We need to talk about this | ft. Bastian & Fëanor
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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We need to talk about this
Arda & Bastian & Fëanor
Attack is the secret of defense; defense is the planning of an attack. ▬ Sun Tzu
Arda marchait, un papier enroulé sur lui même à la main, avec la démarche décidée d'une femme qui savait où elle allait et qu'il ne fallait pas interrompre en chemin.
Elle avait reçu une lettre, même pas vingt minutes plus tôt - une lettre venue de Kirkwall. Voilà plusieurs mois que l'Inquisition et la Rébellion mage échangaient messages et informations - une collaboration étroite qui avait même culminé dans l'attaque de la Flèche Blanche, avec le résultat qu'on lui avait connu. Les deux factions semblaient avoir beaucoup en commun et tout à gagner à rester soudées, même si Arda ne pouvait s’empêcher de se demander si cette association ne risquait pas de donner une mauvaise (plus mauvaise ?) réputation à l'Inquisition renaissante... Enfin, ce n'était pas à elle de s'en préoccuper : et d'un point de vue purement personnel, il fallait avouer qu'elle aimait travailler avec Iris Seiel, dont elle avait déjà reçu plusieurs missives fort intéressantes.
Habituellement, elle attendait les réunions stratégiques habituels avec ses pairs pour parler de ses lectures. Cette lettre-ci, cependant, méritait qu'on en discute tout de suite : elle confirmait une rumeur dont Iris, la nouvelle Archimage de Kirkwall, surveillait depuis qu'elle avait été libérée des geôles du templier Seneca. Une nouvelle sorte de lyrium, disait-on... La dernière fois dont on avait entendu parler de ce genre de chose, c'était plus d'un siècle auparavant... et à en croire les livres d'histoire, il y avait de quoi s'inquiéter.
Elle ne pouvait pas en parler directement avec l'Inquisiteur, bien sûr. Après son assassinat manqué, il était toujours alité, et pour ainsi dire incapable d'assurer ses fonctions... Elle espérait quand même pouvoir rencontrer le reste de ses conseillers - Ser Howe, peut-être, et surtout Bastian Van Markham, son second, un ancien comme elle auquel elle avait appris à faire confiance. Avec la trahison de Draco Pentaghast, il devenait facile de douter de la loyauté des gens - ça ne l'aurait pas surprise que certains doutent de sa loyauté à elle... L'ancien écumeur, cependant, semblait réellement acquis à la cause... Arda pouvait apprécier cela. Ou au moins, trouver ça utile.
Elle frissonna en traversant les couloirs la menant vers sa destination, resserant sa cape bleu sombre autour d'elle quand elle sentit passer un courant d'air. Il faisait frais, même à l'intérieur de la forteresse - il lui semblait qu'il faisait froid tout le temps, à Ferelden. Elle n'avait jamais énormément aimé ce pays, il fallait l'avouer... Que ce soit Fort Céleste ou Therinfall, l'Inquisition avait toujours eu un don pour s'installer dans des chateaux franchement inhospitaliers, du moins aux yeux de la maître espionne. Et pourtant, elle était quand même venue... Elle avait à peine eu le temps de regretter sa demeure à Tevinter, depuis son retour. Elle n'avait pas de regrets. Elle se demandait si sa jeune protégée s'habituait elle aussi à ces nouvelles circonstances...
Enfin, elle arriva en face de la salle qu'elle cherchait - celle qui leur servait généralement à parler stratégie, et qu'on aurait pu qualifier de "salle de guerre" bien qu'Arda elle-même juge le terme un peu ridicule. Elle avait bien demandé à son apprentie d'aller prévenir les principaux concernés de cette réunion : avec un peu de chance, ils seraient déjà là... Elle fit son entrée.
-"Mes amis - Nous avons des nouvelles..."
Ton sérieux, et même pas de salutations en entrant - elle désirait entrer directement dans le vif du sujet. Elle jeta un coup d’œil aux personnes présentes dans la salle, et s'interrompit un instant. Pas de Marian Howe à l'horizon... mais Bastian était bien là, ainsi que Fëanor Halveri, cet elfe dalatien qui avait lui aussi été membre de l'Inquisition avant sa précédente dissolution. Elle haussa un sourcil - que faisait-il ici ? - mais n'en dit rien de plus... Un mage pouvait être utile dans cette discussion, était-ce pour cela que Bastian l'avait invité à les rejoindre ? Ou y avait-il une autre raison ?
-"...Des nouvelles de Kirkwall", continua-t-elle. "Je viens de recevoir un message... préoccupant, si je puis dire, de nos alliés mages. Quelque chose dont nous devrions discuter sans attendre...". Elle posa la lettre sur la table, gardant une main dessus pour l’aplatir. "J'ai également invité Ser Howe à nous rejoindre, mais elle n'est manifestement pas encore là. C'est regrettable, mais il sera toujours possible de la mettre au courant plus tard... Nous pouvons commencer ?" Elle leva ls yeux vers l'humain, l'air interrogateur, désignant d'un bref geste de tête le dalatien. Elle n'avait jamais eu des raisons de douter de la loyauté de l'elfe, mais elle tenait quand même à s'assurer qu'il avait une bonne raison d'être là.
Elle avait reçu une lettre, même pas vingt minutes plus tôt - une lettre venue de Kirkwall. Voilà plusieurs mois que l'Inquisition et la Rébellion mage échangaient messages et informations - une collaboration étroite qui avait même culminé dans l'attaque de la Flèche Blanche, avec le résultat qu'on lui avait connu. Les deux factions semblaient avoir beaucoup en commun et tout à gagner à rester soudées, même si Arda ne pouvait s’empêcher de se demander si cette association ne risquait pas de donner une mauvaise (plus mauvaise ?) réputation à l'Inquisition renaissante... Enfin, ce n'était pas à elle de s'en préoccuper : et d'un point de vue purement personnel, il fallait avouer qu'elle aimait travailler avec Iris Seiel, dont elle avait déjà reçu plusieurs missives fort intéressantes.
Habituellement, elle attendait les réunions stratégiques habituels avec ses pairs pour parler de ses lectures. Cette lettre-ci, cependant, méritait qu'on en discute tout de suite : elle confirmait une rumeur dont Iris, la nouvelle Archimage de Kirkwall, surveillait depuis qu'elle avait été libérée des geôles du templier Seneca. Une nouvelle sorte de lyrium, disait-on... La dernière fois dont on avait entendu parler de ce genre de chose, c'était plus d'un siècle auparavant... et à en croire les livres d'histoire, il y avait de quoi s'inquiéter.
Elle ne pouvait pas en parler directement avec l'Inquisiteur, bien sûr. Après son assassinat manqué, il était toujours alité, et pour ainsi dire incapable d'assurer ses fonctions... Elle espérait quand même pouvoir rencontrer le reste de ses conseillers - Ser Howe, peut-être, et surtout Bastian Van Markham, son second, un ancien comme elle auquel elle avait appris à faire confiance. Avec la trahison de Draco Pentaghast, il devenait facile de douter de la loyauté des gens - ça ne l'aurait pas surprise que certains doutent de sa loyauté à elle... L'ancien écumeur, cependant, semblait réellement acquis à la cause... Arda pouvait apprécier cela. Ou au moins, trouver ça utile.
