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Lun 29 Mai - 11:56


Path of dreams

C'était comme basculer dans le vide, mais calmement, avec contrôle et calme, sans peur. Sentir autour de soi des énergies qu'aucun autre endroit ne laissait s'exprimer, avoir la magie pure frôler sa peau, n'y laissant que l'emprunte d'un frisson. Ouvrir les yeux sur ce que même un rêve ne pouvait avoir de détails mais que la réalité n'était pas capable d'inventer. Se réveiller dans l'immatériel et savoir qu'on y était, y contrôler ses mouvements, choisir ce que l'on y ferait, tout cela était un don peu commun. Rares sont ceux qui marchent à travers le voile et s'en souviennent. Ou y survivent, tout simplement. Fenara faisait partie de la minorité à être capable de parcourir la terre des Esprits, ou l'antre des démons, dépendant du point de vue que l'on prenait. Les dalatiens pensaient qu'il n'existait pas de bons esprits, Fenara n'était pas d'accord. Ce n'était pas une question de bien et de mal; le monde, autant éveillé qu'à travers le voile, n'était pas simplifiable entre le noir et le blanc. Rien de ce qui n'existait était aussi manichéen. Aussi, la compagnie des esprits n'était pas quelque chose qu'elle craignait, au contraire, elle la recherchait. Le savoir qu'ils pouvaient apporter, leur manière de concevoir, l'inspiration qu'ils étaient capables d'offrir n'avaient de limites que celle qu'on décidait d'y imposer. Ainsi on pouvait autant apprendre d'un esprit du choix que d'un démon du désir, tant est qu'on y gardait son indépendance et du recul, comme dans absolument tout.

Regardant ruines et pierres flottantes, évitant les veines de lyrium, les flaques étranges, grimpant sur une roche, changeant complètement la gravité précédente, Fenara n'était pas perdue, elle savait où elle allait. Son regard se perdit un instant dans le ciel, au loin, on pouvait apercevoir la Cité Noire, elle semblait à portée de main, comme si en tendant le bras on pouvait en toucher les portes. Mais elle était aussi loin qu'impénétrable, car peu importe combien on marchait, jamais la distance ne semblait s'amoindrir comme s'agrandir. Dans le trouble étrange composant le ciel de l'immatériel, on pouvait encore parfois entrevoir des volutes vertes, comme d'anciennes cicatrices dans le Voile, souvenir d'un temps à la fois proche et éloigné. Mais le temps n'était pas à la rêverie, elle aurait d'autres sommeils pour observer, ce n'étaient pas les nuits qui manquaient. Fenara attendait quelqu'un.

Pourtant, arrivée sur le lieu de son attente, aucune trace de l'être qu'elle attendait; pas de silhouette gracile apparaissant dans la plaine détruite; l'immateriel était désert de son attente. Elle soupira; qui elle attendait avait sa volonté propre, ainsi les rendez-vous n'étaient jamais réellement promis ni acquis. Tant pis, elle apprendrait une prochaine fois.
Du coin de l'oeil elle vit un feu-follet, l'un de ces esprits trop faibles pour prendre forme ou signification voleter au croisement d'un des nombreux chemins parcourant le monde des rêves; par curiosité ou ennui, Fenara le suivit. Pour découvrir à l'horizon, en contre-bas, sur une autre idée de la gravité, une personne; un autre rêveur. Cela lui était évident, clair et ne fit qu'attiser sa curiosité. Ainsi, elle s'approcha de la jeune femme, qui qu'elle fut, endormie ailleurs, elles partageaient la même expérience et c'était toujours intéressant d'en apprendre sur les autres âme ayant ce don
. "Bonsoir, votre errance en ces lieux vous apporte-t-elle satisfaction ?" La question semblait sortie de nulle part et pourtant elle était importante; même si ce n'était pas réellement un moyen conventionnel de lancer une conversation, ce dont l'elfe s'excusa avec manière "Excusez ma curiosité impolie, j'en oublie de me présenter. Je suis Fenara." Elle ne trouvait pas nécessaire de préciser qu'elle n'était ni esprit ni démon, si il y avait confusion, elle serait amusante. Toutefois  la jeune mage restait, silencieusement et discrètement, sur ses gardes; ce n'était pas car elle était mentalement dans l'Immatériel et physiquement dans un lit au coeur d'un Fort qu'elle était en sécurité; c'était même le parfait contraire.



