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Sam 11 Nov - 23:29

Le trio des nonAlistair & Aloïs & Anibal Alors, alors ... vous voyez en fait, on est allés chercher Aloïs ce soir. Oui oui oui oui. Aloïs qui est devenu templier. Et me regardez pas en biais comme ça, je sais que je suis un peu torché. Juste un peu. Comme mes deux doigts. Enfin comprenez que je suis avec mes deux frères. Oui passez moi un coup d'eau j'ai du mal à avoir les idées claires. Ah ça y est ça va mieux. Donc ... je disais que nous sommes allés, moi et Alistair, chercher Aloïs dans son cercle. L'accueil n'a pas été des plus probants quand nous sommes apparus les mains vides, comme à leur habitude. Mais dès qu'ils ont vu qu'on tenait une bouteille d'Aqua Magus avec nous, telle la mèche servant à enflammer l'explosif, les deux hommes armés par la main de la Divine ont filé dans une nuée de lumières pour nous ramener finalement notre frère. Après lui avoir donné une accolade de notre cru de frères Martell, nous sommes partis en direction de Val Royeaux. Non sans raconter les dernières péripéties survenues après notre séparation. Nous avons surtout parlé travail et du bon vieux temps, gardant les détails pour notre fameuse tournée.

Et quelle tournée ! J'ai la tête qui tourne, je vois Aloïs tourner, alors que l'on prend le prochain tournant. Ça tourne de trop mais je suis encore debout. Et je parle mieux. Je reprends une goulée d'eau dans ma gourde puis essuie ma bouche contre mon chemisier noir. Des femmes à masques, typiques de la noblesse orlésienne nous regardent en gloussant, ce à quoi je réponds bien entendu par un superbe sourire empli de charme.
"Je crois que nous avons du succès, même en étant à moitié saouls."
On arrive bientôt non loin d'un bordel, où il fait bon d'entrer tant les parfums capiteux et épicés émoustillent vos sens à moitié endormis. Cependant, nous ne nous arrêtons pas en ce lieu, bien trop occupé à trouver de quoi manger au vu de ce que nous avons déjà descendu précédemment sur la route. Cette fois, l'odeur d'un poulet rôti vient m'éveiller bien plus que ne l'aurait fait la peau satinée et parfumée de fleurs légères d'une prostituée. Comme à chaque fois, Val Royeaux le soir a des charmes bien plus attrayants qu'en pleine journée, parbleu ! Nous ouvrons la porte de la fameuse taverne, sous l'oeil averti de quelques uns qui nous reconnaissent. Moi, ce sont des marins avec qui j'ai déjà eu l'occasion de fumer sur le port d'Antiva en parlant carte des étoiles et filles de joie. Dans la fumée, l'on trouve toujours le moyen d'embrumer nos gênes et de naître à nouveau; avec un certain mal de crâne. Et par le Créateur, ça vous rapproche !

"Bon. Maintenant passons aux choses sérieuses."
Dis-je non sans me montrer un tant soi peu sérieux. On nous sert pendant ce temps nos commandes d'alcool, qui, sont de plus piètre qualité que ce que nous avons pu boire auparavant. Je retiens une grimace. Ensuite, mes oeillades se dirigent tout d'abord vers notre cher aîné, puis vers Aloïs qui, malheureusement en prend pour son grade. Je ne peux définitivement pas m'empêcher de le taquiner.
"Alors Aloïs. Tu prends ton devoir très à coeur, je suppose."
Je passe mon pouce sur le rebord de mon verre pour enlever une goutte du breuvage puis la lèche non sans jeter cette fois un regard en coulisse vers l'une des servantes.
"Penses-tu Alistair que ce devoir l'empêche de voir au delà du Créateur ... ?"
Je redresse la tête, rencontrant mes deux frères de mon air guilleret et on ne peut plus provocant. Oh. J'ai un peu mal à la tête en faisant ça cependant. M...erde. J'arrive tout de même à poser mes mains sur la table et me montrer assez lucide pour me lancer dans ce qui fera sans doute ma richesse ce soir.
"Je parie deux pièces d'argent qu'il est incapable de coucher avec la serveuse. Et une d'or une femme noble."
La sentence est tombée. Les paris sont lancés. J'adore parier. Surtout quand je sais que c'est gagné d'avance. Mais comme chaque année, sauf si Alistair mon très cher aîné est trop aviné, je sais que le pari ne sera pas pris en compte. Et adieu les sous supplémentaires pour mon prochain voyage à Antiva.