Elle frissonna en traversant les couloirs la menant vers sa destination, resserant sa cape bleu sombre autour d'elle quand elle sentit passer un courant d'air. Il faisait frais, même à l'intérieur de la forteresse - il lui semblait qu'il faisait froid tout le temps, à Ferelden. Elle n'avait jamais énormément aimé ce pays, il fallait l'avouer... Que ce soit Fort Céleste ou Therinfall, l'Inquisition avait toujours eu un don pour s'installer dans des chateaux franchement inhospitaliers, du moins aux yeux de la maître espionne. Et pourtant, elle était quand même venue... Elle avait à peine eu le temps de regretter sa demeure à Tevinter, depuis son retour. Elle n'avait pas de regrets. Elle se demandait si sa jeune protégée s'habituait elle aussi à ces nouvelles circonstances...
Enfin, elle arriva en face de la salle qu'elle cherchait - celle qui leur servait généralement à parler stratégie, et qu'on aurait pu qualifier de "salle de guerre" bien qu'Arda elle-même juge le terme un peu ridicule. Elle avait bien demandé à son apprentie d'aller prévenir les principaux concernés de cette réunion : avec un peu de chance, ils seraient déjà là... Elle fit son entrée.
-"Mes amis - Nous avons des nouvelles..."
Ton sérieux, et même pas de salutations en entrant - elle désirait entrer directement dans le vif du sujet. Elle jeta un coup d’œil aux personnes présentes dans la salle, et s'interrompit un instant. Pas de Marian Howe à l'horizon... mais Bastian était bien là, ainsi que Fëanor Halveri, cet elfe dalatien qui avait lui aussi été membre de l'Inquisition avant sa précédente dissolution. Elle haussa un sourcil - que faisait-il ici ? - mais n'en dit rien de plus... Un mage pouvait être utile dans cette discussion, était-ce pour cela que Bastian l'avait invité à les rejoindre ? Ou y avait-il une autre raison ?
-"...Des nouvelles de Kirkwall", continua-t-elle. "Je viens de recevoir un message... préoccupant, si je puis dire, de nos alliés mages. Quelque chose dont nous devrions discuter sans attendre...". Elle posa la lettre sur la table, gardant une main dessus pour l’aplatir. "J'ai également invité Ser Howe à nous rejoindre, mais elle n'est manifestement pas encore là. C'est regrettable, mais il sera toujours possible de la mettre au courant plus tard... Nous pouvons commencer ?" Elle leva ls yeux vers l'humain, l'air interrogateur, désignant d'un bref geste de tête le dalatien. Elle n'avait jamais eu des raisons de douter de la loyauté de l'elfe, mais elle tenait quand même à s'assurer qu'il avait une bonne raison d'être là.
▬ Gasmask
- Spoiler:
Ce post est assez pourri mais eh
(sorry)
- ▲ MESSAGES : 114
▲ OCCUPATION : MAÎTRE ESPION DE L'INQUISITION
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : C'EST UNE TRÈS BONNE ESPIONNE AVEC DES TALENTS EN DISCRÉTION, OBSERVATION, AGILITÉ, MANIPULATION ET MENSONGE. ELLE POSSÈDE ÉGALEMENT UN RÉSEAU DE CONTACTS ÉTENDU À TRAVERS THÉDAS, C'EST TOUJOURS PRATIQUE.
▲ LOCALISATION : A THERINFAL, OU AVEC L'INQUISITION
Arda
The Spymaster
We need to
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Bastian & Arda & Fëanor
« Leadership - leadership is about taking responsibility, not making excuses. »
La charge de second de l'Inquisiteur est un boulot à temps plein. Un vrai pêle-mêle de responsabilités diverses et variées qui en feraient fuir plus d'un, car c'est là tout l'art : dénicher la solution la plus adaptée à chacune des problématiques qui se présentent. Pas se désister à chaque fois que c'est la merde. En l'occurrence, dans l'état actuel des choses, c'est la merde. Depuis que l'Inquisiteur est inapte à remplir ses fonctions, depuis l'assaut de la Flèche Blanche ; même si le décès de Faustine V est une grande victoire, les retombées derrière n'en sont pas moins puissantes. Le travail est loin d'être terminé, comme le prouve notamment leur alliance fructueuse avec la Rébellion des mages.
Même si une fois encore, sans Gwenaël, certains points à régler sont plus problématiques que d'autres. Il faut bien que quelqu'un tranche quand personne n'arrive à une entente. Sans cette personne, c'est plus long. Certes, le Van Markham remplace son frère sans sang dans cette mission mais si la majorité l'emporte contre lui, inutile de faire du forcing. Comme pour la condamnation du traître Pentaghast qui traîne et qui attendra probablement que l'Inquisiteur soit définitivement remis sur pied. Il est évident que même avec toute la bonne volonté du monde - et vous vous en doutez, Bastian en a à revendre... il ne sera jamais neutre en ce qui concerne son sort. Mais heureusement, il y a d'autres affaires à penser pour qu'il ne passe pas son temps à ruminer là dessus. Et il n'est pas seul : bien entouré de Arda ainsi que Bayek sur lesquels il est certain de pouvoir compter, quand bien même ils ne sont pas d'accord sur tout. Ser Howe également, mais il ne bosse pas avec elle depuis aussi longtemps.
C'est justement avec l'un d'entre eux qu'il se trouve - Bayek plus exactement, avec Fëanor juste à côté, quand l'apprentie de Arda leur tombe dessus pour les convier à la salle de réunion au plus vite. Visiblement, elle a quelque chose d'important à dire. Au plus vite. Si la convocation concerne surtout Bastian, l'ambassadeur décide tout de même de lui confier le jeune elfe dans les pattes, faute de pouvoir s'y rendre - une autre priorité l'appelle dans l'heure. C'est malin, ça.
Voilà pour quelle raison le Clabaud invite en ruminant Fëanor à le suivre jusqu'à la salle de réunion, le pas vif. « Traîne pas. » Ils arrivent les premiers, sans aucune trace de Howe ni même de Arda. Pile quand il s'apprête à ouvrir la gueule à ce sujet, cette dernière fait irruption d'un air pressé, lui coupant l'herbe sous le pied. Bastian ne blâme pas son manque de politesse - il n'est pas mieux et écoute plutôt que de faire une réflexion, tout autant sérieux. Des nouvelles de Kirkwall, reste à savoir si elles sont bonnes ou mauvaises. Sûrement la seconde, si c'est si urgent ? Face à l'œillade significative de la naine concernant son accompagnant, et surtout sa demande, il ne passe pas par quatre chemins. « Si ça ne peut pas attendre, voyons ça maintenant. Au pire, Ser Howe arrivera en plein milieu ou nous lui retransmettrons après. Et lui, Bayek a insisté pour qu'il vienne à sa place. » A son tour de faire un signe de tête vers le concerné, les deux paluches calées contre la table.
« Vu l'urgence, j'imagine que ce ne sont pas de bonnes nouvelles qui nous viennent de Kirkwall ? Ne fais pas durer le suspens plus longtemps. » Son regard se pose avec attention sur la lettre dans les mains d'Arda, curieux d'en connaître le contenu. A l'envers, à cette distance, il reconnaît uniquement la signature de Iris en bas, mais impossible de déchiffrer le reste.
