Keep your friends close and your enemies closer | ft. Draco
THE DAWN WILL COME :: L'auberge Du Pendu :: Cimetière :: RP
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♔ Draco & Eliott
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Il y avait quelque chose de louche avec cet ex-Templier : c’est ce qu’Eliott n’arrêtait pas de se dire depuis qu’il savait que Draco avait rejoint les rangs de l’Inquisition. Le jeune Barde n’aurait su dire si sa vision des choses et son instinct était biaisé par son propre dégoût de cet ordre et de la Chantrie Andrastéenne, mais il ne voulait pas laisser passer ça. S’il s’avérait que ses doutes étaient fondés, il ne devait pas juste passer outre sous prétexte qu’il n’était pas objectif. Et si jamais il avait tort... Eh bien, grâce à sa manière de s’y prendre, on ne pourrait pas lui reprocher grand-chose. Sa manière de s’y prendre ? Jouer les adorables petits messagers. Il adorai Draco, ça ne se voyait donc pas ? C’est d’ailleurs pour ça qu’il traversait les couloirs du fort à grands pas. Pour aller voir comment se portait son « ami ». Entre autre.
Eliott avait en effet été averti que Draco venait de rentrer de mission, légèrement blessé à l’épaule. Il n’avait pas vraiment fait attention aux détails de cette sortie, certainement pas qu’il n’avait rien eu d’intéressant à en tirer... Il lui semblait qu’il était simplement sortie pour faire de l’éclairage ; peut-être avait-il rencontré des complications en chemin. Peu importe : il était temps d’appliquer ce fameux principe : « Soit proche de tes amis, et encore plus de tes ennemis ». C’est donc en ayant l’air de courir à moitié paniqué pour rejoindre l’ex-Templier qu’Eliott débarqua dans la pièce où il se trouvait. Feindre l’empressement, et maintenant l’inquiétude. Heureusement qu’il était bon. Eliott et son don pour la comédie, le mensonge et l’hypocrisie, évidemment – pas le torse de Draco dévoilant sa blessure à l’épaule.
HRP.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Les accidents, les imprévus, ce n'est guère une rareté en mission. C'est même l'essence de ces dernières, la plupart du temps, qui demande de s'adapter en conséquence. Oh Draco n'est pas un débutant en la matière, malgré ce que pourraient laisser penser les derniers événements. Le soldat était confié de l'observation d'un camp de prétendus Templiers un peu trop à proximité de Therinfal. Une besogne sans réel danger pourvu que la personne envoyée sache faire preuve de discrétion et revienne avec des informations à leur sujet. Sans surprise comme pour une grande majorité des missions, le Pentaghast s'est proposé afin de la remplir, non sans une idée derrière la tête. Il s'agissait bien d'anciens de ses collègues. Si il l'avait voulu, il aurait pu repartir sans une égratignure et avec suffisamment de renseignements. Cependant il s'est volontairement approché, s'est laissé atteindre à l'épaule de deux flèches. Considéré comme traître par ses anciens frères ainsi que sœurs d'armes, il tenait à rapporter une preuve supplémentaire de sa - fausse loyauté à l'Inquisition.
Revenu en un seul morceau, avec les informations, mais blessé, Draco s'attise ainsi les faveurs de quelques âmes qui doutaient encore de lui. Pas toutes bien évidemment, ce serait trop beau. Que la majorité commence à lui faire confiance est déjà une belle victoire en soi et à partir du moment où l'Inquisiteur est le premier sur la liste à croire à son dévouement, toutes les chances sont de son côté. C'est d'ailleurs le comportement de l'un des espions de l'Inquisition qui lui a mis la puce à l'oreille : d'emblée celui-ci était trop aimable à son égard alors qu'il supportait les regards en coin des autres. Trop mielleux, trop disposé à l'aider, le traître se méfie mais joue le même jeu que lui - l'hypocrisie. Il est persuadé que ce n'est pas de la vraie gentillesse mais un moyen d'en apprendre plus sur lui, comme lui le fait par exemple avec Gwenaël. L'intéressé, le jeune Eliott, est par ailleurs la copie conforme d'un mage côtoyé au Cercle ; à tous les coups son jumeau et à tous les coups à en vouloir à la Chantrie ainsi qu'aux Templiers. Si ça se trouve, il cherche à se rapprocher de Draco pour en savoir plus sur ce dernier ? Car après tout, oui, il sait qui est responsable du décès de son frère.
Un sourire imprimé sur les lèvres, la douleur à son épaule n'étant pas si terrible, le Pentaghast se ravise néanmoins quand il entend des pas particulièrement agités qui résonnent dans le couloir. Ceux-ci se dirigent vers sa chambre où il est installé confortablement dans un coin, une lecture à la main - du côté de son épaule valide. Sans perdre de temps c'est une légère grimace souriante qui accueille Eliott, témoignant ainsi plus de son état, histoire d'être pris en pitié. Enfin, pas trop quand même, et puis sa blessure est déjà pansée. Le jeune est en tout cas très réactif et semble avoir couru dans tout Therinfal avant de venir ici, l'air particulièrement inquiet. Sérieusement ? Heureusement que Draco n'a pas été plus blessé, il se demande si Eliott aurait feint une crise d'angoisse. « Eliott... Merci d'être venu mais ça va, ce n'est rien de trop grave. » Il baisse volontairement le timbre de sa voix ; plus rocailleuse et en peine. « J'ai manqué de prudence au cours de ma mission, les Templiers archers du camp que je surveillais m'ont transpercé à l'épaule de deux flèches. Je suis leur ennemi désormais, ils me voient comme un traître mais ma loyauté va à l'Inquisition, plus la Chantrie. » Tirade qu'il n'hésite pas à réemployer régulièrement si la situation s'y prête, que personne n'ose mettre en doute depuis qu'il traîne derrière lui des preuves assez tangibles. Comme celle-ci. Très doucement de son bras en parfait état il dépose sa lecture et glisse ses doigts dans la chevelure de son cadet dans le geste digne d'un grand frère ; une comédie à laquelle il s'est habitué en sa compagnie. « Il ne faut pas tant t'inquiéter pour moi, voyons. »
Revenu en un seul morceau, avec les informations, mais blessé, Draco s'attise ainsi les faveurs de quelques âmes qui doutaient encore de lui. Pas toutes bien évidemment, ce serait trop beau. Que la majorité commence à lui faire confiance est déjà une belle victoire en soi et à partir du moment où l'Inquisiteur est le premier sur la liste à croire à son dévouement, toutes les chances sont de son côté. C'est d'ailleurs le comportement de l'un des espions de l'Inquisition qui lui a mis la puce à l'oreille : d'emblée celui-ci était trop aimable à son égard alors qu'il supportait les regards en coin des autres. Trop mielleux, trop disposé à l'aider, le traître se méfie mais joue le même jeu que lui - l'hypocrisie. Il est persuadé que ce n'est pas de la vraie gentillesse mais un moyen d'en apprendre plus sur lui, comme lui le fait par exemple avec Gwenaël. L'intéressé, le jeune Eliott, est par ailleurs la copie conforme d'un mage côtoyé au Cercle ; à tous les coups son jumeau et à tous les coups à en vouloir à la Chantrie ainsi qu'aux Templiers. Si ça se trouve, il cherche à se rapprocher de Draco pour en savoir plus sur ce dernier ? Car après tout, oui, il sait qui est responsable du décès de son frère.