© Crimson Day
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Ven 24 Nov - 18:49


Ali'Ani'Alo'




Le chemin entre le domaine Martell et le Cercle d’Orlaïs lui était totalement flou. En fait, si il se rappelait d’un détail, c’était la voix nasillarde de son frère chantant n’importe quoi, et surtout une chanson intitulé, selon lui ‘’Les retrouiBAILLES des BROS’’. Ouais bon, l’alcool n’aidant pas sa prononciation, Alistair avait manqué de lui faire remarquer qu’il ne parlait pas comme il faut, mais en voulant s’exprimer lui-même, il lui semblait que les mots s’entrechoquaient dans sa bouche comme si il eu soudainement avalé une bonne douzaine de billes de marbres. Ça n’avait aucun sens, et surtout, c’était difficile à assumer.  

Enfin, le but de l’opération étant de récupérer Aloïs, il avait laissé Anibal proférer ses menaces, se contentant de porter un regard menaçant sur les deux Templiers de garde. Apparemment effectif, son regard avait drastiquement changé lorsqu’il avait aperçu son jeune frère poindre au bout du couloir. Accolades et quelques cris plus tard, les voilà partie en direction de Val Royeaux, pour ce qui se promettait d’être une nuit des plus blanches. Ce chemin lui semble un peu moins flou, d’ailleurs, car comme la présence de ses deux frères exigent que l’un d’entre eux ait un minimum de sens de l’orientation, il se dévoue et ce même si Aloïs semble réticent à perdre la carte. Leur jeune frère avait toujours été plus coincé du cul qu’eux ( si il savait, hehe) mais ça ne les freinait aucunement, surtout qu’ils ne s’étaient pas vu depuis un bon moment, travail oblige, et surtout qu’Aloïs semblait préférer passer du temps au Cercle plutôt qu’à la maison.

Si Alistair avait été peiné au départ de voir ses frères et soeurs le quitter pour de meilleurs jours, il s’était vite fait une raison en comblant les vides avec de nouveaux employés, et surtout en s’occupant de sa fille du mieux qu’il le pouvait. Il était également responsable du daron, même si celui-ci exigeait, la plupart du temps, qu’on ne le dérange pas. Alistair le soupçonnait de fomenter quelques plans pour éviter de crever en laissant quoique ce soit derrière lui, et qu’Alistair ne trouve pas une faille dans l’héritage pour en partager les parts avec sa fille. Mais l’homme était bien au-dessus de ça. Il avait déjà son plan et même si ça n’impliquait pas l’argent de sa famille, il ferait tout en son pouvoir pour fournir un avenir heureux à sa fille, loin de la misère et des villages douteux. En fait, il voulait qu’elle soit heureuse avant tout, même si pour le moment elle semblait surtout embêter de rester avec lui. Après tout elle était adulte, elle avait sans doute mieux à faire que de surveiller son vieux père lorsqu’il se laissait aller à quelques folies.

Mais ce soir il était libre de toute responsabilités. Il n’était pas au domaine, donc pas de soucis d’étiquette avec les employés, et il pouvait se retrouver à poil sans risquer de choquer la pauvre Evalyn. Pas qu’il avait l’intention de se foutre à poil, mais si l’occasion se présentait...Bref. Il lève les yeux sur la route pour enfin apercevoir la lumineuse ville de Val Royeaux. Il lui semblait ne pas y avoir mit les pieds depuis des années tellement il était occupé à s’occuper du domaine. Il s’autorisait très peu de voyage, Anibal étant chargé de l’aspect commercial, il devait s’assurer que le travail se faisait bien au domaine.

Son esprit perdu revient vite sur terre lorsqu’ils croisent quelques donzelles, évidemment, Anibal ne perd pas de temps pour se faire remarquer, lui-même s’autorise quelques sourires en direction des dames en question.  ‘’Pas étonnant, tu nous a vu?’’ Il rigole avant d’entrer dans la taverne choisi par son cadet. L’odeur, les couleurs, les parfums l’enivrent déjà, si la bouffe attirait les deux autres, lui était avide de pouvoir jeter un oeil sur une dame aux oreilles pointues. Enfin, elles n’avaient rien de dames, mais il restait quand même poli, se voyant mal en héler une en la traitant de pute.

