LA PRISE DE KIRKWALL - INTRIGUE

La prise de Kirkwall

Time to kick some ass, I stayed in the woods for too long

Rejoindre Lennart, au fond ça a été plus facile qu'il ne l'aurait cru. Enfin, pour être tout à fait honnête, c'est lui qui lui a mis la main dessus plus qu'autre chose. Pas fâché de voir un visage familier, Zachariel commence déjà à réfléchir à la suite des événements. Que faire, à présent ? Rejoindre les autres, propose son camarade mage. Oui, c'est une idée. N'en ayant pas de meilleure, il acquiesce d'un hochement de tête.
Alors qu'il se laisse volontiers guider par Lennart (qui a dû voir où se trouvent les autres depuis le ciel), voilà qu'il tire soudainement le de Serault en arrière pour mieux se dissimuler derrière un mur. Et il ne tarde pas à comprendre pourquoi : un groupe de Templiers dont les bottes martèlent les dalles avec une inquiétante régularité leur passe à un cheveu près. Plus ou moins.

Néanmoins, il y a quelque chose de... Dérangeant qui émane d'eux. Saisi aux entrailles par un sentiment d'appréhension et même de danger imminent, Zach ne peut qu'aller dans le sens de son compagnon du moment, lui adressant un regard soucieux :

- Si, il y a quelque chose qui cloche chez eux... Filons d'ici au plus vite, quelque chose me dit qu'on ferait mieux d'avertir les autres de ça. Arion y verra sans doute plus clair que nous.

Sans plus attendre, Zachariel bondit hors de sa cachette en entraînant Lennart... Pour tomber à peine quelques minutes plus tard sur Wilhelma, Gwenaël, Talys et Arion. Tu parles d'une chance !, songe l'orlésien alors qu'il laisse le soin au blondinet de raconter leur étrange rencontre avec ces Templiers au comportement relativement inquiétant. Pour ce qui est de la suite, il se contente pour une fois de suivre quelqu'un d'autre sans protester, bien conscient qu'il n'est ici pas en position de force.

A leur arrivée dans la cour de la Chantrie, le mauvais pressentiment de Zachariel se confirme. La Révérande Mère se trouve protégée par ni plus ni moins que dix-huit Templiers (oui quand on a la passion des chiffres, même dans une situation pareille on prend une ou deux secondes pour estimer précisément le nombre de ses adversaires), qui ont décidément un air bien peu andrastéen...

- Soit on essaie de nous faire avaler une couleuvre de la taille d'un Qunari, soit on a été trahi quelque part... siffle Zach, sur ses gardes. Oh, il n'espère pas réellement être entendu, il se parle à lui-même plus qu'autre chose.

Mais pas le temps de se reposer, car voilà déjà qu'une bonne partie des Templiers les chargent. Gwenaël réclame des sorts de soutien, et le de Serault ne peut que lâcher un juron entre ses dents serrées. C'est qu'il n'a jamais été très doué pour ce genre de chose. En revanche, une idée lui vient, qu'il met en pratique dans l'instant. Concentrant sa magie élémentaire, il la laisse déferler vers son pied qu'il frappe contre le sol. Son idée est simple : élever un mur de terre afin de séparer leurs assaillants. Si ça fonctionne comme il veut, l'épéiste aura davantage de chances de s'en sortir sans trop de casse, et eux, mages, auront le temps de mieux préparer leurs prochains sorts.
Andrasté semble l'avoir à la bonne aujourd'hui (preuve irréfutable selon lui que ce sont eux, les mages, qui sont dans leur bon droit et sur le droit chemin), puisqu'il parvient à faire exactement ce qu'il imaginait. Un léger sourire satisfait sur les lèvres, il tâche à présent de déterminer quelle sera la prochaine action à mener.

