méfiance, sans doute, mais il devait aimer les profits pour se trouver où il se trouvait, alors il l'écouterait sans doute. "Hey. Gars. J'ai une autre offre à faire, en plus de l'ancien arrangement avec ton patron." Si elle tenait réellement à tester ses talents de négociatrice, elle ne pouvait pas venir les mains vides. "Tu lui annonceras ça, aussi ?"
▬ Gasmask
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