Un sourire imprimé sur les lèvres, la douleur à son épaule n'étant pas si terrible, le Pentaghast se ravise néanmoins quand il entend des pas particulièrement agités qui résonnent dans le couloir. Ceux-ci se dirigent vers sa chambre où il est installé confortablement dans un coin, une lecture à la main - du côté de son épaule valide. Sans perdre de temps c'est une légère grimace souriante qui accueille Eliott, témoignant ainsi plus de son état, histoire d'être pris en pitié. Enfin, pas trop quand même, et puis sa blessure est déjà pansée. Le jeune est en tout cas très réactif et semble avoir couru dans tout Therinfal avant de venir ici, l'air particulièrement inquiet. Sérieusement ? Heureusement que Draco n'a pas été plus blessé, il se demande si Eliott aurait feint une crise d'angoisse. « Eliott... Merci d'être venu mais ça va, ce n'est rien de trop grave. » Il baisse volontairement le timbre de sa voix ; plus rocailleuse et en peine. « J'ai manqué de prudence au cours de ma mission, les Templiers archers du camp que je surveillais m'ont transpercé à l'épaule de deux flèches. Je suis leur ennemi désormais, ils me voient comme un traître mais ma loyauté va à l'Inquisition, plus la Chantrie. » Tirade qu'il n'hésite pas à réemployer régulièrement si la situation s'y prête, que personne n'ose mettre en doute depuis qu'il traîne derrière lui des preuves assez tangibles. Comme celle-ci. Très doucement de son bras en parfait état il dépose sa lecture et glisse ses doigts dans la chevelure de son cadet dans le geste digne d'un grand frère ; une comédie à laquelle il s'est habitué en sa compagnie. « Il ne faut pas tant t'inquiéter pour moi, voyons. »
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Jouer le rôle du parfait petit ami ? Fait. Comme toujours. Et « petit » en termes de taille (voire d’âge), évidemment. Jouer la comédie était déjà suffisant en soi, n’est-ce pas ? Mais serait-il prêt à aller plus loin pour démasquer le « ex » Templier ?... Peut-être. Peut-être, mais Eliott préfère ne pas y penser ; ce n’est de toute manière pas à l’ordre du jour et c’est très bien ainsi. C’est avec une légère grimace de douleur que le jeune espion est accueillit par son aîné, auquel il répond par cet air inquiet qui ne le quitte plus avant de s’approcher de lui et de l’effleurer.
Ses explications tiennent la route. Il est doué, très doué, évidemment... Sinon comment tant de personnes lui accorderaient-elles leur confiance ? L’inquisiteur lui-même ? Avec une étincelle de malice au fond des yeux qu’il n’a même pas besoin de feindre, Eliott le taquine en répondant à mi-voix :
L’arrivée d’Elio, comme un rappel à l’ordre, le fait néanmoins se redresser légèrement pour venir enlacer le grand gaillard. Le faucon tourne un peu dans la salle avant de se poser quelque part, où il peut, et commencer à se nettoyer les plumes ; le Barde est d’ailleurs étonné que son Mabari ne soit pas de la partie, mais sans doute celui-ci est-il resté à dormir dans leur chambre... Et tant mieux, quelque part, car même s’il adorait ses compagnons animaux, avoir une ménagerie ici n’était pas vraiment le mieux. Eliott raffermi sa prise pour donner une véritable étreinte à l’ex-Templier, même si elle ne dure pas dans le temps. Il n’a jamais été vraiment doué pour ça, de toute manière : combien de temps doit-il enlacer une personne avant que ça devienne gênant ?
Est-ce que le chenapan en est heureux ? Au fond de lui, certainement. Ce n’est pas, en plus, comme s’il l’avait fait exprès – donc le fait d’avoir rouvert la blessure n’est pas vraiment jouissif non plus. Et puis, Draco a beau être ce qu’il est – ou ce qu’il n’est pas – tant que le Barde n’a pas la preuve qu’il s’agisse bien d’un ennemi, il n’a pas à vouloir le blesser. Comme, tant qu’il ne peut être certain que Draco ait participé au meurtre de son frère, il ne peut vouloir sa mort. Il n’est pas comme ça, pas quand il n’a pas son masque sur son visage, et il préfère ne pas l’avoir. Eliott laisse son regard parcourir la pièce à la recherche de compresse et d’alcool pour soigner tout ça.
HRP.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Cette comédie est si risible, si ridicule mais fonctionne à merveille entre eux. Si Draco ne se complaisait pas dans ce qu'il soupçonne être la même hypocrisie, il pourrait croire que son cadet s'est réellement attaché à sa personne. Sauf que ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? Jusqu'à preuve du contraire, jusqu'à être réellement certain, quitte à ce que cela prenne des semaines, des mois, il n'abandonne pas son masque. Quand bien même pour l'heure, seul le parfum du faux-semblant ne lui parvienne. Lui aussi est spécialisé en la matière. D'ailleurs, parfois, il rirait bien de ces situations cocasses et démesurées... Elles seraient idéales pour une pièce de théâtre burlesque à Val Royeaux.