.SHADOW

Spoiler:

La prise de Kirkwall

Arion & Wilhelma & Hélène & Sarren & Rosélie & Zachariel & Gwenaël & Lennart

Zachariel partageait le mauvais pressentiment de Lennart vis-à-vis des Templiers qu’ils venaient de croiser, sentiment qui ne fit d’ailleurs que s’accentuer lorsqu’un peu plus tard, ils retrouvèrent leurs compagnons. Il ne savait pas vraiment ce que cela signifiait, et le mage n’était pas certain de vouloir le savoir mais, malgré ses prières silencieuses, les nouvelles troupes de la Révérande Mère, ou au moins une partie, marchent vers eux. Il aurait peut-être dû rester sagement dans ses montagnes, tiens. Peut-être – mais il s’en serait certainement voulu. De toute manière, ce n’était pas l’heure de regretter quoi que ce soit ou de se dire qu’ils auraient mieux fait autrement ; pas le moment de fuir non plus.

Lorsque Gwenaël demanda des sorts de soutiens, Lennart hocha la tête. De ça, il en était capable, la magie de création et de soin faisant étant certainement celle qu’il maîtrisait le mieux entre les trois écoles qu’il pratiquait. « Je m’en charge. » fit-il en lançant un regard à l’homme, hochant légèrement la tête se faisant. Il fit un pas en arrière, se mettant légèrement en retrait, admirant l’initiative de Zachariel avant de commencer à tisser sa magie avec concentration, afin de pouvoir améliorer les performances de ses compagnons, peut-être en priorité ceux qui semblent en avoir le plus « besoin ».

Intrigue

⇜ code by bat'phanie ⇝

Spoiler:

Rosélie s'est tenue sagement à l'écart du règlement de compte des deux templiers, c'était plutôt rapide, mais aussi très violent. Visiblement personne ne trahissait personne pour l'instant ce qui était une bonne chose.

Après avoir rejoins l'autre groupe Rosélie eu froid dans le dos, il y avait des templiers étranges et une femme folle du créateur. Mais pourquoi ce genre de personnage ne priait pas dans son coin en laissant les autres se démerder ?! Ils étaient toujours obliger de se sentir supérieur aux autres. Cela rappelait la façon dont les gardes civils de Val Forêt agissaient.

Cependant, même si la haine montait en elle, se prendre un coup d'épée n'était pas vraiment son désir immédiat. Elle se trouva une place loin de toute attaque physique direct, derrière le groupe. A sa grande surprise elle fut rejoins par Sarren. Il devait avoir la même envie de survie qu'elle, plutôt une bonne chose pour lui, mais si Rosélie devait s'enfuir il ne faudrait pas qu'il soit dans ses pattes.

Mais laissons de côtés les jambes des animaux, l'elfette regarda autour d'elle pour chercher des projectiles, une arme ou qu'importe. Elle repéra une épée laissait sur place par un templier et des pierres. Elle ne tuerait sans doute pas un templier avec, mais cela serait utile si jamais elle devait distraire ou attirer l'attention.

Alors que des cinglés de dieu foncèrent sur le groupe la jeune mage partit en courant vers les gravats et en attrapa autant que possible elle partit maintenant se mettre en hauteur quelque part où elle pourrait lancer ces pierres et toucher les boites de conserves sacrés.

La prise de Kirkwall

INTRIGUE

Ça fait mal. Là dans son cœur, ça la poignarde même si ses yeux ne trahissent rien. Son image a planté un millier d’aiguilles dans son cœur. Nul doute que ça ferait moins mal s’il s’arrêtait de battre. Là, juste un instant, juste le temps de chasser son visage. A la place les flammes viennent tout dévorer en face d’elle, esclaves avides quémandant toujours plus jusqu’à ce que plus aucun corps ne tienne debout. Le passage est finalement libre et l’autorité ennemi chute enfin. Parmi les gravats légers de l’explosion et l’odeur de chair calcinée, la jeune femme s’avance droit vers le sommet qui marquera la chute d’un des deux camps, suivies de ses compagnons qui convergent sur le même chemin.