Même si une fois encore, sans Gwenaël, certains points à régler sont plus problématiques que d'autres. Il faut bien que quelqu'un tranche quand personne n'arrive à une entente. Sans cette personne, c'est plus long. Certes, le Van Markham remplace son frère sans sang dans cette mission mais si la majorité l'emporte contre lui, inutile de faire du forcing. Comme pour la condamnation du traître Pentaghast qui traîne et qui attendra probablement que l'Inquisiteur soit définitivement remis sur pied. Il est évident que même avec toute la bonne volonté du monde - et vous vous en doutez, Bastian en a à revendre... il ne sera jamais neutre en ce qui concerne son sort. Mais heureusement, il y a d'autres affaires à penser pour qu'il ne passe pas son temps à ruminer là dessus. Et il n'est pas seul : bien entouré de Arda ainsi que Bayek sur lesquels il est certain de pouvoir compter, quand bien même ils ne sont pas d'accord sur tout. Ser Howe également, mais il ne bosse pas avec elle depuis aussi longtemps.
C'est justement avec l'un d'entre eux qu'il se trouve - Bayek plus exactement, avec Fëanor juste à côté, quand l'apprentie de Arda leur tombe dessus pour les convier à la salle de réunion au plus vite. Visiblement, elle a quelque chose d'important à dire. Au plus vite. Si la convocation concerne surtout Bastian, l'ambassadeur décide tout de même de lui confier le jeune elfe dans les pattes, faute de pouvoir s'y rendre - une autre priorité l'appelle dans l'heure. C'est malin, ça.
Voilà pour quelle raison le Clabaud invite en ruminant Fëanor à le suivre jusqu'à la salle de réunion, le pas vif. « Traîne pas. » Ils arrivent les premiers, sans aucune trace de Howe ni même de Arda. Pile quand il s'apprête à ouvrir la gueule à ce sujet, cette dernière fait irruption d'un air pressé, lui coupant l'herbe sous le pied. Bastian ne blâme pas son manque de politesse - il n'est pas mieux et écoute plutôt que de faire une réflexion, tout autant sérieux. Des nouvelles de Kirkwall, reste à savoir si elles sont bonnes ou mauvaises. Sûrement la seconde, si c'est si urgent ? Face à l'œillade significative de la naine concernant son accompagnant, et surtout sa demande, il ne passe pas par quatre chemins. « Si ça ne peut pas attendre, voyons ça maintenant. Au pire, Ser Howe arrivera en plein milieu ou nous lui retransmettrons après. Et lui, Bayek a insisté pour qu'il vienne à sa place. » A son tour de faire un signe de tête vers le concerné, les deux paluches calées contre la table.
« Vu l'urgence, j'imagine que ce ne sont pas de bonnes nouvelles qui nous viennent de Kirkwall ? Ne fais pas durer le suspens plus longtemps. » Son regard se pose avec attention sur la lettre dans les mains d'Arda, curieux d'en connaître le contenu. A l'envers, à cette distance, il reconnaît uniquement la signature de Iris en bas, mais impossible de déchiffrer le reste.
(c) DΛNDELION
Invité
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Bastian & Arda & Fëanor
«When thinking about life, remember this: no amount of guilt can change the past, and no amount of anxiety can change the future.»
Depuis son retour au sein de l'Inquisition, Fëanor a du mal à se trouver une place qui lui convienne. S'il se sent parfaitement à l'aise dans son nouveau rôle d'apprenti diplomate, et que le fait de s'être vu attribuer la suite des recherches de Falathar concernant de vieux documents dalatiens lui inspire une certaine fierté et le tient occupé une bonne partie de ses nuits, il y a toujours quelque chose pour le déranger. Un peu comme s'il avait une écharde plantée quelque part, sans savoir où précisément. Ce qui rend la chose quelque peu compliquée.
Alors certes, la présence toute fraîche de l'esprit de compassion en lui parvient à apaiser cette sensation... La plupart du temps. Méritant amplement son nom, il tente de faire de son mieux pour que le jeune dalatien remonte la pente au bas de laquelle il l'a trouvé, assiégé par une bande de charognards démoniaques. Mais la tâche est plus complexe qu'il ne l'avait estimé.
Avec un soupir, l'elfe reporte son attention sur les ouvrages qu'il classe sur une étagère, juste derrière Bayek et Bastian qui échangent sur quelque problème dont il préfère se tenir à bonne distance. Ses pensées sont déjà bien trop tourmentées par l'état de Gwenaël, qui le ronge de l'intérieur. Si l'Inquisiteur était mort... Non. N'y pense pas. Nouveau soupir... Puis l'une de ses oreilles tique. Pardon ? Comment ça, emmène Fëanor, ce sera instructif ? Et lui n'a pas son mot à dire ? ... A l'évidence, non. Un fait qui a l'air d'enchanter encore moins le Van Markham que le Halveri. Celui-ci se contente de lever les yeux au ciel tout en lui emboîtant le pas après avoir déposé sa pile de livres sur la première table venue. Cela ne sert à rien de répliquer quoi que ce soit. Hormis peut-être agacer l'homme, ce qu'il ne tient pas plus que cela à faire.
De son côté, Fëanor reste silencieux, les bras croisés. Le regard que lui lance le maître espion ne lui plaît pas particulièrement, mais c'est surtout ce qu'il sous-entend qui le froisse. L'Inquisition est à ses yeux ce qui s'approche d'un foyer depuis de nombreuses années à présent. Qu'on puisse envisager qu'il ne soit pas digne de confiance le contrarie. Cependant, il ne relève pas. A quoi bon ?
Pour l'instant, n'ayant rien à apporter d'utile, le dalatien préfère conserver le silence et rester attentif à ce qui va suivre.
Alors certes, la présence toute fraîche de l'esprit de compassion en lui parvient à apaiser cette sensation... La plupart du temps. Méritant amplement son nom, il tente de faire de son mieux pour que le jeune dalatien remonte la pente au bas de laquelle il l'a trouvé, assiégé par une bande de charognards démoniaques. Mais la tâche est plus complexe qu'il ne l'avait estimé.
Avec un soupir, l'elfe reporte son attention sur les ouvrages qu'il classe sur une étagère, juste derrière Bayek et Bastian qui échangent sur quelque problème dont il préfère se tenir à bonne distance. Ses pensées sont déjà bien trop tourmentées par l'état de Gwenaël, qui le ronge de l'intérieur. Si l'Inquisiteur était mort... Non. N'y pense pas. Nouveau soupir... Puis l'une de ses oreilles tique. Pardon ? Comment ça, emmène Fëanor, ce sera instructif ? Et lui n'a pas son mot à dire ? ... A l'évidence, non. Un fait qui a l'air d'enchanter encore moins le Van Markham que le Halveri. Celui-ci se contente de lever les yeux au ciel tout en lui emboîtant le pas après avoir déposé sa pile de livres sur la première table venue. Cela ne sert à rien de répliquer quoi que ce soit. Hormis peut-être agacer l'homme, ce qu'il ne tient pas plus que cela à faire.
De son côté, Fëanor reste silencieux, les bras croisés. Le regard que lui lance le maître espion ne lui plaît pas particulièrement, mais c'est surtout ce qu'il sous-entend qui le froisse. L'Inquisition est à ses yeux ce qui s'approche d'un foyer depuis de nombreuses années à présent. Qu'on puisse envisager qu'il ne soit pas digne de confiance le contrarie. Cependant, il ne relève pas. A quoi bon ?