La petite pique est accueillie avec un rire jaune en guise de réponse. « Evidemment, qui d'autre ? » Puis rapidement suivie de sa main virevoltant dans ses cheveux, ce qui comme toujours semble faire effet. Lors de ces courts instants Draco est persuadé de la véracité de la chose, que le jeune Eliott apprécie vraiment ce traitement à la manière d'un animal qu'on cajole. Même si quelques fois, il l'avoue, ses doigts ont par "mégarde" tiré quelques mèches emmêlées. Gentiment, rien de grave, mais suffisamment pour cueillir une petite grimace sur son faciès - suivie de fausses excuses. Un plaisir qu'il ne s'accorde pas là, probablement une autre fois, même si il regrette avec la suite. Non, pas en raison de l'arrivée de son faucon au même sobriquet que son frère mage. Plutôt faute à l'étreinte qui rouvre sa blessure ; bientôt le bandage maculé d'un peu de sang en témoigne, après qu'Eliott se soit reculé.
Draco ne force pas sa grimace, cette fois-ci, insultant allègrement le plus jeune dans sa tête. Quel petit con. Il admet que c'était bien joué de sa part, si c'était voulu - en tout cas le résultat est le même. Bien évidemment ses paroles sonnent tout autrement, comme si ce n'était guère de sa faute. « Hmph, ça va, ça ira, ne t'en veux pas pour si peu. Je l'aurais probablement rouverte en me relevant. » Mais certainement, ce n'est qu'un idiot ; le Pentaghast prendra sa bien revanche sournoisement et sans éveiller ses soupçons plus tard. Pour l'heure il est peu confiant quant à ce que son prétendu ami s'occupe de sa blessure mais lui laisse cependant la main... non sans une idée derrière la tête. « J'ai rangé les compresses dans le meuble là bas, regarde à l'intérieur du premier tiroir. » En vérité elles sont bien plus éloignées, Draco sait où, mais faire un peu tourner en bourrique Eliott et attiser sa culpabilité - son inquiétude est un plaisir qui vaut bien de souffrir quelques minutes de plus. « Mince, non, ça doit être celui du bas alors. Ou celui juste au dessus. Ah, c'est que cette douleur me perturbe. » Il serre les dents, pince sa lèvre inférieure, une main posée sur le bandage qui peu à peu, est totalement recouvert du liquide carmin. Bon, un mal pour un bien. Finalement il s'en lasse et feint recouvrer sa mémoire. « Quel idiot je fais, moi aussi, elles sont juste là. » Son bras valide indique la table de chevet juste à ses côtés où est véritablement entreposé le nécessaire, avant que sa paume ne se positionne à nouveau contre son épaule amochée - la gauche. Entre temps il s'est redressé en position assisse afin d'ouvrir la petite porte laissant entrevoir le matériel.
La petite pique est accueillie avec un rire jaune en guise de réponse. « Evidemment, qui d'autre ? » Puis rapidement suivie de sa main virevoltant dans ses cheveux, ce qui comme toujours semble faire effet. Lors de ces courts instants Draco est persuadé de la véracité de la chose, que le jeune Eliott apprécie vraiment ce traitement à la manière d'un animal qu'on cajole. Même si quelques fois, il l'avoue, ses doigts ont par "mégarde" tiré quelques mèches emmêlées. Gentiment, rien de grave, mais suffisamment pour cueillir une petite grimace sur son faciès - suivie de fausses excuses. Un plaisir qu'il ne s'accorde pas là, probablement une autre fois, même si il regrette avec la suite. Non, pas en raison de l'arrivée de son faucon au même sobriquet que son frère mage. Plutôt faute à l'étreinte qui rouvre sa blessure ; bientôt le bandage maculé d'un peu de sang en témoigne, après qu'Eliott se soit reculé.
Draco ne force pas sa grimace, cette fois-ci, insultant allègrement le plus jeune dans sa tête. Quel petit con. Il admet que c'était bien joué de sa part, si c'était voulu - en tout cas le résultat est le même. Bien évidemment ses paroles sonnent tout autrement, comme si ce n'était guère de sa faute. « Hmph, ça va, ça ira, ne t'en veux pas pour si peu. Je l'aurais probablement rouverte en me relevant. » Mais certainement, ce n'est qu'un idiot ; le Pentaghast prendra sa bien revanche sournoisement et sans éveiller ses soupçons plus tard. Pour l'heure il est peu confiant quant à ce que son prétendu ami s'occupe de sa blessure mais lui laisse cependant la main... non sans une idée derrière la tête. « J'ai rangé les compresses dans le meuble là bas, regarde à l'intérieur du premier tiroir. » En vérité elles sont bien plus éloignées, Draco sait où, mais faire un peu tourner en bourrique Eliott et attiser sa culpabilité - son inquiétude est un plaisir qui vaut bien de souffrir quelques minutes de plus. « Mince, non, ça doit être celui du bas alors. Ou celui juste au dessus. Ah, c'est que cette douleur me perturbe. » Il serre les dents, pince sa lèvre inférieure, une main posée sur le bandage qui peu à peu, est totalement recouvert du liquide carmin. Bon, un mal pour un bien. Finalement il s'en lasse et feint recouvrer sa mémoire. « Quel idiot je fais, moi aussi, elles sont juste là. » Son bras valide indique la table de chevet juste à ses côtés où est véritablement entreposé le nécessaire, avant que sa paume ne se positionne à nouveau contre son épaule amochée - la gauche. Entre temps il s'est redressé en position assisse afin d'ouvrir la petite porte laissant entrevoir le matériel.