« Attends ! » Elle ne s’arrête point, n’anticipant que trop bien les mots qui franchiront les lèvres de Baldric. Des visages se tournent vers eux, face à l’incongruité de ce Templier qui semble vouloir plus discuter que brandir son épée. Elle s’arrête finalement laissant ses camarades la dépasser, ne souhaitant pas le voir se traîner derrière elle jusqu’en haut des escaliers. Ses yeux se lèvent vers la haute ville alors qu’elle sent ceux de Baldric sur sa nuque. « Je t’en prie, viens avec moi. Rien ne nous oblige à prendre part plus longtemps à cette folie. » Il lui tend vainement une main qu’elle ne peut pas voir, le désespoir brillant dans ses prunelles. « J’aurais dû te le proposer plus tôt, je le sais. Le jour même où il a été décrété que les mages n’étaient plus libres. Mais je ne l’ai pas fait, car pas à un seul moment je n’avais imaginé que nous en viendrions à tout ceci. Tu ne peux imaginer à quel point je regrette qu’il n’en soit pas autrement. Mais nous pouvons encore changer le cours des choses. » Ainsi son amour l’emporte finalement sur son devoir, sur ce qu’il pensait être sa place dans ce monde. Si cette offre était venue plus tôt, nul doute qu’elle l’aurait suivi. Elle aurait pu aller au bout du monde en sa compagnie, tant que leurs mains seraient restées jointes. Tant que leur souffle se serait mélangé pour ne former plus qu’un. Tant qu’elle aurait pu se noyer dans ses yeux et dans la chaleur de son corps. En fermant les yeux l’espace d’un instant, elle pourrait presque imaginer quelle vie aurait pu être la leur. Mais ils demeurent fixés vers la haute ville. « Il n’y a qu’un seul moyen de changer le cours des choses. »

Le temps se dilate pendant un instant qui paraît une éternité. Même assombris par la colère, ses yeux demeurent toujours aussi beaux. Son regard accroche les reflets clairs sa chevelure rousse, objet éternel de fascination pour lui. Créateur, qu’elle est belle. L’amour sublime tout, et même en cet instant il pourrait lui pardonner. Sa main se lève pour effleurer la joue de l’être aimé qu’il n’a plus touché depuis des mois. Mais elle tombe dans le vide avant d’atteindre son but. Toutes les nuits et même le jour il s’était languis de leurs retrouvailles, espérant pouvoir changer le cours de leur destin et la protéger. Même s’il le sait, elle n’en a jamais réellement eu besoin comme elle vient à nouveau de le prouver. Sa vision s’obscurcie tandis qu’un hoquet d’un désagréable goût métallique vient rendre sa respiration difficile et irrégulière. Et il se sent chuter en arrière dans les escaliers, sans la moindre douleur car il ne ressent plus rien désormais.

L’épée disparaît des mains de Wilhelma qui se dirige vers les siens. Les propos de Zachariel et de Lennart lui parviennent comme de lointains échos, tout comme le discours de Gwenaël. En face se dresse le prochain objectif à abattre. Et c’est là tout ce qui importe.

Résumé:

☾ anesidora - modifié

L'escalier fut finalement dégagé et sur le chemin les mages se regroupèrent, Arion remarquant avec un certain plaisir que peu de ses compagnons manquaient à l'appel, quand bien même les combats étaient rudes. Il y avait toutefois quelque chose d'inquiétant dans ce qui lui avait été rapporté, et d'autant plus dans ce qui se présenta à ses yeux par la suite.
Ah foutue Chantrie et son Lyrium, à croire que la Divine était définitivement tombée dans la folie et ne se souvenait pas des erreurs passées...le Lyrium rouge et ses dégâts ne dataient que d'un siècle, et déjà elle recommençait avec une farce similaire....Ceci dit, Arion était curieux de voir comment cela fonctionnait, il se doutait que les attirails en lyrium dopaient les templiers, comme lui pouvait le faire en manipulant ce dernier, mais il aurait bien voulu en savoir plus sur la méthode. Il aurait cependant tout le temps de s'occuper de cela une fois les templiers et la Révérende-Mère à terre.