Pour l'instant, n'ayant rien à apporter d'utile, le dalatien préfère conserver le silence et rester attentif à ce qui va suivre.
(c) DΛNDELION
- ▲ MESSAGES : 115
▲ OCCUPATION : Apprenti diplomate
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Magie Entropique & Enchantement (expert) - Magie Spirituelle (novice) - Combat au bâton et auto-défense (moyen)
▲ LOCALISATION : Therinfal le plus souvent
Fëanor Halveri
I think I'd rather die
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Arda & Bastian & Fëanor
Attack is the secret of defense; defense is the planning of an attack. ▬ Sun Tzu
Arda était une femme qui avait appris à oublier les règles de politesse quand elles ne lui servaient pas. Oh, bien sûr, être cajoleur et mièvre pouvait servir quand il s'agissait de cajoler quelqu'un, mais face à deux personnes sensées être déjà dans son camp, et avec une situation pressante à régler, de telles pertes de temps n'étaient pas nécessaires. Et puis, qu'y pouvait-elle ? Elle n'était pas là pour être aimée.
L'elfe, cependant, avait bel et bien une raison d'être là. C'était Bayek qui l'avait envoyé, faute de pouvoir participer à la réunion lui-même... Un membre du conseil en moins, c'était fâcheux, mais elle estimait pouvoir lui faire confiance pour se mettre au courant de tout le nécessaire plus tard. Le sujet du jour ne le concernait peut-être pas directement son rôle d'ambassadeur, mais elle était certaine qu'il y avait des points dans cette histoire pour dont un diplomate devait tenir compte... Dans tous les cas, Fëanor pouvait bien lui servir de représentant, pour l'heure. "Très bien", déclara-t-elle, sans montrer de signe d'approuver ou de désapprouver de la situation. Sans s'excuser de sa méfiance, elle adressa quand même au dalatien un léger signe de tête, presque une salutation. Et puisque Ser Howe n'était toujours pas là, comme l'avait dit Van Markham, ils pouvaient tout aussi bien commen -
-"Lady Arda. Désolée." La porte s'était ouverte doucement, et la jeune Inaya s'était glissée dans la seule, presque sans se faire remarquer. C'était l'une des choses qui avaient plu à Arda chez la jeune femme, et qui l'avaient convaincue de lui proposer un rôle d'apprentie : elle était discrète, une excellente qualité pour un espion. "J'ai trouvé Ser Howe, mais elle n'a pas pu me suivre. Elle est occupée... avec ses troupes."
-"Et bien, voilà qui règle les choses." La naine soupira, témoignant d'un certain agacement. Deux absents ? Peut-être Fëanor devrait-il leur faire un compte rendu à tous les deux. Encore que la naine préférait se charger de mettre la guerrière au courant elle-même... Elle appréciait cette femme, et était un peu déçue de ne pas pouvoir discuter avec elle directement. "Merci, Inaya. Tu peux partir." Elle s'imaginait que la jeune femme allait peut-être les espionner derrière la porte. C'était quelque chose qu'elle encourageait. Il était toujours important de rester au courant, impliqué dans tout... Et rien de ce qui se dirait ici ne devrait être secret pour elle.
Enfin, ils furent à nouveau seuls. Le Clabaud devait commencer à franchement s'impatienter - et Arda aussi, bien qu'elle le montre peu : elle commença donc sans plus attendre. "J'ignore si on peut parler de bonne ou de mauvaise nouvelle, disons simplement que c'est... un développement. Vous vous souvenez de madame Seiel, bien sûr - de son témoignage à propos des expérience du templier Senecca." Elle regarda les deux autres - le cas de l'Archimage de Kirkwall avait déjà été bien discuté depuis la mort de la Divine. "Eh bien, concernant ses inquiétudes, nos pistes ont donné quelque chose. Des rumeurs, des mouvements, une concentration de templiers dans les Marches Libres... Il semblerait que Senecca soit bel et bien en train de prévoir quelque chose, et de continuer ses expériences sur une forme alternative de lyrium... Nous n'avons pas encore l'endroit exact, mais ça ne saurait tarder. Et c'est légitime : j'ai des gens sur place qui en témoignent."
Elle lâcha la lettre sur la table, la laissant à la disposition de quiconque voudrait la lire pour lui même. Elle se mit à marcher lentement le long de la table, continuant de parler. "Il y a autre chose. Ce lyrium... Quand j'en ai entendu parler, j'ai supposé qu'il s'agissait de lyrium rouge, comme celui qui a fait tant de dégâts au siècle passé." Cette fameuse forme corrompue de lyrium était devenue légendaire chez les nains du Carta, surtout ceux de la surface, semblait-il. Elle-même, à une époque, avait rêvé de mettre la main dessus. Ca lui avait semblé évident, quand Iris avait décrit ses expériences, que c'était de ça qu'il s'agissait... "Sauf que, selon plusieurs sources... Dont un de ces templiers que nous avons interrogé... Ce ne serait pas le cas. Ce serait une autre forme de lyrium. Pourpre." Peut-être était-ce son expérience personnelle dans le Carta qui rendait cette nouvelle si incroyable à ses yeux. Qu'une troisième sorte de lyrium existe sans qu'elle en ai jamais entendu parler était choquant, et elle avait toujours un peu de mal à y croire malgré les preuves. L'idée était à la fois dérangeante et fascinante, et peut-être, malgré tout ce qui avait changé dans sa vie, y avait-il toujours une petite dose d'envie en elle. "Iris a bel et bien réussi à se procurer quelques échantillons, trois fois rien, mais elle n'a pas osé nous les envoyer par courier. La substance est très volatile... Même à Kirkwall, elle est difficile à contenir. Ils sont préoccupés, là-bas." Et elle-même l'était aussi : ça se voyait. Elle cessa de marcher et se tourna vers les deux autres, les invitant à s'exprimer.
L'elfe, cependant, avait bel et bien une raison d'être là. C'était Bayek qui l'avait envoyé, faute de pouvoir participer à la réunion lui-même... Un membre du conseil en moins, c'était fâcheux, mais elle estimait pouvoir lui faire confiance pour se mettre au courant de tout le nécessaire plus tard. Le sujet du jour ne le concernait peut-être pas directement son rôle d'ambassadeur, mais elle était certaine qu'il y avait des points dans cette histoire pour dont un diplomate devait tenir compte... Dans tous les cas, Fëanor pouvait bien lui servir de représentant, pour l'heure. "Très bien", déclara-t-elle, sans montrer de signe d'approuver ou de désapprouver de la situation. Sans s'excuser de sa méfiance, elle adressa quand même au dalatien un léger signe de tête, presque une salutation. Et puisque Ser Howe n'était toujours pas là, comme l'avait dit Van Markham, ils pouvaient tout aussi bien commen -
-"Lady Arda. Désolée." La porte s'était ouverte doucement, et la jeune Inaya s'était glissée dans la seule, presque sans se faire remarquer. C'était l'une des choses qui avaient plu à Arda chez la jeune femme, et qui l'avaient convaincue de lui proposer un rôle d'apprentie : elle était discrète, une excellente qualité pour un espion. "J'ai trouvé Ser Howe, mais elle n'a pas pu me suivre. Elle est occupée... avec ses troupes."