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♔ Draco & Eliott
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La réponse de Draco a sa question lui arrache un sourire en coin, amusé. S’il avait bel et bien pensé à lui, c’était certainement en se disant qu’avec une blessure, Eliott ne pourrait que se laisser convaincre, au moins un peu. Il en était presque persuadé. Presque. Le problème avec leur petit jeu, c’est qu’on ne pouvait jamais être certain de la sincérité ou de l’hypocrisie de l’autre, et cela vous forcer à tout prendre comme si... Comme si votre vis-à-vis mentait à chaque respiration.
Oh, Eliott n’a aucun doute sur ce que doit penser son aîné après son embrassade même si, pour une fois, il n’a pas voulu rouvrir la blessure. Après coup, il est peut-être vrai que le Barde ne s’en veut pas réellement, mais cela ne change pas le fait que ça n’était pas dans ses intentions... Ce qui, au stade où ils en étaient, n’avait certainement aucune forme d’importance.
Lorsqu’Eliott met finalement la main sur le nécessaire médicale, il pose le tout sur la table chevet et prend doucement la main droite de Draco pour la déloger de son épaule. Le bandage est déjà bien imbibé de sang et, pour une fois, l’espion dont la loyauté à l’Inquisition n’est pas à prouver se concentre pour faire sérieusement le travail... Quoi qu’avec, au fond de lui, une petite pointe d’excitation ;
Une fois cette tâche achevée, le plus jeune rangea le tout là où il l’avait trouvé et afficha un sourire satisfait, avant de se rembrunir quelque peu. Comme si c’était tout naturel, il vint s’asseoir à côté de son aîné, l’air pensif, presque gêné, comme s’il ne voulait pas le déranger, comme s’il cherchait ses mots.
HRP.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Cette fois-ci la dernière pique s'échoue contre son rictus suffisamment significatif pour servir de réponse ; digne d'un ami un peu vexé mais pas excessivement. Après tout l'étreinte qui s'en suit balaye la pseudo hostilité de façade, même si elle amène son lot de problèmes. Bravo, la blessure rouverte saigne, bêtement réveillée. Draco guide faussement le responsable qui tourne en bourrique non sans lui arracher une certaine satisfaction intérieure, mais pas suffisante. D'ailleurs il se lasse plutôt rapidement et lui indique enfin la table de chevet, n'hésitant pas à amplifier son état désaxé. Pas le choix, il faut recoudre. Une initiative qui en temps normal, ne lui arrache pas une grimace conséquente excepté cette fois-ci ; il n'a pas confiance en Eliott. « Ah, mince. Vas-y, fais vite si tu peux. » Heureusement qu'il garde une bonne maîtrise de ses expressions - surtout de son regard dans une telle situation. Et alors que le Pentaghast aurait juré que le jeune homme en profiterait, la plaie est rapidement désinfectée puis refermée. Ce n'était pas si terrible.
Draco desserre les dents et observe le résultat final qui a plutôt fière allure : un bandage tout propre mais surtout la disparition de cette désagréable sensation parvenue après l'embrassade. « Merci, c'est du beau boulot. » Il s'accorde quelques secondes - ou peut-être minutes finalement l'air songeur, comme si il reprenait ses esprits, n'hésitant pas à fermer un peu ses paupières. Lorsqu'il les ouvre à nouveau, Eliott est installé à ses côtés ; non sans arrières pensées, il suppute. Il n'a pas tord. Attentif, une belle opportunité se présente à lui avec l'ignorance du cadet. Bien évidemment qu'il connaissait son frère, avec un tel visage, la liaison n'est pas difficile à faire ; et il ne l'appréciait pas du tout. L'ex-Templier est même informé de la personne responsable de son décès, cette chère Athéna, qu'il ne dénoncera néanmoins jamais. Il préfère jouer la carte de l'ignorance si ce n'est l'induire en erreur, sur une autre piste. Honnêtement, il hésite ; il faut qu'il tranche entre sûreté et fourberie.
Si il ne rétorque pas immédiatement, le Pentaghast n'en donne pas moins l'air songeur, sa main droite massant brièvement son front. « Hm... C'était Elio, non ? Je l'ai en effet côtoyé au Cercle, mais très peu. » L'avantage de l'hypocrisie, c'est qu'elle offre le luxe de paraître réellement atteint par un fait, alors qu'au fond, il n'en est rien. Et ainsi Draco ne se laisse pas influencer par une empathie parasite malgré l'impression qu'il donne face à Eliott - qui en cet instant lui fait sa fameuse bouille de chiot. Bien tenté. « Malheureusement... Je n'ai pas pu le sauver à temps. J'aurais aimé te dire qu'il n'a pas souffert mais il est mal tombé, j'ai assisté à ses derniers instants de loin, impuissant. Il ne méritait pas un tel sort. Je suis désolé. » Quand bien même il ajoute des détails, ceux-ci ne peuvent être véritablement vérifiés et appuient sur des points sensibles. C'est plus jouissif que de prétendre ne rien savoir, au final. Autant remuer le couteau dans la plaie, il est certain que ce n'est pas de la comédie de la part de Eliott, ça se sent. Il achève sa tirade désolée sur une note probablement crève-cœur. « Je crois me souvenir... Son dernier cri... Il criait ton prénom. » Déjà, Draco songe aux informations concernant le bourreau du jumeau. La vraie identité de l'un de ses confrères, un qu'il n’apprécie pas et qui pourrait donner des envies chevaleresques et suicidaires au plus jeune. Ce serait amusant, non ? D'une pierre deux coups.
Draco desserre les dents et observe le résultat final qui a plutôt fière allure : un bandage tout propre mais surtout la disparition de cette désagréable sensation parvenue après l'embrassade. « Merci, c'est du beau boulot. » Il s'accorde quelques secondes - ou peut-être minutes finalement l'air songeur, comme si il reprenait ses esprits, n'hésitant pas à fermer un peu ses paupières. Lorsqu'il les ouvre à nouveau, Eliott est installé à ses côtés ; non sans arrières pensées, il suppute. Il n'a pas tord. Attentif, une belle opportunité se présente à lui avec l'ignorance du cadet. Bien évidemment qu'il connaissait son frère, avec un tel visage, la liaison n'est pas difficile à faire ; et il ne l'appréciait pas du tout. L'ex-Templier est même informé de la personne responsable de son décès, cette chère Athéna, qu'il ne dénoncera néanmoins jamais. Il préfère jouer la carte de l'ignorance si ce n'est l'induire en erreur, sur une autre piste. Honnêtement, il hésite ; il faut qu'il tranche entre sûreté et fourberie.