Comme on pouvait s'attendre de la part d'un tel personnage, Gwenaël chargea, demandant du soutien magique; en effet, à part peut-être Wilhelma, il était le seul à pouvoir prendre les templiers au corps à corps, et ces derniers chargeaient fort vite, bien qu'ils furent séparés par un sort de Lennart, cela ne suffirait probablement pas à les ralentir le temps que tout les mages puissent les arroser de sortilèges. Réaction rapide de la part de l'ancien Archimage, prouvant peut-être qu'il n'avait pas usurpé son précédent titre. D'un mouvement de baton, il invoqua un sort d'entropie qui avait des effets plutôt impressionants...pour ceux qui le subissaient. Le Cauchemar éveillé, parfait pour stopper net quelques templiers, en faire courir dans les jupes de leur mère d'autres et surtout, le plus amusant, faire en sorte que certains se retournent contre les leurs. Un vrai délice à observer, même si on pouvait se demander ce qu'ils étaient en train de voir, avec leurs regards horrifiés (Arion théorisait qu'ils voyaient la Divine le matin, avant application du masque de beauté, ou quelque chose dans ce goût là. "Il suffisait de demander !" lâcha Arion à l'Inquisiteur après son sort, faisant tourner son bâton entre ses mains avant de concentrer à nouveau sa magie. Le tout n'était pas de rendre hors jeu certains templiers, d'en occuper d'autres et de se réjouir du sort des derniers, non, il fallait bel et bien s'en débarrasser pour de bon, en plus d'aider Gwenaël, et pour ça Arion avait quelques idées ... foudroyantes.

Spoiler:

INTERVENTION DU MJ

REFERENT : ARION

HRP: Avant dernier post

Alors que certains d'entre vous se préparent à frapper, là où d'autre sont déjà dans la mêlée ou lâchent déjà leurs sorts, les choses s'accélèrent et prennent des tournants qui n'offrent pas de bon hospices à une victoire de votre résistance; ces Templiers sont d'une toute autre catégorie que ceux que vous avez pu affronter jusque là. Certains de vos camarades tombent, des alliés, des frères et soeurs, dont le sang vient éclabousser les pierres blanches qui s'étalent devant la Chantrie. Parmi eux, le jeune Owen Hendyr, le mage de Kirkwall qui aurait aimé que cela s'arrête sans violence inutile, fini transpercé d'une lame avant d'avoir pu faire quoique ce soit.
"OWEN !" Le cris transperce la cour, alors que les gardes qui vous ont suivis, pour s'assurer que les combats ne dérapent pas et protéger les habitants de la ville qui se retrouveraient malheureusement entre les deux forces, arrivent sur place, dirigés par Alicia? Juste à temps pour assister à la mort du jeune mage roux. Sans même avoir à prendre ordre de leur Capitaine, les gardes tirent leurs épées et rejoignent le camp de mages, changeant clairement et pour peut-être pour de bon, là où le destin pose sa victoire.

"CESSEZ !" un ordre qui semble par surprise toutes les personnes présentes dans le conflit, est-ce car c'est inattendu ou alors est-ce la surprise du geste qui l'accompagne ? Aux côtés de la Révérende-Mère se trouve le Hérault, et il n'est pas seul, il a un otage. Cet otage, ce n'est pas n'importe qui. Disparue de vos côtés, se trouve, lame sous le cou, Talys Shiral. Le Hérault est un traître, et il vous faut peu de temps pour comprendre que la présence de ces renforts est de sa cause. La Révérende-Mère se tourne vers lui, un sourire sec aux lèvres. "Voyons, Hérault, traitons-nous réellement avec les impies et les traitres ?" ce dernier secoue la tête, d'agrément, avant, d'un cou sec, appliquer la sentence. Le corps sans vie de Talys s'écrase sur le sol, et la bataille peut reprendre, portée par la colère. La fin est proche mais le sang n'a pas fini de couler.