-"Et bien, voilà qui règle les choses." La naine soupira, témoignant d'un certain agacement. Deux absents ? Peut-être Fëanor devrait-il leur faire un compte rendu à tous les deux. Encore que la naine préférait se charger de mettre la guerrière au courant elle-même... Elle appréciait cette femme, et était un peu déçue de ne pas pouvoir discuter avec elle directement. "Merci, Inaya. Tu peux partir." Elle s'imaginait que la jeune femme allait peut-être les espionner derrière la porte. C'était quelque chose qu'elle encourageait. Il était toujours important de rester au courant, impliqué dans tout... Et rien de ce qui se dirait ici ne devrait être secret pour elle.
Enfin, ils furent à nouveau seuls. Le Clabaud devait commencer à franchement s'impatienter - et Arda aussi, bien qu'elle le montre peu : elle commença donc sans plus attendre. "J'ignore si on peut parler de bonne ou de mauvaise nouvelle, disons simplement que c'est... un développement. Vous vous souvenez de madame Seiel, bien sûr - de son témoignage à propos des expérience du templier Senecca." Elle regarda les deux autres - le cas de l'Archimage de Kirkwall avait déjà été bien discuté depuis la mort de la Divine. "Eh bien, concernant ses inquiétudes, nos pistes ont donné quelque chose. Des rumeurs, des mouvements, une concentration de templiers dans les Marches Libres... Il semblerait que Senecca soit bel et bien en train de prévoir quelque chose, et de continuer ses expériences sur une forme alternative de lyrium... Nous n'avons pas encore l'endroit exact, mais ça ne saurait tarder. Et c'est légitime : j'ai des gens sur place qui en témoignent."
Elle lâcha la lettre sur la table, la laissant à la disposition de quiconque voudrait la lire pour lui même. Elle se mit à marcher lentement le long de la table, continuant de parler. "Il y a autre chose. Ce lyrium... Quand j'en ai entendu parler, j'ai supposé qu'il s'agissait de lyrium rouge, comme celui qui a fait tant de dégâts au siècle passé." Cette fameuse forme corrompue de lyrium était devenue légendaire chez les nains du Carta, surtout ceux de la surface, semblait-il. Elle-même, à une époque, avait rêvé de mettre la main dessus. Ca lui avait semblé évident, quand Iris avait décrit ses expériences, que c'était de ça qu'il s'agissait... "Sauf que, selon plusieurs sources... Dont un de ces templiers que nous avons interrogé... Ce ne serait pas le cas. Ce serait une autre forme de lyrium. Pourpre." Peut-être était-ce son expérience personnelle dans le Carta qui rendait cette nouvelle si incroyable à ses yeux. Qu'une troisième sorte de lyrium existe sans qu'elle en ai jamais entendu parler était choquant, et elle avait toujours un peu de mal à y croire malgré les preuves. L'idée était à la fois dérangeante et fascinante, et peut-être, malgré tout ce qui avait changé dans sa vie, y avait-il toujours une petite dose d'envie en elle. "Iris a bel et bien réussi à se procurer quelques échantillons, trois fois rien, mais elle n'a pas osé nous les envoyer par courier. La substance est très volatile... Même à Kirkwall, elle est difficile à contenir. Ils sont préoccupés, là-bas." Et elle-même l'était aussi : ça se voyait. Elle cessa de marcher et se tourna vers les deux autres, les invitant à s'exprimer.
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : MAÎTRE ESPION DE L'INQUISITION
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : C'EST UNE TRÈS BONNE ESPIONNE AVEC DES TALENTS EN DISCRÉTION, OBSERVATION, AGILITÉ, MANIPULATION ET MENSONGE. ELLE POSSÈDE ÉGALEMENT UN RÉSEAU DE CONTACTS ÉTENDU À TRAVERS THÉDAS, C'EST TOUJOURS PRATIQUE.
▲ LOCALISATION : A THERINFAL, OU AVEC L'INQUISITION
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Bastian & Arda & Fëanor
« Leadership - leadership is about taking responsibility, not making excuses. »
Bastian trouve Fëanor bien silencieux, aujourd'hui, en sa compagnie. Même depuis son retour, en vérité, et sans surprise il soupçonne que les récents événements avec Gwenaël l'ont d'autant plus emmuré. Il devrait peut-être faire un pas vers lui afin de le rassurer mais ce n'est pas habituel ni naturel envers lui. Puis, que lui dirait-il ? De son côté, même si il le cache facilement derrière son aigreur, le Van Markham n'a pas des pensées plus joyeuses qui gambadent dans sa tête. De plus, ce n'est certainement pas le bon moment. L'affaire urgente pour laquelle Arda l'a convoqué lui ainsi que les autres ne lui semble pas être de bon augure. Il espère néanmoins qu'il se trompe. Une bonne nouvelle de temps en temps, surtout depuis le décès de la Divine, ça leur changerait à l'Inquisition.
Et visiblement, Ser Howe ne compte pas les rejoindre pour cette réunion. Soit. Ils seront deux... Enfin, trois. « Oui. » Soupire en écho Bastian, n'accordant qu'un bref regard à Inaya qui tourne les talons pour sortir de la pièce. Maintenant, la Maître-Espionne n'a plus de raison de les faire languir plus longtemps que ça. Il tend son esgourde, légèrement frustré que cette dernière n'aille pas immédiatement à l'essentiel. Oui oui, il se souvient bien évidemment de Dame Seiel, l'Archimage de Kirkwall. Il opine assez lourdement du chef pour l'inviter à continuer, l'air peu patient. Enfin, ils entrent dans le vif du sujet. Le bras-droit de l'Inquisiteur fronce immédiatement les sourcils à l'évocation de Félix Sénéca et nouvelle forme de Lyrium dans la même phrase. Encore un Templier rongé par la folie, la connerie, ou les deux. Avant de répondre, il attend qu'elle termine de leur délivrer complètement ses informations. Il attrape même la missive pour la survoler, puis la laisse de nouveau à disposition si jamais le disciple de Bayek est intéressé. « C'est pas vrai. Ils n'apprennent jamais la leçon... » Bastian se remémore avoir déniché il y a quelques temps des témoignages écrits du siècle dernier en ce qui concerne le Lyrium Rouge. Sans oublier la tragédie à Kirkwall, à cette même période, avec l'ancienne Chevalier-Capitaine Mérédith.
« C'est peut-être mieux qu'elle ne nous ai rien envoyé. Je n'imagine pas s'ils étaient tombés dans d'autres mains lors du trajet, peu importe leur forme. » A titre plus personnel, Bastian ne sait pas s'il aurait aimé qu'une telle forme se promène ensuite dans les couloirs de l'Inquisition comme ça, surtout après la trahison de Draco. Son flair lui indique qu'il reste probablement un traître ou un allié de celui-ci qui traîne encore dans le coin. Il se trompe rarement. Après, c'est peut-être vraiment de la paranoïa.