Il se retourne vers Aloïs lorsqu’Anibal le prend pour victime. Ne tentant aucunement d’amoindrir les idée de celui-ci, il jette un regard torve vers le jeune homme, et constate à quel point il est beau, puisque des deux, c’est lui qui lui ressemble le plus. ‘’Allons, Aloïs peut se choper qui il veut, t’as vu sa gueule d’ange? Sans même un mot il peut s’en ramasser une ! ‘’ Rire gras, avant de fixer le pauvre Aloïs d’un regard encourageant, qui se veut complice, mais qui ne semble pas du tout partager.  Lorsqu’Anibal annonce les paris, l’aîné sort aussitôt de sa poche deux pièces d’or. ‘’J’paris deux pièces d’or, je crois en lui, moi ! ‘’ Et il était convaincu que l’affaire serait réglée en un tour de main. Il se promet cependant d’offrir la prochaine tournée dès qu’il aurait les pièces d’or en main.




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Mar 28 Nov - 15:40




Les frères Martell
Oh my Creator


Il n'était pas très difficile, en soi, de faire sortir Aloïs du Cercle, en particulier lorsqu'ils s'agissaient de ses frères, et que les Martell ramenaient de l'hydromel à ses petits camarades, peut importe que cela le gêne. Oh, il n'était pas embêté de retrouver ses frères, en particulier depuis que leur relation s'était améliorée, il avait juste l'impression qu'ils étaient en train de corrompre ses camarades Templiers. Si on voyait le bon côté des choses, ils avaient gagné une bonne bouteille d'hydromel. Mais Aloïs - et tout le monde s'entendait sur ce point depuis toujours - avait toujours été le plus coincé des trois. Le fait que ses frères semblaient déjà ivres n'étaient pas vraiment une preuve ; mais les paris qu'il voyait déjà être lancé le serait sans doute. Pour autant, le cadet était heureux de revoir Alistair et Anibal, et il leur rendit chaleureusement leur accolade lorsqu'ils se retrouvèrent. Il fallait dire que ce n'était pas souvent, et que la fratrie devait souvent faire une petite tournée à Val Royaux s'ils voulaient voir Aloïs, qui - même s'il aimait la propriété - préférait de loin la fuir, en particulier la présence oppressante du paternel. Et pour sortir Alistair du domaine... Il fallait presque autant de courage que pour décoincer Aloïs. Mais eh, il n'était pas l'heure d'y penser, n'est-ce pas ?

Lorsqu'ils arrivèrent finalement au cœur de la ville, à quelque chose près, les odeurs d'alcool et de... D'autre chose dans laquelle Aloïs n'avait jamais mis les pieds (spoiler: une maison close) commencèrent à assaillir son odorat. Il n'avait pas l'habitude de traîner dans ces quartiers-là même lorsqu'il sortait lui-même, préférant au stupre et aux déboire le raffinement des boutiques de tissus. Personne n'a jamais dit que l'innocence d'Aloïs ne pouvait pas, parfois, apparaître comme un peu snob. Le gloussement de Dames masquées, la réplique de son frère, finissent par lui arracher son premier sourire amusé depuis qu'ils ont quitté ses quartiers de prédilection et sorti de son confort. Il pouvait bien se laisser aller, un peu ; il lui fallait juste le temps de s'acclimater, de déconnecter son cerveau de la rigueur des Templiers... Ce qui n'était pas difficile en compagnie de ses deux lascars qui se trouvaient être ses aînés.

« Difficile de vous résister. » conclu Aloïs avec un sourire en coin, avant d'entrer à leur suite dans la taverne. Aloïs hésite, mais pas longtemps. Il attrape sa chopine et, en signe de bonne volonté, en prend une première longue gorgée. Jusqu'à ce qu'Anibal le prenne pour cible, en réalité. Trop naïf, au début, pour comprendre ce qui va lui tomber sur le coin de la figure, il répond avec entrain et un grand sourire : « Evidemment que je le prends à cœur, n'en est-il pas de même pour vous ? ». Cependant, son sourire se fige quelque peu en entendant la suite, se faisant doucement une idée de ce qu'il sous-entendait. Heureusement qu'Alistair était là pour le soutenir un peu... De son point de vue, certainement, parce qu'Aloïs était un peu plus désabusé qu'il y a quelques minutes, arquant un sourcil au regard encourageant que lui adressa son aîné. Était-il devenu si snob au contact des de Lydes ? Il préféra terminer rapidement sa chopine en entendant ses frères parier, manquant de s'étouffer avec son alcool, d'ailleurs bien moins bon que le leur. « Pourquoi ma vie sexuelle vous intéresse à ce point ? » arguât-il en se remettant de sa gorgée de travers. Devant la tristesse de sa chopine, à présent aussi vide que l'était sa libido depuis qu'il était né, il fit un signe au serveur pour qu'il les resserve tous les trois.