ECHELLES DE DES

Je m'excuse du retard, et du peu de temps qu'il vous restera pour poster.
La mort de Talys vous touche, mais elle vous inspire une colère qui vous sera bénéfique; vous gagnez 30 points de bonus dans vos jets de magie, force et agilité, jusqu'à la fin de l'intrigue, au prochain post MJ. De ce fait, vous pouvez immédiatement lancer vos jets avant de faire votre posts, tant qu'ils ne sont pas en dessous de 10, ils seront réussis. En cas de jet en dessous de 10 ou au dessus de 86, contactez Arion pour connaitre les conséquences du critique.
Pour excuser mon retard et la fin un peu rapide de l'intrigue, toutes vos actions du tout précédent sont réussies, vous n'avez pas à jeter de jet. De plus l'ordre de post n'est plus applicable, afin d'accélérer les posts avant le 20 et la clôture des intrigues.

les tisons de la libertébrûle, ô brûle

***

Il sent la magie pulser dans ses marbrures, soulever tout son éréthisme pour porter l'estocade à ce foutu despotisme qui n'a que trop durer. La première pierre à l'édifice, la première nébuleuse dans un firmament nouveau pour les mages qui ne quémandent, après tout, rien de plus qu'être maîtres d'eux-mêmes. Son eurythmie s'accélère sans pour autant encombrer son poitrail, il sent que sa musculeuse carrure goûte à une force infaillible et à une résolution tout aussi infrangible. Ses sens et réflexes ainsi portés à ébullition lui permette de prendre l'avantage sur les quelques adversaires qui l'entourent, les multiples démonstrations de force de ses comparses empêchant les paladins zélés de drainer le sort de Lennart qui le galvanise. Il parvient ainsi à trouver une ouverture dans l'armure d'un templier à ses abords, dans le goitre duquel il enfonce dextrement sa lame qui ressort aussitôt. L'opposition chantriste ne peut plus rien, si ce n'est périr dans l'honneur d'avoir lutté jusqu'à la fin.

L'adonis fait un bond vers l'arrière lorsqu'il entend les éclairs claquer, laissant la foudre d'Arion étreindre ses antagonistes tandis qu'il aperçoit Rosélie les bénir de rocailles. Puis, un éclat de voix. Familier. Et le myocarde de l'ancien Inquisiteur qui cesse de battre durant une seconde. Les calots sautent quasiment des orbites, il blêmit, au moins le temps de concevoir la félonie. Spectateur de premier choix, il a tout le loisir de la contempler dans sa plus pure ignominie, perdant le nord, quand le coutelas liche la gorge de leur cheftaine. « TALYS !!! » S'époumone t-il à s'en essoucher les bronches, à s'en briser les cordes vocales. La sylphide se pâme, à jamais. La rage bulle dans les viscères d'un Gwenaël qui devient rubicond. Hydre soudaine tapie sous la suavité du personnage, il ne peut tolérer. Il ne tolérera pas.

Son combat, il l'envoie au diable. Il abandonne sciemment les bretteurs andrastiens au bon vouloir de ses compagnons, car plus qu'une cible ne rutile à ses yeux fous. Il s'élance, évite tous les écueils sur ce chemin de croix, pour atteindre le Héraut. L'écume aux lippes, il le charge comme le plus sauvage des bœufs, sentant à peine l'arme qui lui érafle la cuisse dans la hâte. Les passes s'échangent à l'instar d'une valse délétère, mais le soutien magique couplé à l'incoercible appel à la némésis permet à Gwenaël de prendre le dessus plus rapidement qu'il ne l'aurait imaginé. Il plaque – et même éclate – le traître contre le mur le plus proche, plongeant un surin arraché de son ceinturon dans son rumen. Une fois. Deux. Trois. Les coups sont une ondée punitive, une bonne dizaine qui tapissent le tronc du quidam et manque de déverser ses boyaux à même le sol. « Les démons t'emportent !! » Lui mollarde le furibond en pleine gueule, et la dague se fiche finalement dans son œil senestre pour achever cette funeste pitrerie. A l'agonie, il le délaisse si tant est que la vie n'a point déjà pris son essor, il retourne auprès de Talys. Ce qu'il en reste. « Talys... » Il s'agenouille, prend une joue dans sa paume. Le regard éteint de l'elfe, l'hémoglobine qui suinte. A défaut d'avoir été des inséparables, elle avait vaincu là où tous avaient abandonné. Elle l'avait relevé. Lui avait redonné un but, un oriflamme à porter. « Le Créateur vous accueille en sa demeure... je suis désolé... » Il rabat ses paupières. La Rébellion a perdu l'une de ses muses.