« Il ne faut pas laisser traîner ça. Une fois que nous connaîtrons l'emplacement de sa base, je suggère que nous entrions directement en action. Ce n'est certainement pas l'unique repère, connaissant l'énergumène. » Ajoute-il, pensif, avant que son attention ne se tourne sur Fëanor. « Qu'est-ce que t'en penses ? » Il l'interroge sur un ton qui peut facilement sous-entendre "t'es là, autant que tu serves à quelque chose" et malheureusement, il ne prend pas de pincettes pour ce qui suit - probablement un sujet encore sensible pour le jeune mage. C'est tout Bastian. « Quand t'étais là bas, au Cercle, t'as remarqué un truc qui aurait pu te mettre la puce à l'oreille avec Félix ? » Sur le moment, il ne pense pas le heurter, et ça n'aurait jamais été son objectif. Non, il souhaite simplement savoir si maintenant que l'un des "plans" de Félix semble dévoilé, ils ne sont pas passés à côté de quelque chose depuis le début. Autant remonter aux sources, ou ce qui s'en rapproche. Au Cercle, donc, avant sa fuite.
Et visiblement, Ser Howe ne compte pas les rejoindre pour cette réunion. Soit. Ils seront deux... Enfin, trois. « Oui. » Soupire en écho Bastian, n'accordant qu'un bref regard à Inaya qui tourne les talons pour sortir de la pièce. Maintenant, la Maître-Espionne n'a plus de raison de les faire languir plus longtemps que ça. Il tend son esgourde, légèrement frustré que cette dernière n'aille pas immédiatement à l'essentiel. Oui oui, il se souvient bien évidemment de Dame Seiel, l'Archimage de Kirkwall. Il opine assez lourdement du chef pour l'inviter à continuer, l'air peu patient. Enfin, ils entrent dans le vif du sujet. Le bras-droit de l'Inquisiteur fronce immédiatement les sourcils à l'évocation de Félix Sénéca et nouvelle forme de Lyrium dans la même phrase. Encore un Templier rongé par la folie, la connerie, ou les deux. Avant de répondre, il attend qu'elle termine de leur délivrer complètement ses informations. Il attrape même la missive pour la survoler, puis la laisse de nouveau à disposition si jamais le disciple de Bayek est intéressé. « C'est pas vrai. Ils n'apprennent jamais la leçon... » Bastian se remémore avoir déniché il y a quelques temps des témoignages écrits du siècle dernier en ce qui concerne le Lyrium Rouge. Sans oublier la tragédie à Kirkwall, à cette même période, avec l'ancienne Chevalier-Capitaine Mérédith.
« C'est peut-être mieux qu'elle ne nous ai rien envoyé. Je n'imagine pas s'ils étaient tombés dans d'autres mains lors du trajet, peu importe leur forme. » A titre plus personnel, Bastian ne sait pas s'il aurait aimé qu'une telle forme se promène ensuite dans les couloirs de l'Inquisition comme ça, surtout après la trahison de Draco. Son flair lui indique qu'il reste probablement un traître ou un allié de celui-ci qui traîne encore dans le coin. Il se trompe rarement. Après, c'est peut-être vraiment de la paranoïa.
« Il ne faut pas laisser traîner ça. Une fois que nous connaîtrons l'emplacement de sa base, je suggère que nous entrions directement en action. Ce n'est certainement pas l'unique repère, connaissant l'énergumène. » Ajoute-il, pensif, avant que son attention ne se tourne sur Fëanor. « Qu'est-ce que t'en penses ? » Il l'interroge sur un ton qui peut facilement sous-entendre "t'es là, autant que tu serves à quelque chose" et malheureusement, il ne prend pas de pincettes pour ce qui suit - probablement un sujet encore sensible pour le jeune mage. C'est tout Bastian. « Quand t'étais là bas, au Cercle, t'as remarqué un truc qui aurait pu te mettre la puce à l'oreille avec Félix ? » Sur le moment, il ne pense pas le heurter, et ça n'aurait jamais été son objectif. Non, il souhaite simplement savoir si maintenant que l'un des "plans" de Félix semble dévoilé, ils ne sont pas passés à côté de quelque chose depuis le début. Autant remonter aux sources, ou ce qui s'en rapproche. Au Cercle, donc, avant sa fuite.
(c) DΛNDELION
Invité
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WE NEED TO
TALK ABOUT THIS
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Bastian & Arda & Fëanor
«When thinking about life, remember this: no amount of guilt can change the past, and no amount of anxiety can change the future.»
A défaut d'avoir quelque chose d'utile ou même d'intelligent à dire, le mage préfère encore garder ses lèvres closes. Il peut parfaitement se poser en observateur muet pour ensuite aller faire son rapport à Bayek, qui lui saurait quoi faire de ces informations. Même s'il apprend vite, ce n'est encore qu'un élève parfois peu sûr de ses compétences. Ainsi c'est à peine une oeillade curieuse qu'il adresse à l'apprentie d'Arda -Inaya, il faudra qu'il retienne son prénom- qui à peine entrée s'éclipse déjà. Une fois la pièce libérée de toute présence extérieure, le Maître Espion de l'Inquisition leur expose donc les raisons de cette réunion.
Celles-ci ne sont pas des moindres. Le coeur du dalatien manque un battement quand le nom de Felix Seneca est évoqué. Une sourde angoisse prend l'elfe par surprise. Heureusement l'Esprit en son sein s'empresse de piétiner ces braises jamais vraiment éteintes, ramenant son hôte à un semblant de calme. Il lui adresse un remerciement silencieux tandis qu'il se concentre à nouveau sur les paroles de la naine.
Ce monstre au service de la Chantrie qu'il a eu la chance de toujours voir seulement de loin fait encore parler de lui, dans les Marches Libres cette fois-ci. Pire encore ? Mais oui, c'est possible puisqu'il s'amuserait avec une nouvelle forme de lyrium. Et quand on sait de quoi est capable le lyrium rouge... Les Faiseurs leur viennent en aide. Pour une fois, le Halveri est d'accord avec Bastian ; heureusement que l'Archimage ne leur en a pas fait parvenir. Allez savoir ce qui aurait pu se passer... Therinfal a déjà eu son lot de catastrophes pour le moment, merci bien.
Alors que le jeune dalatien s'apprête à exposer son avis sur les possibles repaires de l'ancien Chevalier Capitaine, le Van Markham lui coupe l'herbe sous le pied. Violemment, lui semble-t-il. Cette fois-ci son coeur ne manque pas un battement, non ; il s'arrête durant quelques douloureux instants. En parallèle sa gorge et son estomac se nouent tandis qu'il a sensation que le sol se dérobe sous lui. Une crainte presque panique parfaitement irrationnelle, il en a bien conscience, gratte furieusement pour lui exploser en pleine face. Le regard soudain fuyant et probablement blanc comme un linge, Fëanor fait de son mieux pour ne pas craquer. Une nouvelle fois, c'est l'intervention de son compagnon de l'Immatériel qui lui sauve la mise. Son hôte parvient même à trouver suffisamment de courage pour relever le museau et prendre la parole.
- Ce que je peux dire, c'est que certaines nuits des mages disparaissaient. On se réveillait le matin, et ils... N'étaient plus là. Comme ça. On ne les revoyait jamais. Sa voix tremble un peu plus qu'il ne le voudrait, aussi prend-il une seconde pour rassembler encore davantage ses esprits et tente d'insuffler plus d'assurance dans ses propos. Les Templiers n'ont jamais voulu nous répondre, évidemment. J'ai essayé de fouiner par moi-même, mais impossible d'aller bien loin sans me faire remarquer. La dernière fois qu'ils m'ont mis la main dessus, ils ont menacé de m'apaiser si je me tenais pas tranquille, alors j'ai... J'ai arrêté. C'est idiot, mais sur le coup l'elfe en ressent une certaine honte. Peut-être Bastian et Arda le jugeraient-ils pour ça, et au fond cela ne l'étonnerait pas. Mais peuvent-ils réellement comprendre cette peur qui tenaille tous les mages ? Celle de se voir déposséder de tout ce qui vous définit comme un être pensant, avec une âme et des sentiments. Les Apaisés ne sont plus que des coquilles vides. Des mort-vivants qui déambulent comme des endormis. Un cauchemar. Ces Templiers sont forcément complices, mais à quel degrés... Peut-être qu'ils se doutaient de quelque chose mais fermaient les yeux, ou bien ils savaient tout et étaient complices avec une espèce de satisfaction sadique, j'en sais rien... Et franchement je crois que je veux pas savoir.