D'un côté, sa fierté mal placée voulait prouver à ses frères qu'il n'était pas si incapable de ça. De l'autre... Il avait beau parcourir les dames - les moins "dames - du regard, aucune ne l'attiraient. Absolument. Aucune. Il était parfois troublé par une cascade de cheveux bruns mais... Il se trémoussa un peu sur sa chaise, hésitant. Il n'était pas obligé de... Coucher, n'est-ce pas ? Il finit malgré tout par se lever, et arranger un peu ses cheveux. Vraiment pas sûr de lui, mais plein de bonne volonté ; un sourire, et il s'avance vers une femme. Bon, le premier pas est un peu bancal, et le reste pas très assuré, mais au moins il marche encore un peu droit. Il a bu trop vite son demi-litre de bière, mais ça n'a pas totalement commencé à lui monter à la tête. Il se dirige vers la femme qu'il a « repéré » tout à l'heure, quand il l'avait vu de dos, avec sa crinière brune et sa riche robe. Essayant de se souvenir de ce que faisait ses frères, il regarde directement la femme dans les yeux et lui offre un grand sourire. « Je n'aurai jamais cru rencontrer une dame si raffinée ici, Madame ?... »

Aloïs fut assez rapide. Parce que, déjà, il n'avait aucune envie de réellement aller retrouver cette femme dans un lit. Ensuite, parce qu'il voulait rester avec ses frères. Aussi, le visage entièrement rouge, mais pas à cause de l'alcool, il alla lui glisser quelques mots à l'oreille, et pris sa main pour y déposer un baiser, avant de faire demi-tour. Et de se faire fesser au passage. Le jeune Templier regagna sa chaise fissa, et reprit une grande gorgée d'alcool, avant de dévisager ses frères ; « Quoi ? J'vais pas coucher avec n'importe qui non plus... » et, emporté dans son élan, il se justifia presque : « Je préfère Ariel, et ses robes magnifiques... » Il ne s'en rendit pas compte, trop perturbé, et battit de la main dans les airs ; « Est-ce que quelqu'un a gagné ? Parce que je ne vais pas y retourner. Je vous la laisse, si ça peut vous faire plaisir, et puis, ce n'est pas un endroit où l'on fini au lit ici, hein ? On fait pas ça sur le comptoir quand même ? » Non, Aloïs n'était ni macchiste ni salaud ; il était plus répugné à l'idée de partager ses draps avec une femme qu'autre chose, était-ce vraiment de sa faute ?

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Ven 1 Déc - 18:10

Le trio des nonAlistair & Aloïs & Anibal Je sais à quoi m'attendre de la part d'Aloïs : il n'ira JAMAIS jusqu'au bout. Et Alistair, cuit comme il est (et pour dire, il ferait sans doute un bon coq au vin) va omettre ce léger, très léger détail concernant notre cadet. Je reste donc tout sourire quand enfin notre cher frère se décide à lever son séant et faire acte de ses atours sous les yeux fiers de notre aîné.
"N'oublie pas Alistair : deux pièces d'or qu'il sera incapable de coucher avec la serveuse."
Bien entendu, pour montrer ma bonne foi, je sors les deux pièces promises de mon côté en les faisant virevolter entre mes doigts. Je me mords la lèvre inférieure, regardant notre cadet aller à la rencontre de la jeune femme, lui présenter ses hommages et ... ne pas emmener la femme vers quelque endroit plus confortable. Je frappe sur la table suite à cette action, levant les bras vers le plafond pour remercier le Créateur de me donner encore raison, même avec un coup dans le nez. Et je m'écrie :
"Keske j'avais dit ! Si c'est pas notre Aloïs ça ! ...."
Je me tais un instant. Remarquant ma bourde, me pinçant le nez pour espérer retenir un peu de ma lucidité dans mon crâne au lieu de la cracher de manière aussi peu conventionnelle par rires retenus, je m'excuse. Platement.
"Ouais. En fait non ce n'est pas normal, Aloïs."
Je lève mon index orné de ma bague d'argentite, puis le secoue énergiquement en allant me placer nonchalamment à côté d'Alistair. Avec un peu moins de délicatesse que la première fois. Je crois même que j'ai failli me viander.