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Sam 3 Juin - 16:07

Marianis & Fenara
⚜ Path of dreams ⚜

   
Désordre. C’est le mot qui effleure les lèvres lorsqu’on prend conscience pour la première fois de cet endroit qu’est l’Immatériel. Instabilité et duplicité. Un lieu en perpétuel mouvement, remodelé au gré du temps ou de ses désirs. Capacité rare appartenant aux Rêveurs comme Marianis. La frêle Tévintide s’aventure sans crainte sur ces terres irréelles qu’elle aime à considérer comme son vaste terrain de jeu. Un lieu soumis à ses caprices, un lieu où elle se joue du danger pourtant bien réel, incarné en démons. Les résidents légitimes de l’Immatériel ne l’ont jamais particulièrement intéressé à moins d’avoir des connaissances à lui apporter. Elle préfère à les tourmenter, se montrer plus rusée qu’eux en bonne joueuse qu’elle est. Jeune femme jouant avec le feu en toute insouciance, mais dont la masque cache un démon peut-être encore bien pire que ceux qui rôdent dans l’Immatériel. Comme une enfant capricieuse souhaitant avoir tous ce qu’elle ne peut toucher, c’est la Cité Noire qui provoque sa curiosité, objet de fantasmes et d’interrogations. But à atteindre juste pour pouvoir dire qu’elle a fait ce que chacun pensait impossible, mais aussi pour assouvir sa curiosité à l’égard de la Cité. Le temps déforme l’histoire et les faits réels, la superstition et l’obscurantisme des peuples également. Quelle vérité renferme-t-elle réellement ?

Mais une voix inattendue l’arrache à ses pensées, l’amène à se retourner vers l’intruse troublant sa contemplation. Une elfe rousse, rare rencontre différente des esprits et démons habitant cet endroit. Le visage de Marianis est neutre, ses pâles iris observent avec curiosité sa consœur. Car que peut-elle être d’autre, si ce n’est une autre Rêveuse ? « Il est difficile de parler de satisfaction lorsqu’on ne peut atteindre ce qui éveille son intérêt. » La commissure de ses lèvres se relève légèrement. Son sourire a quelque chose de trop lisse pour être sincère ou pour transmettre une émotion. « Enchantée. Mais vous ne devriez pas décliner votre identité avec autant de facilité. Ces lieux sont trompeurs, et on ne peut savoir qui l’on va y rencontrer. » Une souris qui s’agite sous son nez félin, voilà l’impression que Fenara lui offre. Comme si une source soudaine de distraction se présentait à elle. « Vous pouvez m’appeler Marianis. » Contradiction avec les paroles énoncées auparavant, alors qu’elle offre son véritable prénom à l’inconnue. Mais ceux qui ne vivent sans aucune forme de risque ont des vies bien monotones.

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Mar 6 Juin - 14:35


Path of dreams

Sans avoir besoin de suivre un regard, au simple son des paroles et au sens des mots, il était possible de connaitre le plus profond désir des hommes, surtout quand ils l'effleuraient de leur phrase. Fenara tourna la tête un instant pour observer la proche et lointaine Citée Noire; de tout ses voyages en ces lieux, jamais l'envie de franchir les portes de la sombre citée ne l'avait prise. Savoir ce qu'elle était, ce qu'elle avait été par contre...On pouvait en apprendre beaucoup sur un lieu sans en dépasser l'entrée, il suffisait de demander à ceux le côtoyant. Mais les Esprits de Sagesse répondaient par énigmes, ceux de Foi refusaient de répondre, et les esprits de Compassion ne faisaient que se lamenter de la douleur causée par la citée. Nulle Connaissance n'était prête à répondre ou même visible quand Fenara se posait ses questions; aussi, l'Immatériel lui refusait de tout connaitre; réduisant l'hubris de sa volonté de savoir à une simple curiosité; l'égo et  l'orgueil avaient déjà causé la chute de trop de chose et le malheur de bien des vivants.