Vous êtes des mages, vous êtes des armes sur pattes. On ne peut pas vous traiter comme des humains, vous n'en êtes pas. Ces mots, il les a entendus plus d'une fois durant ses mois au sein du Cercle. Aujourd'hui encore, Fëanor tremble qu'un Templier tente de lui mettre la main dessus. Car ce qu'il est advenu de son phylactère, il l'ignore. Il pourrait très bien encore être en possession de la Chantrie, pour ce qu'il en sait...
Celles-ci ne sont pas des moindres. Le coeur du dalatien manque un battement quand le nom de Felix Seneca est évoqué. Une sourde angoisse prend l'elfe par surprise. Heureusement l'Esprit en son sein s'empresse de piétiner ces braises jamais vraiment éteintes, ramenant son hôte à un semblant de calme. Il lui adresse un remerciement silencieux tandis qu'il se concentre à nouveau sur les paroles de la naine.
Ce monstre au service de la Chantrie qu'il a eu la chance de toujours voir seulement de loin fait encore parler de lui, dans les Marches Libres cette fois-ci. Pire encore ? Mais oui, c'est possible puisqu'il s'amuserait avec une nouvelle forme de lyrium. Et quand on sait de quoi est capable le lyrium rouge... Les Faiseurs leur viennent en aide. Pour une fois, le Halveri est d'accord avec Bastian ; heureusement que l'Archimage ne leur en a pas fait parvenir. Allez savoir ce qui aurait pu se passer... Therinfal a déjà eu son lot de catastrophes pour le moment, merci bien.
Alors que le jeune dalatien s'apprête à exposer son avis sur les possibles repaires de l'ancien Chevalier Capitaine, le Van Markham lui coupe l'herbe sous le pied. Violemment, lui semble-t-il. Cette fois-ci son coeur ne manque pas un battement, non ; il s'arrête durant quelques douloureux instants. En parallèle sa gorge et son estomac se nouent tandis qu'il a sensation que le sol se dérobe sous lui. Une crainte presque panique parfaitement irrationnelle, il en a bien conscience, gratte furieusement pour lui exploser en pleine face. Le regard soudain fuyant et probablement blanc comme un linge, Fëanor fait de son mieux pour ne pas craquer. Une nouvelle fois, c'est l'intervention de son compagnon de l'Immatériel qui lui sauve la mise. Son hôte parvient même à trouver suffisamment de courage pour relever le museau et prendre la parole.
- Ce que je peux dire, c'est que certaines nuits des mages disparaissaient. On se réveillait le matin, et ils... N'étaient plus là. Comme ça. On ne les revoyait jamais. Sa voix tremble un peu plus qu'il ne le voudrait, aussi prend-il une seconde pour rassembler encore davantage ses esprits et tente d'insuffler plus d'assurance dans ses propos. Les Templiers n'ont jamais voulu nous répondre, évidemment. J'ai essayé de fouiner par moi-même, mais impossible d'aller bien loin sans me faire remarquer. La dernière fois qu'ils m'ont mis la main dessus, ils ont menacé de m'apaiser si je me tenais pas tranquille, alors j'ai... J'ai arrêté. C'est idiot, mais sur le coup l'elfe en ressent une certaine honte. Peut-être Bastian et Arda le jugeraient-ils pour ça, et au fond cela ne l'étonnerait pas. Mais peuvent-ils réellement comprendre cette peur qui tenaille tous les mages ? Celle de se voir déposséder de tout ce qui vous définit comme un être pensant, avec une âme et des sentiments. Les Apaisés ne sont plus que des coquilles vides. Des mort-vivants qui déambulent comme des endormis. Un cauchemar. Ces Templiers sont forcément complices, mais à quel degrés... Peut-être qu'ils se doutaient de quelque chose mais fermaient les yeux, ou bien ils savaient tout et étaient complices avec une espèce de satisfaction sadique, j'en sais rien... Et franchement je crois que je veux pas savoir.
Vous êtes des mages, vous êtes des armes sur pattes. On ne peut pas vous traiter comme des humains, vous n'en êtes pas. Ces mots, il les a entendus plus d'une fois durant ses mois au sein du Cercle. Aujourd'hui encore, Fëanor tremble qu'un Templier tente de lui mettre la main dessus. Car ce qu'il est advenu de son phylactère, il l'ignore. Il pourrait très bien encore être en possession de la Chantrie, pour ce qu'il en sait...
(c) DΛNDELION
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▲ OCCUPATION : Apprenti diplomate
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : Magie Entropique & Enchantement (expert) - Magie Spirituelle (novice) - Combat au bâton et auto-défense (moyen)
▲ LOCALISATION : Therinfal le plus souvent
Fëanor Halveri
I think I'd rather die
We need to talk about this
Arda & Bastian & Fëanor
Attack is the secret of defense; defense is the planning of an attack. ▬ Sun Tzu
La nouvelle préoccupait tout le monde, c'était évident. Félix Seneca était déjà assez inquiétant comme ça, alors avec un dangereux "lyrium pourpre" entre les mains, n'en parlons pas... Mais Arda, pour sa part, était surtout préoccupée par le nombre de questions que cette histoire impliquait.
Elle écouta le témoignage de Fëanor, qui était clairement toujours choqué par tout ce qu'il avait vécu durant son enfermement au Cercle. Sa voix tremblait... Un traumatisme justifié, ou une trop grande sensibilité ? La naine n'avait jamais été connue pour être particulièrement empathique, mais elle le laissa terminer à son rythme... L'interrompre aurait été contre productif, de toute façon.
Elle soupira brièvement. "Tu n'aurais probablement rien trouvé de plus", déclara-t-elle à la fin de sa prise de parole, en référence à sa tentative d'espionnage abandonnée. "Et tu aurais peut-être subis pire qu'un apaisement..." Une mage survivante sur qui savait combien de cobayes, ce n'était pas un superbe score. Et elle ne disait ni ça pour consoler ni pour traumatiser Fëanor encore plus : elle déclarait juste platement ce qu'elle pensait être vrai. Plus elle en apprenait, et plus elle se disait que leur ennemi était un maître de la dissimulation. Elle l'aurait presque admiré, s'il avait fait tout ça par appât du gain et pas par vulgaire fanatisme.
Réfléchissant à voix haute, elle reprit la parole, sans non plus faire attention au mage qui se trouvait juste là et que son discours risquait aussi de déranger.