"Toi, déjà les pièces."
Je fixe Alistair qui hésite encore. J'écarquille un peu plus les yeux puis pointe les pièces dans sa main puis la table pour qu'il se décide à les y poser. Une fois la chose de faite, je reviens à mes moutons au galop tandis qu'Aloïs me rabat à nouveau les oreilles sur cette Ariel. Ou Ariel-le ? En tout cas, rien qu'à l'entente de ce prénom je me prends la tête entre les mains en râlant fortement. À chaque-fois-elle-revient-quand-il-est-bourré. Qu'est-ce que cette bonne dame lui a fait nom d'un mabari en chien ?
"Aloïïïïs. Je sais que tu es un grand romantique, que tu aimes que les belles choses le restent, tout ça ... Mais ..."
Je relève la tête, en évitant d'un coup de hanche le passage foireux d'un quidam près de notre table.
"Vraiment. Cette ... Ariel. Ça fait des années que tu sembles la poursuivre à mon sens, que tu nous bassines avec quand tu es ... saoul. Comme là. Mais ... tu n'as jamais conclu ! Ne me dis pas que tu te gardes pour ... ?"
Je regarde Alistair en biais cette fois, vraiment en biais, avant de grimacer et de trouver à la fois cette idée carrément dégoutante pour l'entrejambe du cadet, mais aussi absurde. Se garder vierge pour une femme !!!! Il se prend pour Sebastian Vaël ou bien ? !
"C'est pas douloureux par moments ? Tu ... est-ce que tu ... te ..."
Je fais le mouvement de va et vient avec ma main et je vois déjà mes frères émettre des signes de désapprobation. Ou de rires.
"Si tu veux, avec Alistair on connaît un très bon bordel. Tu en dis quoi Ali ? On l'emmène ? On vérifie si il est toujours puceau ? Ou on le bourre jusqu'à c'kil crache la vérité ?"

Une serveuse passe alors par là. Une jolie blonde aux joues bien rondes que j'attrape délicatement par le bras en faisant preuve de mon air doucereux et taquin.
"Mademoiselle ? Puis-je vous demander un avis ?
- Quelle serait la contrepartie ?, me répond-elle d'un air faussement hautain. [/color]
- Notre agréable compagnie, avant de vous atteler à rejoindre la table du fond où se trouve les marins qui vous portent depuis tout à l'heure la main aux fesses. dis-je en me penchant vers la dite table. En manquant encore de me ramasser dans un hoquet.
- Hm. C'est vrai que c'est ben mieux.
- Alors voyez-vous. Je voudrai savoir. Imaginez que vous vous appelez Ariel.
- Hein ? ! euh oui ....
- Si vous aviez un soupirant. Un soupirant qui n'ose pas se manifester.
Car il vous aime trop. Vous penseriez quoi de cet homme ?

- Qu'mon père m'aurait déjà marié avant qu'il vienne me chanter sérénade. Vous êtes amoureux d'une femme monsieur ?"
Je m'apprêtais à boire ma bière. Sauf que j'ai avalé de travers à l'entente de la phrase. Maintenant je tousse, en me tapant le poitrail puis en tendant la main vers Aloïs.
"Ah non c'est lui qui a un problème avec sa femme. Pas moi. Je suis le plus libre des trois."
Je lance un sourire à demi moqueur à Alistair qui, selon moi au vu du caractère d'Evalyn, sa belle et impétueuse fille, est aussi marié avec elle que le serait un vrai mari.
"Maintenant, vu que vous nous avez rendu service, ça vous dirait qu'en tant que bons hommes, on aille parler à vos peloteurs ?"
Aller les gars. On y va ! Ouais ouais ouais !


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Lun 11 Déc - 17:57


Ali'Ani'Alo'



La progression d’Aloïs vers la dame le tient en haleine jusqu’à ce qu’il finisse par revenir. Chope en main, c’est avec un peu trop d’insistance qu’il regarde la dame en question, comme s'il doutait que ce fût aussi facile d’en tirer quoique ce soit. Enthousiasme, il encourage quand même son frangin de lui, cognant son verre contre la table de bois, et s’attirant les regards des tables voisines - mais pour ce qu’il en avait à foutre, il n’allait certainement pas s’empêcher de quoique ce soit à cause de regards excédés-.