Si il ne rétorque pas immédiatement, le Pentaghast n'en donne pas moins l'air songeur, sa main droite massant brièvement son front. « Hm... C'était Elio, non ? Je l'ai en effet côtoyé au Cercle, mais très peu. » L'avantage de l'hypocrisie, c'est qu'elle offre le luxe de paraître réellement atteint par un fait, alors qu'au fond, il n'en est rien. Et ainsi Draco ne se laisse pas influencer par une empathie parasite malgré l'impression qu'il donne face à Eliott - qui en cet instant lui fait sa fameuse bouille de chiot. Bien tenté. « Malheureusement... Je n'ai pas pu le sauver à temps. J'aurais aimé te dire qu'il n'a pas souffert mais il est mal tombé, j'ai assisté à ses derniers instants de loin, impuissant. Il ne méritait pas un tel sort. Je suis désolé. » Quand bien même il ajoute des détails, ceux-ci ne peuvent être véritablement vérifiés et appuient sur des points sensibles. C'est plus jouissif que de prétendre ne rien savoir, au final. Autant remuer le couteau dans la plaie, il est certain que ce n'est pas de la comédie de la part de Eliott, ça se sent. Il achève sa tirade désolée sur une note probablement crève-cœur. « Je crois me souvenir... Son dernier cri... Il criait ton prénom. » Déjà, Draco songe aux informations concernant le bourreau du jumeau. La vraie identité de l'un de ses confrères, un qu'il n’apprécie pas et qui pourrait donner des envies chevaleresques et suicidaires au plus jeune. Ce serait amusant, non ? D'une pierre deux coups.
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♔ Draco & Eliott
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Le travail de couture est bien fait, et rapidement fait, comme s’il s’agissait d’un ami. Il fallait parfois mettre sa rancœur et ses doutes de côtés, surtout pour entretenir l’image qu’il adorait Draco. En profiter était tentant, évidemment, mais... Ne serait-ce pas là une preuve de culpabilité de plus ? Il n’en avait pas besoin. Il lui fallait être plus attentif, plus persuasif. Eliott le savait : s’il parvenait à duper bon nombre de personne quant à sa relation avec Draco, être crédible aux yeux du principal intéressé était tout autre chose. Et c’était même loin d’être gagné d’avance, surtout lorsqu’on s’aventure sur un terrain dangereux, comme le sujet de la mort de son frère : à quoi pensait-il donc ?
C’est presque avec impatience que le plus jeune attend une réponse. Il sait, pourtant, qu’il ne doit pas faire confiance à Draco ; mais peu importe, c’est plus fort que lui. Il veut savoir, même si le Barde sait pertinemment qu’il ne saura jamais quoi faire de la réponse donnée. Son aîné semble prendre le temps de réfléchir, de préparer son mensonge ; c’est du moins ce qu’Eliott tente de garder en mémoire. Même si la réponse qui vient fait mal, terriblement mal.
Eliott déglutit péniblement avant de lâcher un soupire, les épaules basses. Il lance un regard à son faucon qui semble à présent somnoler sur son perchoir improvisé. Oh, Elio, si seulement tu pouvais parler ! Si seulement tu pouvais révéler son histoire, affirmer ou infirmer les dire de cet abominable personne ! Reprenant une inspiration, Eliott parvient à se calmer et essuie rapidement ses yeux avant de réellement se mettre à pleurer. Il fait un effort intense – ou en a tout l’air – pour ne pas se laisser abattre.
C’était probablement vrai. Mais est-ce qu’Eliott écouterait son frère ? C’était moins sûr. Avec un nouveau soupire, il se rassit convenablement et pris un air pensif, mordillant à nouveau sa lèvre. Un jour, il allait finir par se couper ; mais ce jour n’était pas encore arrivé.
Avant de détourner les yeux, comme un gamin coupable et pris en faute.
Eliott ne savait pas vraiment dans quoi il venait de s’embarquer. Il avait, dans un premier temps, pensé embrasser sa joue mais avait finalement opté pour quelque chose d’un peu plus... Intime, de son point de vue. A la fois plus intime, mais également assez ambigu pour s’excuser et prétendre ne pas avoir voulu que ses lèvres atterrissent là ; en fait, il espérait même que ça soit le cas. Parce que si jamais Draco n’avait rien à y redire, Eliott ne savait pas vraiment s’il avait envie de s’embarquer pour il ne savait quelle direction. Le Barde laissa néanmoins ses joues s’empourprer légèrement en reculant de quelques centimètres, pour mieux voir la réaction de son aîné, et si sa petite manœuvre allait être payante.
HRP.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
C'est évident, cela se lit sur le faciès et de par la réaction du cadet, ses paroles touchent un point particulièrement sensible. Il n'en attendait pas moins. Draco ne regrette rien, quand bien même cette hypocrisie commence à atteindre des sommets, s'échinant à paraître le plus désolé possible, à compatir à la pénible douleur du frère en deuil. Mais sa langue ne se range pas immédiatement, il lui confie une information en ce qui concerne le prétendu meurtrier. Fausse, sans étonnement. « Seulement de dos... Evidemment, mieux vaut que tu renonces à la vengeance. Tout du moins pas en face à face. C'est Ser Ronan que je crois avoir reconnu. » En "bon ami" il tente d'apaiser ses nerfs, de le convaincre que la vengeance n'est en effet pas la meilleure option mais donne malgré tout des ficelles qui lui permettraient de la mener à bien. « Tu surmonteras cette épreuve. » Soutien moral factice, c'est encore plus aisé pour lui d'être comédien quand Eliott est dans cet état.