Retournant son regard sur l'immaculée présence avec qui elle partageait en ce moment le domaine des rêves, Fenara eut un sourire à l'entendre de sa contre-présentation. Marianis. Le nom comme l'accent avaient des teintes de Tevinter; mais dans le royaume au delà du voile, les pays n'avaient guère d'importance.  L'avertissement, ou le conseil, il s'agissait là de la même chose, de la mage poussait Fenara à une certaine réflexion; le monde des rêves était aussi là pour ça.
"Le danger n'est jamais réellement où on peut l'attendre, et toujours motif à surprise, ne pensez-vous pas ? Notre corps retrouvera-t-il son esprit à son réveil, ou notre esprit aura-t-il toujours un corps à son retour, c'est le jeu de hasard auquel nous devons jouer dès que nos yeux se ferment." Rêver n'était pas sans risque. Le plus commun restant de se perdre, littéralement ou non, dans l'immatériel, de succomber aux abominations, de n'être plus qu'un songe qui se perd tandis que qui l'ont était dans le monde réel n'avait plus rien à voir avec nous, si le dit corps était encore en vie.

"Quant aux habitants de ces lieux" Fenara désigna les silhouettes d'esprits que l'ont pouvait apercevoir par intermittence là où, au loin, le regard de portait. "Leurs intentions sont souvent plus claires que le coeur des hommes." S'appuyant sur son bâton, jouant avec la gravité, elle quitta le sol qui était sous ses pieds pour rejoindre le même niveau que la blanche Marianis sans perdre équilibre un seul instant; parfois elle se sentait plus à l'aise en ces lieux qu'éveillée, mais c'était un sentiment dangereux et faux; un leurre qui ne la duperait pas, même si parfois il était appréciable. "Le danger n'est-il pas créé par ceux capables de le comprendre ? La peur n'ayant d'écho dans l'âme seule de ceux qui la connaisse, qu'elle soit incarnée en démon ou non." Fenara hocha légèrement la tête avant de continuer son raisonnement "et vous, qui m'offrez un avertissement sous forme de conseil... Dois-je ressentir une crainte de vos intentions ?" Les rêveurs avaient beau partager un don, ce n'était pas car on avait un univers entier en commun avec quelqu'un que l'on pouvait lui offrir coeur et foi.



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Dim 18 Juin - 19:14

Marianis & Fenara
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L’Enfer Blanc se rit du danger. Dans son insolence et sa folie, elle pense pouvoir traverser les flammes sans en subir de dommage. Le feu n’est qu’une illusion de l’esprit, une limite inconsciemment invoqué par ce dernier. Pourtant à trop vouloir s’approcher du soleil, on se brûle les ailes. Ses lointains ancêtres tévintides en sont le parfait exemple. Et pourtant elle est là, elle ne craint pas le danger. Elle est le danger. Pensées immuables dans son esprit qui ne peuvent que s’appliquer à la réalité, du moins dans sa propre logique. L’Immatériel ne peut lui refuser cela, en vaste terrain de jeu en proie à ses caprices qu’il est. N’est-ce pas ? Aucun doute ne perturbe son esprit, l’orgueil l’aveugle pour le meilleur et surtout le pire. A se demander comment un être né en apparence si pur peut contenir une telle noirceur en lui. Un fin sourire orne distraitement ses lèvres. « La vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue sans le piment du jeu, ne croyez-vous pas ? Elle serait terne et fade. Celui-ci n’en est qu’un parmi tant d’autres. N’éveille-t-il pas en vous une quelconque forme d'exhalation ? »

Son esprit n’a guère la notion de la possibilité de perdre un jeu. Dans celui-ci, dans son royaume, elle est la reine. « Je n’ai aucune réponse à vous offrir. Pensez-vous que vous devez me craindre ? Pensez-vous que je désire inspirer la crainte ? La vérité dépend de votre point de vue autant que du mien. Il est simple de basculer d’un état à un autre. » Reine de tous, reine de rien. En ces lieux, lorsqu'elle s’abandonne à la contemplation et à l’errance, il est vain de chercher à entretenir une conversation stable avec elle, comme si la nature chaotique de l’Immatériel déteint sur elle. La malice se mélange avec symbiose à la douceur sur ses traits de poupée de porcelaine. « Voyez cela comme un jeu de hasard comme un autre, ni plus ni moins. Parfois les choses sont plus simples qu’elles en ont l’air. Mais je suis curieuse de votre impression à ce sujet. » Tout est prétexte à s’y prêter. L’elfe est bien mal tombée en sa présence. Elle-même ignore encore de la manière dont se soldera leur rencontre. Cet endroit fait tourner son humeur et ses lubies comme une girouette dont les mouvements sont rendus imprévisibles et chaotiques par la tempête.