Alistair manque hurler de rire en voyant le plus jeune déposer un chaste baiser sur la main de la dame. C’est tout? Pas de location de chambres? Pas de flirt? Pas de drague? Elle s’était laissée faire sans poser de question, c’était d’un ennui. Malgré son hilarité, il est déçu que son petit frère n’ait pas été pourvu du même gène de séduction que lui et Anibal. Il avait encore beaucoup de chemin à faire avant de se rendre à son niveau. Le pari lui revient en mémoire, bon, c’est surtout qu’Anibal ne le lâchera pas avant d’avoir son dû, il grogne et tend les deux pièces d’or, en masquant sa bonne humeur pendant quelques secondes.

Il accueille quand même le retour de son mauvais pari en lui donnant une petite tape dans le dos, avant de se faire bousculer violemment par Anibal semblant avoir une urgence de câlin, ou de proximité avec lui il ne sait pas trop. Il se rattrape de justesse à la table, renversant quelques gouttes de son précieux breuvage, puis regard Aloïs sans doute aussi intensément qu’Anibal.
-Pas normal, pas normal. Je suis sur qu’il nous cache une petite bonne femme du cercle...Pas un mage quand même?

Les pièces encore en main, il les fait glisser vers Anibal, se promettant de les récupérer en double au cours de la soirée, voir de la nuit. Il ne se laissera pas voler aussi facilement la prochaine fois ! Il tique lorsqu’il entend le plus jeune parler d’une Arielle. Ah voilà! Il savait bien qu’il cachait quelque chose - ou quelqu’un.
-J’me disais bien que c’était pas possible...Et comment ça se fait qu’on ne l’ait pas encore rencontré cette charmante dame? T’as honte de nous? On est capable de se tenir tu sais?

Il regarde Anibal à moitié affalé sur lui et sur la table, puis il remarque que son propre gilet est humide de bière. Oups. Silencieux, il écoute la conversation des deux, ou surtout, le monologue d’Anibal sur la sexualité d’Aloïs. Encore une fois, l’envie de se fendre de rire lui donne mal aux côtes, mais il ne fait qu’appuyer les dires d’Anibal en hochant la tête, jusqu’à ce qu’il parle d’acharnement. Lui-même ayant connu le même sort après la disparition de sa femme, le sujet le touche particulièrement.
-Oh, Ani. Il n’y a rien de mal à s’acharner, à se consacrer à une seule femme si il est épris d’elle. C’est bien, en un sens. Si elle finit par céder, il ne finira pas seul comme moi !

Il se renfrogne légèrement mais à peine deux secondes lorsque le sujet vient sur la masturbation. Il manque de s’étouffer avec sa gorgée et son rire éclate dans les murs de la taverne, s’attirant encore des oeillades des tables voisines beaucoup moins bruyantes.

Une serveuse de faire alors chopper par Anibal, mais son manque d’attribue elfique ne charme pas l’aîné Martell. Amusé, il en profite pour se commander une autre pinte avant de rigoler doucement lorsqu’elle affirme qu’elle serait déjà mariée après tant d’attente.
-Elle marque un point Aloïs ! Faudra te débrouiller pour l’avoir avant qu’elle ne se fasse faire des gosses par un autre !

Un coup d’épaule lui échappe innocemment lorsqu’il entend les propos d’Anibal envers Evalyn. Techniquement il n’avait pas tort, mais il n’aimait pas qu’on mentionne le caractère de feu de sa princesse. Personne n’avait même le droit de la taquiner, même en son absence, à part lui-même. Encore dans ses pensées, il élude complètement la proposition d’Anibal d’aller jouer les fier à bras et le regarde, incompréhensif de ses encouragements à éclater quelques gueules. L’alcool n’aidant vraiment pas, il tente de suivre et de comprendre ce qui est en train de se passer, et fait le lien entre la dame et la table du fond que tardivement.




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Lun 18 Déc - 17:20




Les frères Martell
Oh my Creator


De toute évidence, son incapacité à coucher avec une femme arrangeait grandement Anibal, au vu de sa réaction. Mais ce qu’il prenait pour un échec était – pour lui – une petite victoire en soi : n’avait-il pas baisé la main de cette femme (à défaut de baiser autre chose) sans qu’elle ne le repousse ? Pas qu’il y soit allé avec plaisir et envie, qui plus est. Le cadet s’adossa à la chaise en croisant les bras, l’air légèrement boudeur ; « Et pourquoi ça ne serait pas normal, d’abord ?... Et personne au Cercle. J’ai pas envie, c’est tout, ça arrive. ». Bah quoi ? N’avait-il pas le droit de faire ce qu’il voulait de son entrejambe et, s’il n’avait pas envie de partager ça avec qui que ce soit, c’était dans bien dans son droit... Non ? D’ailleurs, il ne se rend qu’à moitié compte d’avoir évoquer l’un des enfants de leur Seigneur que lorsqu’Anibal prend sa tête entre ses mains. Oups. Pourtant, un grand – très grand, trop grand – sourire barre son visage. « Pour sûr, que j’aime les belles choses !.. »