En revanche, Draco ne s'attendait pas à la suite. Tout du moins pas aussi tôt. Il opine du chef pour inviter le plus jeune à poursuivre sur de futurs aveux ne faisant que confirmer ses doutes originels. Seulement, si la supercherie est plus grande qu'il ne le soupçonnait, pourquoi tout révéler d'un coup ? Pour lui faire baisser sa garde, sans nul doute. Le Pentaghast ne dira pas qu'il ne sait plus sur quel pied danser car pour sa part, peu importe ce que son homologue ressent réellement à son égard, lui ne s'est pas pris d'affection pour son beau minois. Au moins son expression de surprise n'est-elle pas complètement forcée et il ne rétorque pas à la seconde. Quand il s'apprête à dire quelque chose, une fois encore, Eliott arrive à le surprendre : il l'embrasse à la bordure de ses lèvres.
L'ex-Templier ne laisse pas le contact visuel se perdre, il se questionne sur les réelles intentions du jeune homme en face de lui. Est-il réellement sous le charme ou joue-il aussi bien la comédie que lui ? Et encore, cet amour qu'il évoque reste bien vague, à mi-chemin entre amitié et un tout autre domaine. S'ils en arrivaient à ce stade, sans sentiments - pas réciproques du moins, cela ne le dérangerait pas. Surtout si c'est dans son intérêt. Pour autant, pour l'heure, il vise plutôt l'Inquisiteur et met toutes les chances de son côté à ce niveau, n'insistant ainsi pas plus que nécessaire avec cet ami. « Oh... Eliott. Je t'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Ni à... ça. » Ce qui n'est techniquement pas faux, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Même si Eliott n'est plus aussi proche que précédemment, à son tour, Draco s'accorde une avance ; la main liée à son épaule valide se niche contre sa joue. « Merci de croire en moi. Je ne te cache pas que c'est difficile, j'ai l'impression d'être le seul de mes comparses à avoir entendu raison. Ou tout du moins à ne pas être resté les bras croisés. » En un sens, une fois encore, ses propos ne sont pas si faux une fois placés dans un autre contexte. Soudain Le Pentaghast arbore une expression qui se veut plus morne, baissant légèrement les yeux. « Dis-moi, mon ami... Pensais-tu que j'étais lié à la mort de ton frère ? »
En revanche, Draco ne s'attendait pas à la suite. Tout du moins pas aussi tôt. Il opine du chef pour inviter le plus jeune à poursuivre sur de futurs aveux ne faisant que confirmer ses doutes originels. Seulement, si la supercherie est plus grande qu'il ne le soupçonnait, pourquoi tout révéler d'un coup ? Pour lui faire baisser sa garde, sans nul doute. Le Pentaghast ne dira pas qu'il ne sait plus sur quel pied danser car pour sa part, peu importe ce que son homologue ressent réellement à son égard, lui ne s'est pas pris d'affection pour son beau minois. Au moins son expression de surprise n'est-elle pas complètement forcée et il ne rétorque pas à la seconde. Quand il s'apprête à dire quelque chose, une fois encore, Eliott arrive à le surprendre : il l'embrasse à la bordure de ses lèvres.
L'ex-Templier ne laisse pas le contact visuel se perdre, il se questionne sur les réelles intentions du jeune homme en face de lui. Est-il réellement sous le charme ou joue-il aussi bien la comédie que lui ? Et encore, cet amour qu'il évoque reste bien vague, à mi-chemin entre amitié et un tout autre domaine. S'ils en arrivaient à ce stade, sans sentiments - pas réciproques du moins, cela ne le dérangerait pas. Surtout si c'est dans son intérêt. Pour autant, pour l'heure, il vise plutôt l'Inquisiteur et met toutes les chances de son côté à ce niveau, n'insistant ainsi pas plus que nécessaire avec cet ami. « Oh... Eliott. Je t'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Ni à... ça. » Ce qui n'est techniquement pas faux, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. Même si Eliott n'est plus aussi proche que précédemment, à son tour, Draco s'accorde une avance ; la main liée à son épaule valide se niche contre sa joue. « Merci de croire en moi. Je ne te cache pas que c'est difficile, j'ai l'impression d'être le seul de mes comparses à avoir entendu raison. Ou tout du moins à ne pas être resté les bras croisés. » En un sens, une fois encore, ses propos ne sont pas si faux une fois placés dans un autre contexte. Soudain Le Pentaghast arbore une expression qui se veut plus morne, baissant légèrement les yeux. « Dis-moi, mon ami... Pensais-tu que j'étais lié à la mort de ton frère ? »
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Comment aurait-il pu feindre la douleur qui venait de le traverser ? Eliott venait de s’infliger lui-même des tourments pour les semaines, les mois – les années ? – à venir. Saurait-il jamais ce qu’il s’était réellement passé ? Comment son jumeau était-il mort ? Le jeune homme doit faire preuve d’une grande maîtrise de lui-même pour retenir un sanglot, qu’il parvient tant bien que mal à ravaler. Même avec la présence d’Elio à ses côtés, réincarné dans son faucon, ce n’est pas pareil. Ce ne sera jamais pareil. Peut-être a-t-il gagné une sorte d’ange gardien, mais il ne pourra jamais prétendre que son Elio à plume pourra totalement remplacer ou apaiser la douleur d’avoir perdu une moitié d’âme. Comment se relève-t-on d’une perte si terrible ?
Doucement, Eliott hoche la tête à ses paroles, notant dans un coin de son esprit le nom que lui donne Draco, sans réellement savoir s’il peut y accorder un quelconque crédit. Tout comme ces dernières paroles qui, venant d’un autre, aurait certainement un peu réchauffé son cœur meurtrit. Mais là ? Il avait la sensation que Draco ne faisait que penser la blessure pour mieux y enfoncer un pieu plus tard.
Le cadet fait tout de même un effort pour reprendre le contrôle de ses émotions, et la situation bien en main ; du moins, autant qu’il le peut. Car ils semblaient tous les deux jouer au même petit jeu d’hypocrisie – qui venait d’atteindre de nouveaux sommets avec les aveux d’Eliott – et il était difficile de voir qui avait la main... Même si le Barde pensait l’avoir remporté, au moins pour le moment, d’ailleurs rassuré que Draco ne donne pas suite à ce baiser. Pour autant, quand Draco pose sa main contre sa joue, le plus jeune a un petit mouvement de tête pour s’appuyer un peu plus contre la paume offerte, les joues toujours rougies, avant qu’un sourire désolé ne vienne prendre place sur ses lèvres.