-"Donc, pour résumer... Sénéca découvre, invente, que sais-je, un nouveau type de lyrium. Coup de chance, il a aussi une tour pleine de mages sur lesquels expérimenter. Des gens disparaissent dans la nuit. Personne ne pose de question..." Elle pouvait imaginer le scénario, les templiers sur place complices ou heureux de regarder de l'autre côté, les mensonges, les faux semblants, les menaces. Le système parfait, si on oubliait la morale... Mais la suite était plus difficile à expliquer. "Et puis Faustine déclare l'Oblitération du Cercle, et, quoi ? Il perd ses sujets de tests ? Ou en garde quelques uns, peut-être..." A ce stade, elle spéculait. Iris Seiel avait été épargnée : y en avait-il eu d'autres ? Personne d'autre n'avait été retrouvé dans la Flèche Blanche, mais sa destruction avait empêché toute réelle recherche de prendre place... Une autre frustration. Peut-être était-ce la destruction des preuves, et pas la mort de la Divine, qu'il avait visée avec cette explosion. "Jusqu'à ce que l'Inquisition attaque. Sénéca fuit, disgracié, accusé de meurtre... et quelques mois plus tard, il réapparaît dans les Marches avec le même type d'opération ? C'est... c'est plutôt incroyable, n'est-ce pas ?"
Et, quoi qu'on puisse dire d'autre sur le sujet, c'est vrai que c'était impressionnant. En ce moment, elle se demandait comment elle-même s'y serait prise... Déplacer une telle entreprise, avec une substance si dangereuse, et tout ça sans faire de vagues ? Il devait avoir eu des complices. Être passé par les tréfonds. Avoir payé des gens. Laissé des traces ?
Ou alors, il n'avait rien déplacé du tout. Il devait y avoir une source directe. Une veine ? Ou alors le créait-il lui-même ? Jamais dans le passé elle n'aurait même considéré l'idée de "manufacturer" une nouvelle forme de lyrium, mais en même temps, vu les circonstances, c'était une possibilité qu'elle gardait en tête.
Elle soupira : le sujet la frustrait. Le trafic de lyrium était sensé être une spécialité, pour elle... Elle aurait cru ne plus rien avoir à apprendre.
-"Vous voyez... Je garde toujours une oreille proche du Carta - surtout les branches surfaciennes. Et je n'ai jamais entendu le moindre bruit concernant ce lyrium pourpre. Même pas une petite rumeur... Sans le témoignage d'Iris, ne ne saurions peut-être toujours rien." C'était presque un aveu d'échec de sa part, ou en tout cas une preuve : Félix était doué, clairement. "Je - Il est primordial qu'on en apprenne plus." Elle était d'accord avec ses collègues : envoyer un échantillon de lyrium par courrier aurait été dangereux. Et pourtant, au fond d'elle, Arda le regrettait. Elle voulait voir cette chose de ses propres yeux.
Elle écouta le témoignage de Fëanor, qui était clairement toujours choqué par tout ce qu'il avait vécu durant son enfermement au Cercle. Sa voix tremblait... Un traumatisme justifié, ou une trop grande sensibilité ? La naine n'avait jamais été connue pour être particulièrement empathique, mais elle le laissa terminer à son rythme... L'interrompre aurait été contre productif, de toute façon.
Elle soupira brièvement. "Tu n'aurais probablement rien trouvé de plus", déclara-t-elle à la fin de sa prise de parole, en référence à sa tentative d'espionnage abandonnée. "Et tu aurais peut-être subis pire qu'un apaisement..." Une mage survivante sur qui savait combien de cobayes, ce n'était pas un superbe score. Et elle ne disait ni ça pour consoler ni pour traumatiser Fëanor encore plus : elle déclarait juste platement ce qu'elle pensait être vrai. Plus elle en apprenait, et plus elle se disait que leur ennemi était un maître de la dissimulation. Elle l'aurait presque admiré, s'il avait fait tout ça par appât du gain et pas par vulgaire fanatisme.
Réfléchissant à voix haute, elle reprit la parole, sans non plus faire attention au mage qui se trouvait juste là et que son discours risquait aussi de déranger.
-"Donc, pour résumer... Sénéca découvre, invente, que sais-je, un nouveau type de lyrium. Coup de chance, il a aussi une tour pleine de mages sur lesquels expérimenter. Des gens disparaissent dans la nuit. Personne ne pose de question..." Elle pouvait imaginer le scénario, les templiers sur place complices ou heureux de regarder de l'autre côté, les mensonges, les faux semblants, les menaces. Le système parfait, si on oubliait la morale... Mais la suite était plus difficile à expliquer. "Et puis Faustine déclare l'Oblitération du Cercle, et, quoi ? Il perd ses sujets de tests ? Ou en garde quelques uns, peut-être..." A ce stade, elle spéculait. Iris Seiel avait été épargnée : y en avait-il eu d'autres ? Personne d'autre n'avait été retrouvé dans la Flèche Blanche, mais sa destruction avait empêché toute réelle recherche de prendre place... Une autre frustration. Peut-être était-ce la destruction des preuves, et pas la mort de la Divine, qu'il avait visée avec cette explosion. "Jusqu'à ce que l'Inquisition attaque. Sénéca fuit, disgracié, accusé de meurtre... et quelques mois plus tard, il réapparaît dans les Marches avec le même type d'opération ? C'est... c'est plutôt incroyable, n'est-ce pas ?"
Et, quoi qu'on puisse dire d'autre sur le sujet, c'est vrai que c'était impressionnant. En ce moment, elle se demandait comment elle-même s'y serait prise... Déplacer une telle entreprise, avec une substance si dangereuse, et tout ça sans faire de vagues ? Il devait avoir eu des complices. Être passé par les tréfonds. Avoir payé des gens. Laissé des traces ?
Ou alors, il n'avait rien déplacé du tout. Il devait y avoir une source directe. Une veine ? Ou alors le créait-il lui-même ? Jamais dans le passé elle n'aurait même considéré l'idée de "manufacturer" une nouvelle forme de lyrium, mais en même temps, vu les circonstances, c'était une possibilité qu'elle gardait en tête.
Elle soupira : le sujet la frustrait. Le trafic de lyrium était sensé être une spécialité, pour elle... Elle aurait cru ne plus rien avoir à apprendre.
-"Vous voyez... Je garde toujours une oreille proche du Carta - surtout les branches surfaciennes. Et je n'ai jamais entendu le moindre bruit concernant ce lyrium pourpre. Même pas une petite rumeur... Sans le témoignage d'Iris, ne ne saurions peut-être toujours rien." C'était presque un aveu d'échec de sa part, ou en tout cas une preuve : Félix était doué, clairement. "Je - Il est primordial qu'on en apprenne plus." Elle était d'accord avec ses collègues : envoyer un échantillon de lyrium par courrier aurait été dangereux. Et pourtant, au fond d'elle, Arda le regrettait. Elle voulait voir cette chose de ses propres yeux.
▬ Gasmask
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▲ OCCUPATION : MAÎTRE ESPION DE L'INQUISITION
▲ COMPÉTENCES ET ARMES : C'EST UNE TRÈS BONNE ESPIONNE AVEC DES TALENTS EN DISCRÉTION, OBSERVATION, AGILITÉ, MANIPULATION ET MENSONGE. ELLE POSSÈDE ÉGALEMENT UN RÉSEAU DE CONTACTS ÉTENDU À TRAVERS THÉDAS, C'EST TOUJOURS PRATIQUE.
▲ LOCALISATION : A THERINFAL, OU AVEC L'INQUISITION
Arda
The Spymaster