Et puis, « merde ». Son visage se colore de rouge tandis qu’il ne se sent définitivement plus assez alcoolisé. Pourquoi est-ce qu’on parlait d’Ariel, déjà ? Il ne voyait pas du tout pourquoi ce sujet était amené sur le tapis. Oui, il était beau, mais c’était un homme. D’ailleurs... Ses frangins n’avaient apparemment pas compris de qui il s’agissait, aussi se racla-t-il la gorge pour répondre et démentir mais... Il prit soudainement un air à la fois outré et choqué ; « N... Non ! Je n’ai jamais, je ne fais pas... Je ne fais pas ça ! » se défendit-il avec un air presque dégoûté sur le visage. Quoi ? Se masturber ? Tout seul ? Il avait du mal à saisir le concept, en grand romantique qui s’ignore. Et il avait un souvenir particulièrement traumatisant d’un frère Templier qu’il avait surpris en train de... Bref ; il ne préférait définitivement pas s’appesantir sur le sujet, rougissant du rire de l’aîné Martell. Etait-il le seul à réagir comme ça ? Y avait-il réellement quelque chose qui ne tournait pas rond, chez lui ?

Aloïs allait terminer sa troisième pinte – à force, il allait finir par être totalement déchiré, déjà qu’il ne résistait pas autant que ses deux aînés. D’autant plus que le petit manège d’Anibal avec la serveuse avait le don de le mettre mal à l’aise, et il se contenta donc de boire tranquillement en essayant de ne pas prendre tout ça trop à cœur, répondant d’un air las et mélancolique ; « De toute façon, je ne crois pas qu’i-elle soit pour moi. Elle mérite mille fois mieux. » Le masculin avait failli lui échapper, mais il s’était plutôt habilement rattrapé ; sans oublier l’état d’ébriété de ses deux frangins.

C’est avec la plus grande joie qu’il laissa Anibal proposé d’aller aider la serveuse. Un sourire reparu sur son visage ; enfin il n’était plus le centre de l’attention – ou plus exactement, sa sexualité inexistante et ses amours impossibles ne l’étaient plus. C’est en se levant d’un bond qu’il se rendit compte qu’il n’était plus si frais que ça, titubant à moitié et manquant de retomber sur sa chaise immédiatement. Il suivit pourtant bravement ses frères, en particulier Anibal pour lancer à la ronde : « Au nom des p-pouvoirs qui me sont con... Confé... Arrêtez de toucher les fesses de la dame ! » Il chercha pas réflexe l’épée qui, d’habitude, ne quittait pas son côté. Mais qu’il n’avait évidemment pas ce soir. Et en croisant le regard d’Alistair, il lui dit d’un air hésitant : « On aurait pas pu passer aux urinoirs avant ? »