Doucement, presque tendrement, Eliott bouge pour reprendre son aîné dans ses bras, comme pour chercher à échapper à cet air morne et à ce regard, avec un air coupable et attristé. Il est beaucoup plus précautionneux dans ses gestes, fait attention à son épaule ; il ne voudrait pas laisser tomber le masque trop vite, pas après les aveux qu’il s’est risqué à faire, le presque-baiser qu’il s’est risqué à donner. Comme cherchant un peu de réconfort et de tendresse, il cale son visage contre le cou de Draco (espérant, peut-être, secrètement quelques caresses aux cheveux, récompense ultime à ses yeux), soupire légèrement contre sa peau.
Et puis soudain, Eliott se redresse. L’air à la fois curieux et inquiet qu’il affiche n’est qu’à moitié feint (deviner lequel) et, imitant le geste de Draco quelques minutes plus tôt, il pose une main sur sa joue pour plonger ses yeux dans les siens, interdit. Comme s’il cherchait quelques choses, silencieux quelques secondes, avant de demander d’une petite voix :
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Ce ne serait pas une grande perte si Eliott rejoignait son frère ; voilà à quoi songe sans honte le Pentaghast. Il n'est pas mage, certes, mais pourrait devenir une véritable épine dans le pied à long terme. Probablement ? D'un autre côté, le plus jeune l'affirme de lui-même, il n'est qu'un gamin messager. Ce qui reste une couverture idéale pour un espion. Comme si il le prenait en pitié, Draco accepte cette nouvelle accolade bien qu'il se méfie cette fois-ci que sa blessure ne se rouvre pas une seconde fois. Ses doigts s'acheminent à travers les mèches bouclées du cadet pour feindre plus son empathie - en vérité absente à son égard. Pourtant, il est loin d'être sans cœur, mais il n'arrive juste à rien avec lui. Peut-être est-ce en raison de sa ressemblance avec Elio ? De ses faux semblants qu'il sent à des kilomètres ? Il pense avant tout à sa mission et ses chances de réussite. Quand bien même il se prendrait d'affection pour un quidam propre à l'Inquisition, ce serait se mettre des bâtons dans les roues tout seul, bêtement.
« Tu n'as pas à t'en vouloir. J'imagine qu'à ta place, j'aurais eu la même réaction... Mais maintenant tu me connais, non ? Si j'avais pu, je l'aurais sauvé. » Il se répète probablement, néanmoins, sa langue de vipère opère à merveille. Ses gestes qu'il continue également, appréciant d'ailleurs la main vagabonde de Eliott qui caresse doucement sa peau. Au moins, en cet instant, il affiche sincèrement qu'il aime cette attention là. Puis arrive la question piège, délicate, qui cette fois-ci fait apparaître un air plus songeur sur son faciès. Le sevrage. Si Draco était parfaitement honnête, il rétorquerait que celui-ci est plus dans son propre intérêt que pour son rôle au sein de l'Inquisition, que c'est par fierté. Mais tant qu'à faire, il préfère confirmer qu'il subit ces maux dans l'intérêt de l'organisation. « C'est plus difficile ces derniers temps, je ne te cache pas... J'ai plus de crises. Cela ne se remarque peut-être pas, je m'arrange pour rester discret. » En tout cas, le Pentaghast ne ment pas en ce qui concerne le sevrage en lui-même. « J'aurais dû passer par là dans tous les cas, après mon renvoi, même si je n'avais pas intégré l'Inquisition. Disons que mon rôle ici me donne plus de force pour affronter ce sevrage. » Il aurait très bien pu mander du lyrium, aussi, mais non merci. Ce serait perdre et finir complètement dépendant de cette substance qui ronge plus son être qu'il ne l'imaginait.
Lors de sa dernière crise, Gwenaël était là, l'a surpris. Draco se remémore en avoir profité pour se rapprocher de lui avec grand succès et en cet instant, il se demande si il n'utiliserait pas encore son épreuve dans ce dessein. Décrire un peu plus ce qui se passe lors de ses crises de manque, quitte à amplifier le tout. Ce n'est pas tellement une faiblesse qu'il dévoile, comme Eliott est déjà informé, après tout. « Tu sais, Eliott... Je n'en parle pas non plus, d'habitude, mais je fais des cauchemars presque chaque nuit. Et j'espère bien que tu ne me verras jamais dans un tel état la journée, en pleine crise. Tous ces tremblements incontrôlables, cette gorge sèche, ces bouffées de chaleur, j'ai l'impression de me battre avec moi-même à l'intérieur. Avec toute cette angoisse, certains sont parfois sujets à des pertes de mémoire, également. Je prie le Créateur que cela ne m'arrive pas. » Une vérité, là encore. Souffrir de pertes - même temporaires de mémoire le desservirait clairement en tant qu'espion infiltré. Son mental est combatif, fort, et peut-être est-ce pour cette raison qu'il n'en a pas souffert comme la plupart de ses anciens collègues durant cette période. Seul le temps le dira.
« Tu n'as pas à t'en vouloir. J'imagine qu'à ta place, j'aurais eu la même réaction... Mais maintenant tu me connais, non ? Si j'avais pu, je l'aurais sauvé. » Il se répète probablement, néanmoins, sa langue de vipère opère à merveille. Ses gestes qu'il continue également, appréciant d'ailleurs la main vagabonde de Eliott qui caresse doucement sa peau. Au moins, en cet instant, il affiche sincèrement qu'il aime cette attention là. Puis arrive la question piège, délicate, qui cette fois-ci fait apparaître un air plus songeur sur son faciès. Le sevrage. Si Draco était parfaitement honnête, il rétorquerait que celui-ci est plus dans son propre intérêt que pour son rôle au sein de l'Inquisition, que c'est par fierté. Mais tant qu'à faire, il préfère confirmer qu'il subit ces maux dans l'intérêt de l'organisation. « C'est plus difficile ces derniers temps, je ne te cache pas... J'ai plus de crises. Cela ne se remarque peut-être pas, je m'arrange pour rester discret. » En tout cas, le Pentaghast ne ment pas en ce qui concerne le sevrage en lui-même. « J'aurais dû passer par là dans tous les cas, après mon renvoi, même si je n'avais pas intégré l'Inquisition. Disons que mon rôle ici me donne plus de force pour affronter ce sevrage. » Il aurait très bien pu mander du lyrium, aussi, mais non merci. Ce serait perdre et finir complètement dépendant de cette substance qui ronge plus son être qu'il ne l'imaginait.