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Sam 15 Juil - 0:02


Path of dreams

Pour certains la vie était un concept, une philosophie; quelque chose qu'il fallait comprendre si on désirait en profiter pleinement, aussi, ceux qui n'étaient capable d'en entendre la véritable signification ne méritaient pas réellement de la vivre. En cela, la vie se serait suffit en elle-même. Alors, pourquoi vouloir y rajouter des éléments, comme on le ferait à un plat qui manque de goût ? Quel intérêt avait le vivant à risquer ce qui le faisait exister pour le simple intérêt de tromper l'ennui ? C'était là la véritable nature des cœurs, il y avait tant à comprendre, mille explications possibles et pourtant, jamais personne ne trouverait le véritable mot ou la raison finale derrière tout cela.
Quant à savoir si il fallait craindre la demoiselle Marianis, la question était toute autre. Tout d'abord, qui était-elle réellement ? Si il y avait une chose dont Fenara avait la certitude, c'est qu'il n'existait en l'Immatériel de personne à qui l'on pouvait se fier; même celle en qui on avait confiance pouvaient n'être qu'une illusion ou servir un mensonge. N'était-ce pas la même chose dans le monde réel ? On aurait pu poser le débat. Marianis, les sonorités étaient étrangères, coulantes sur la langue, Tevinter peut-être ? Nombres de mages humains rêveurs venaient de ces contrées où la magie n'était pas crainte mais respectée, comme cela aurait dû l'être partout. Or, elle ne connaissait que peu de choses sur Tevinter, et rien qui lui donnait envie d'accorder un quelconque début de confiance.

On parlait de point de vue; qu'il était facile de faire basculer le sujet ainsi; de partir du blanc pour finalement évoquer le noir; l'illusion du choix se faisait, d'une manière extrêmement binaire, cela devenait l'un ou l'autre; ce n'était pas la manière de penser de Fenara, cela ne l'avait jamais été, même si parfois elle semblait déterminée sur une certaine idée; l'elfe cultivait le flou et l'entre-deux, on aurait pu penser que cela réduisait ses options, cela ne faisait que les agrandir, car au fond elle savait parfaitement en quoi et en qui croire et suivre.
"Je ne pense pas qu'on puisse résumer une personne, un sentiment ou une situation comme un gouffre, avec d'un côté la confiance et de l'autre la crainte. Si le gouffre existe, il y a également une multitude de passerelle qui relient les deux moitiés; je vois en teintes de gris." C'était une manière d'exprimer un point de vue tout en restant très vague; et alors qu'elle laissait ces paroles couler de sa bouche, un léger frisson parcouru son corps, quelque chose approchait, une masse d'énergie, un habitant de ces lieux; "qui donc approche ?" demanda-t-elle, la curiosité au bord des lèvres, même si la prudence en était mère.




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Mer 9 Aoû - 10:49

Marianis & Fenara
⚜ Path of dreams ⚜

   
Toutes focalisées que sont les deux femmes l’une sur l’autre, c’est avec un temps de retard qu’elles remarquent l’esprit venant à leur rencontre. Ce n’est tout d’abord qu’une lueur paraissant éloignée, mais qui grossit au fur et à mesure qu’elle s’approche. Et elle grandit encore et encore, puis une forme humanoïde se précise dans la lumière à leur approche, translucide. Un esprit, mais de quel type ? Difficile à dire sans échanger au préalable quelques mots avec lui. De la silhouette émane un éclat vaguement rougeoyant, une voix forte leur parvient. Un grondement désincarné, une volonté qui ne saurait souffrir d’insubordination. « Pas de question, le temps presse ! J’ai besoin d’êtres comme vous pour accomplir ce qui doit être fait, et dans les plus brefs délais ! » Le ton est autoritaire, digne d’un meneur, bien que les motivations restent encore floues. « Un esprit de commandement ? » Marianis se met à sourire comme un requin, mimique inquiétante sur son visage qui semble être taillé dans le marbre le plus pur.