Spoiler:

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Prudence est mère de sûreté. Sarren ne regrette pas sa prise de distance même si ainsi, il lui est difficile de convenablement venir en aide à ceux qui se situent en première ligne ; dont Gwenaël qui réclame à juste titre du soutien. Déjà occupé, en préparation d'un sort d'entrave de glace face à la menace, il laisse plutôt le soin à ses autres camarades d'épauler l'Inquisiteur - sans le perdre de vue. De son côté, le déserteur est plutôt satisfait de sa position plus sûre que d'autres, comme Owen qui est malheureusement transpercé. La scène est troublante même pour Sarren qui ne le connaissait pas plus que ça en dehors de cette bataille. Mais rapidement un nouveau problème se présente face au petit groupe : le Héraut de Kirkwall réapparaît... dans le camp adverse, avec Talys, l'une de leurs chefs prise en otage. Puis aussitôt tuée, un spectacle d'autant plus déchirant pour le message qu'il envoie. Une fois encore l'elfe ne connaissait pas tant sa semblable mais sa mort le chahute et lui donne envie de revenir sur le devant de la scène.

Un élan de courage, ou peut-être plus de colère, réalisant que son avenir est bel et bien en jeu ici, finalement. Même en cas d'échec, de nouvelle fuite, il restera apostat, déserteur, traître d'une autre faction. Et aucun sort favorable ne l'attend réellement en dehors de cette rébellion qui protège plutôt ses arrières. C'est difficile pour lui, ça lui demande beaucoup d'énergie, de ravaler ses craintes, mais Sarren - toujours à distance raisonnable des Templiers aliénés se concentre. Il fait désormais jaillir des pics de glace sous ces molosses de la Chantrie, tout du moins les plus proches de lui. Clairement plus à découvert qu'il y a quelques instants, il n'hésite pas à faire apparaître un bouclier protecteur autour de lui, qui ne durera là encore pas longtemps. Mais cela lui permet de ne pas être trop pris au dépourvu, malgré l'énergie demandée pour maintenir le sort. Il en profite pour se rapprocher de certains de ses alliés qu'il envisage de soutenir à son tour, même si la vue de Gwenaël au loin, agenouillé à côté du corps sans vie de Talys parvient à lui pincer le cœur. Au moins grâce à ce dernier, le Héraut, traître plus vil qu'un déserteur comme lui l'est, a payé. Et lui, payera-il un jour pour ses propres fautes ?

Spoiler:

Après avoir atteint un point assez haut où elle pouvait admirer le champ de bataille et toutes les munitions dont elle avait besoin Rosélie se mit à jeter les cailloux et les morceaux de bâtiment (pas trop gros) sur les soldats de la chantrie. Après un moment elle trouvait ça quand même débile en tant que mage de devoir les lancer à la main plutôt que par magie, la faute à son entêtement. Elle se promit que si elle survivait à cette bataille elle demanderait à apprendre auprès d'un grand mage, histoire de pouvoir balancer les pierres mais pas avec ses bras.

Après cette petite digression dans son esprit elle se concentra sur les cibles. Ça lui rappelait le bas-cloître, elle faisait souvent ce genre d'exercices lorsque la garde venait rendre une petite visite. Sauf que ce n'était pas une guerre ouverte. La difficulté du jour était sans aucun doute de devoir éviter ses alliées, pas facile avec tout ces mouvements.