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Lun 25 Déc - 23:23

Le trio des nonAlistair & Aloïs & Anibal Et là, vous avez Aloïs qui se lève. Moi j'applaudis, enfin pas tout de suite parce qu'en vrai, là je me lève et je hurle de façon grandiloquente (et virile) :
"ÇA, ÇA C'EST BIEN ALOÏS !"
Et je reprends une gorgée de ma cervoise en frappant la chope contre la table, complètement dans le mouvement des paroles et même du fait que la jeune femme semble soulagée à l'entente de nos mots. Ou alors je rêve. Non, elle est bien en train de me taper l'épaule et de soupirer un "ah les hommes". Je pointe la fameuse tablée de l'index, en me penchant légèrement sur le côté droit et j'inspire une fois, avant de reprendre la parole avec un peu moins de puissance dans la voix, tout de même. Et je m'avance vers ces gars, qui d'ailleurs se lèvent. Bon ils sont que trois, ça va c'est pas très déséquilibré. Puis je n'ai même pas remarqué qu'Aloïs s'est dégonflé.
"Vous voyez, les gars ? On n'touche pas aux dames. On les traite avec respect.
- Ah ouais. Et c'est quoi le respect pour une fanfreluche comme toi. Tu les embrasses sur la fesse plutôt ?, lâche l'un des gars en riant.
- Non. Pas du tout. Je leur fais boire des choses qui leur plaisent, on discute, puis je masse les épaules, parfois. Oh et les fêtes de marché. C'est très bien aussi."
Les hommes se marrent, je me marre aussi, et ça les arrête de suite de voir que je me marre autant qu'ils essaient de se marrer de moi. Le gars vient en face de moi, et j'ai l'air totalement serein. Alors il prend un air menaçant, comprenez, il faut bien essayer de se montrer digne quand l'adversaire vous enlève toute dignité jusque dans vos braies. Il approche son visage et je peux sentir son haleine de cendre et d'alcool mauvais marché venir me rentrer dans les narines, d'une force ... mon dieu même les latrines du vieux Boniface ne sentent pas autant ! Boniface, c'est un des vieux métayers des De Lydes. Il a passé l'arme à gauche et heureusement. Passer sa vie accroché à un pot, je ne souhaite ça à personne.
"Tu sais que tu es tout seul ? Ton frère, l'est pas là"
Je regarde à droite et à gauche. Effectivement, Aloïs s'est défilé. Même pas Alistair ne vient à mon secours ! Mais je vous jure ! Et ça s'appelle des êtres virils. Pendant que je me fais traiter de fanfreluche !!!! Mais Andrasté vous avez rendu ce monde aussi timbré qu'un mage du sang ou bien ? Je pose mes mains sur mon bassin, après un petit signe de désespoir.
"J'ai pas besoin d'eux pour te mettre à mal
- Ah ouais ?
- ... Ouais."
Nos fronts se collent et on se toise méchamment. Puis l'ivrogne prend sa masse en me regardant de façon perverse, l'air de dire qu'il va tellement prendre son pied à écraser ma face. Puis on part dehors, moi je fais juste un signe à mes frères en haussant les épaules et en les regardant de façon imbécile. PARCE QUE JE VAIS ME BATTRE BORDEL À QUEUE !!! Je vais pouvoir me dérouiller après une semaine sans contrat.

C'est donc dans la rue que je me retrouve, ma rapière en main. J'emmène toujours ma rapière avec moi. C'est mon amante, l'allongement de ma main. La partenaire idéale qu'il faut dans ce genre de situations. Je tire mon gant entre mes dents, le jette ensuite à terre sèchement sous le regard ahuri de quelque passants s'attendant à tout, sauf à un duel dans les rues d'Orlaïs.
"Je vais te dégommer. Personne voudra de toi quand tu seras mort.
- Logiquement ... tu n'as pas tord., répliqué-je en m'emparant de ma deuxième lame, plus courte et servant pour les parades.
- Greeeeeuaaaaaaaarh !!!"
Il charge. Et paf. Je disparais. Dans un nuage de poussière. Il tousse, me cherche. Moi, je viens l'entailler salement à l'avant bras en pivotant sur son côté. Il lâche sa masse. Me donne un coup d'épaule et essaie de m'enfoncer dans le mur.
"Wowowo ! On se calme !"
Je me sens soulevé, soulevé par le col par une main valide qui s'apprête à m'envoyer m'écraser dans les caisses. Et autant dire j'ai des chances de me briser quelque chose ou de m'enfoncer du bois dans les chairs. Je fais pivoter ma lame de parade entre mes doigts rapidement pour la ficher au loin contre un poteau, puis m'empare d'une de mes fléchettes imbibées de substance paralysante. Enfoncée dans sa jugulaire (bon en vrai je me rate lègement vu que la pointe est venue derrière son oreille), l'effet est instantané. Le gars tombe à terre, comme un gros sac de farine pourrie. Moi, je me relève en titubant, en pointant le gars de l'index pour lui dire silencieusement de continuer à dormir, je me dépoussière, et lève les bras au ciel, grisé. Les gens m'applaudissent, et je les salue.
"Ah ! Merci. Je suis touché par vos encouragements. Et je ... !"
À peine ais-je le temps de me sentir de nouveau moi, qu'un des compagnons du paralysé me fonce dessus en me chargeant. Et là, je me vois vraiment partir, cette fois. Comme quand je suis trop bourré. Je ne sais même plus ce qui se passe. Ah. Je sens que ça flotte. Je souris. Quelle douce sensation. Quelle soirée. Mes frères, vous êtes géniaux. Vous le savez ça ?

© Crimson Day
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