L’imprévu est un ravissement pour elle, et l’esprit en représente un parfait exemple, bien qu’elle ne raffole pas toujours de leur compagnie. Ils lui sont opaques contrairement aux êtres faits de chair et de sang, et elle ne peut les tourmenter de la même manière qu’elle aime à le faire avec les vivants. Peut-être son incompréhension de ces êtres émane également du fait qu’elle se révèle étrangère à la plupart des notions et valeurs qu’ils incarnent. Parce que ses mains ont tendance à corrompre tout ce qu’elles touchent malgré leur apparente pureté. « Et que croyez-vous que nous soyons ? Des laquais à votre disposition, prêts à vous obéir au doigt et à l’œil ? » Le ton offusqué se mêle à l’ironie fugace. Elle est bien la dernière personne à prendre pour un serviteur ou pour une âme charitable prête à tendre la main vers autrui. Son regard s’attarde sur l’elfe, interrogateur. Elle aussi, elle lui reste relativement opaque mais cela n’a rien d’étonnant. Il est préférable de ne jamais abattre ses cartes trop rapidement dans un endroit comme celui-ci où tout est fait pour vous tromper et douter. L’Immatériel, bien plus que la réalité, est un monde d’illusions impitoyables pour qui s’y aventure aveuglément. « Mais libre à vous de faire comme bon vous semble avec cet esprit, si vous souhaitez l’aider. De quelle nature exacte est votre demande ? » La question s’adressant bien évidemment à l’esprit de commandement. « Un de vos semblables m’a chassé du territoire que je protégeais, et je n’ai pas la force nécessaire pour le contraindre à partir. Mais vous, vous le pourrez ! » Un sourire poli, puis un regard vers l’elfe. « Ce ne sont pas mes affaires. Mais je suis curieuse de voir ce mage. » Bien plus intéressée en effet, par le mage plutôt que par la demande de l’esprit.


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Mar 26 Sep - 22:28


Path of dreams

La présence sentie par Fenara n'était pas fausse, ce n'était pas une mauvaise impression, comme parfois l'Immateriel pouvait en offrir aux rêveurs qui osaient s'aventurer sans protections sur ses rives. Un esprit était apparut, attiré probablement par les présences en ces lieux. Normal, quand on comprenait bien vite qu'il s'agissait d'un esprit de Commandement. Il cherchait de qui, de quoi accomplir ses demandes et ne devait avoir de mages endormit ou d'autres esprits à tourmenter pour accomplir ses actions.
Toutefois, la réaction de la partenaire de rêve de Fenara n'était pas des plus prudentes, au contraire; aller ainsi, attaquer un esprit sur ce qui lui tenait à coeur, dans sa propre demeure, était une provocation pure et simple, pourtant il était facile de savoir que Commandement vexé devenait Orgueil ou Colère, et Fenara n'avait pas réellement envie de faire face à un esprit devenant démon; de plus, il s'agissait d'un manque de respect pour le don de rêveur qui lui restait en travers de la gorge. On pouvait tant apprendre des esprits, pourquoi ainsi se les mettre à dos ? Cette shem, Tevintide, probablement, n'avait-elle donc aucun sens ? Fenara avait un peu de recul sur sa personne, et si elle aurait aimé, auparavant en apprendre plus sur elle, elle lui offrait désormais le même dédain, si ce n'est plus, qu'aux autres de son espèce.

Et elle jouait, la Blanche Colombe, plus noire qu'un corbeau à l'intérieur, elle jouait avec l'esprit qui perdait patience; mais ce dernier avait une information intéressante, un autre mage était présent, l'ayant chassé; sans avoir besoin de confirmation, les rêves fonctionnant ainsi, Fenara savait que c'était avec qui elle avait rendez-vous, réellement, durant ses soirées nocturnes dans l'Immatériel; elle n'avait pas de temps à perdre avec une enfant voulant jouer à esprit ou démon, ainsi, avec un sourire à sa 'consoeur' et une courbette à l'esprit, elle lâcha
"C'était une rencontre intéressante, prenez les risques qu'il vous plaira, les conséquences peuvent être passionnantes, mais il est temps pour moi de partir. Je pense que nous ne nous reverront pas." Et sur ces mots, elle ouvrit à nouveau les yeux, les pierres de Fort Bastel devant ses pupilles, le coeur battant, la magie parcourant ses veines. Elle espérait ne pas rencontrer à nouveau la mage blanche, elle lui avait laissé une impression très malaisante. Toutefois, le monde des rêveurs était faible, les risques étaient donc élevés. Mais en attendant, il fallait qu'elle se rendorme, elle avait après tout un autre rêve à faire, une autre personne à voir, un autre Immateriel à fouler.



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