Elle s'apprêtait à lancer une énième pierre quand la grande prêtresse cria qu'il suffisait et devant tous se déroulait un spectacle morbide, visiblement le mec que tout le monde attendait trancha la gorge d'une des têtes dirigeante de la rébellion. Ce fut l’électrochoc pour la petite elfe qui réalisa qu'il ne s'agissait pas seulement d'un jeu ou d'une envie de moment, mais bien d'un véritable combat où elle pouvait y laisser la peau et surtout être tuée comme une bête, égorgée au même titre que l'Elfe qui venait d'être assassiné.

Elle se baissa et se réfugia derrière un pan de roche, assez gros pour la cacher, elle respira rapidement essayant de reprendre ses esprits. Elle ne connaissait pas personnellement la personne qui venait de mourir, mais c'était l'acte en lui même qui la terrorisait. Elle regarda les pierres encore dans ses mains et elle entendit le combat reprendre, elle ne pouvait plus se cacher maintenant, elle s'était engagée et si elle partait en courant, quel avenir pour elle ? Que penserait les autres de son comportement ? Elle souligna avec ironie son inefficacité dans cette bataille, mais elle ferait ce qu'elle pourrait.

Elle se releva et bombarda les templiers avec ses pierres réussissant à faire tanguer quelques-un des soldats saint avec ses jets de pierres en direction des casques. Au moins ils devenaient vulnérable et fort heureusement son stock de pierre était encore élevé.

Ils étaient dans une bataille, au coeur d'une guerre où tout pouvait changer du tout au tout sur un seul acte; se jouait la liberté des mages, pas uniquement des apostats présents à Kirkwall pour se battre symboliquement pour leurs droits, mais de tout les mages de Thedas résidant ailleurs qu'à Tevinter, victimes du joug insensible de la Chantrie. Et alors que l'action allait se renverser contre eux, alors que les leurs tombaient, l'hybris de la maison de la Divine se retournait contre elle. Alors que le couteau tranchait la gorge de Talys, l'autre tête pensante de la Rébellion. Son coeur plus, Arion n'inspirant jamais autant de flammes et de foi que l'elfe. Peut-être pensaient-ils en tuant le visage de l'ennemi que ce dernier s'écroulerait; mais l'ire révélée par le geste ne fit que rendre les coups plus forts, les sortilèges plus puissants, que précipiter la chute de la Chantrie. Alors qu'Arion foudroyait les Templiers devant lui, il laissait la foudre continuer se former dans sa paume, et alors que les gardes et ses compères en finissaient avec les agents ennemis, et que Gwenaël tuait le traitre qui ne méritait que ça, Arion se dirigeait, implacable, vers la Révérende-Mère qui essayait de fuir dans son bâtiment sacré. Mais il ne pa protègerait pas. Agrippant son bâton de sa main flamboyante de courant, Arion le leva vers le ciel. Le rayon électrique courut dans les cieux jusqu'à l'immense statue d'Andrasté, qu'il frappa avec force, provoquant sa chute, du firmament jusqu'au sol, là où se trouvait la Révérende-Mère, qui fut écrasée par le poids du symbole qu'elle prétendait prétendre.

INTERVENTION DU MJ

REFERENT : ARION

HRP: dernier post

La Révérende-Mère est tombée. Peu de temps après c'est ses soldats qui finissent à terre eux aussi. La victoire des mages est assurée sur Kirkwall, la ville finira entièrement conquise avant l'aube le lendemain, et à cette nouvelle les renforts venus d'ailleurs ont rebroussé chemin, afin de fortifier leurs propres villes, de peur qu'elle ne connaisse un sort similaire.

La conquête de Kirkwall n'aura pas été facile, elle aura couté la vie à de nombreuses personnes, dont l'une de ses leader, Talys Shiral. Mais Kirkwall marque à nouveau l'histoire, elle devient la première ville mage indépendante, ni retenue en laisse par la Chantrie, ni affiliée à l'Empire Tevintide. Sur accord général, Arion est nommé Archimage de Kirkwall. C'est une nouvelle étape pour les mages de la rébellion et de tout le Thedas non Tevintide, une bataille de gagner; cela dit, qui dit bataille ne dit pas la guerre et la route vers la liberté est encore pavée d'embuches.