Lors de sa dernière crise, Gwenaël était là, l'a surpris. Draco se remémore en avoir profité pour se rapprocher de lui avec grand succès et en cet instant, il se demande si il n'utiliserait pas encore son épreuve dans ce dessein. Décrire un peu plus ce qui se passe lors de ses crises de manque, quitte à amplifier le tout. Ce n'est pas tellement une faiblesse qu'il dévoile, comme Eliott est déjà informé, après tout. « Tu sais, Eliott... Je n'en parle pas non plus, d'habitude, mais je fais des cauchemars presque chaque nuit. Et j'espère bien que tu ne me verras jamais dans un tel état la journée, en pleine crise. Tous ces tremblements incontrôlables, cette gorge sèche, ces bouffées de chaleur, j'ai l'impression de me battre avec moi-même à l'intérieur. Avec toute cette angoisse, certains sont parfois sujets à des pertes de mémoire, également. Je prie le Créateur que cela ne m'arrive pas. » Une vérité, là encore. Souffrir de pertes - même temporaires de mémoire le desservirait clairement en tant qu'espion infiltré. Son mental est combatif, fort, et peut-être est-ce pour cette raison qu'il n'en a pas souffert comme la plupart de ses anciens collègues durant cette période. Seul le temps le dira.
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Il ne sait pas vraiment pourquoi il se laisse aller à cette affection. Elle est certes feinte, mais nombre de personnes n’ont pas besoin de contact physique pour montrer qu’ils tiennent à quelqu’un... Au contraire, d’autres en ont besoin. Ferait-il parti de ces personnes-là, ou était-il simplement en manque de contact physique ? Il rejette ces questionnements plus loin, conscient qu’il aurait de meilleur moment pour y réfléchir. Seul dans sa chambre, par exemple. Pour le moment, il laisse ses paroles tracer leur petit bonhomme de chemin en profitant des doigts de l’autre homme sur son cuir chevelu. Par le Créateur, ce qu’il pouvait aimer ça.
Doucement, avant de sombrer totalement et parce qu’il y avait un sujet qu’il avait envie d’aborder, à la fois par curiosité et pour feindre une inquiétude, le jeune homme se redresse pour évoquer la question délicate du sevrage. Il ne manque pas cependant de noter l’air qu’à Draco d’apprécier ses propres caresses, et le jeune homme s’en trouve un peu enhardit. Il a su éprouver et découvrir les gestes et les effleurements qui plaisent à un homme et, même si ce n’est pas là son but, il ne peut que se rengorger en pensant que si c’est ce qu’il avait voulu, même sans peut-être parvenir à son but, le soi-disant ex-Templier n’y aurait pas été indifférent. Néanmoins, il suspend quelques instants ses gestes pour écouter avec attention ce que lui raconte Draco. Et, pour cette fois, il se permet de ne pas mettre en doute sa réponse
A la suite des révélations, annoncées sur le ton de la confidence, le jeune homme écarquille légèrement les yeux. Sa réaction n’est pas tant feinte qu’elle ne fait que renforcer son dégoût pour la Chantrie. Comment peut-on faire ça à un homme dont la foi est déjà aveuglante ? – Eliott n’est certainement pas objectif, mais il se prendrait presque de pitié pour son ennemi. Seul un homme déterminé, que ce soit pour ou contre l’Inquisition, serait capable de s’infliger une telle peine... Le cadet laisse sa main reprendre ses caresses, comme s’il cherchait à apaiser son aîné.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Le soutien du jeune homme sonne creux à ses oreilles, contrairement aux caresses qui elles, l'apaisent vraiment. Si Draco feint tout de même être touché par son empathie, il profite d'une ouverture ; qui éventuellement, pourrait le prendre par surprise. « Pourtant je suis loin d'être comparable à ton frère. Tu as probablement d'autres personnes plus importantes dans ta vie, que tu côtoies depuis plus longtemps que moi. Mais je te remercie, sincèrement. » Voilà maintenant que Eliott se faufile dans son dos avec probablement une idée en tête. Il ne tarde pas à découvrir laquelle : un massage plutôt agréable. Encore une fois ses expressions ne sont pas forcées, il apprécie sincèrement ce genre de petites attentions même s'il garde un contrôle sur lui-même. Amusé par la réflexion sur le fait qu'il se surmène, il rétorque avec un rictus en coin. « Tu es la deuxième personne à me dire ça. Peut-être que c'est vraiment le cas, alors. » Le premier n'étant autre que l'Inquisiteur en personne, dernièrement, même si ce surmenage n'est là qu'une partie de son masque. Et puis ce n'est pas désagréable d'avoir une personne aux petits soins avec lui, quand bien même ce n'est que pure hypocrisie ; pas besoin de sincérité dans les gestes pour qu'ils soient plaisants.
Le Pentaghast s'accorde un relâchement physique, clos ses paupières tandis qu'un faible soupire de soulagement s'évapore d'entre ses lèvres. Heureusement il reprend plus contenance à la question du cadet qui il s'en doute très bien, n'est pas si innocent qu'il le laisse paraître dans ses gestes d'affection. Honnêtement, il aurait bien envie de s'accorder une petite sieste plutôt que de supporter encore sa présence mais cela fait parti du jeu. Il prend sur lui, même dans son état, laissant tomber sa tête en arrière avec le faciès d'Eliott encore plus proche qu'avant. Un sourire éclatant est accroché à ses lèvres suite à la dernière réplique. Messire Pentaghast, ah, rien de tel pour flatter l'ego. « Oh, alors mon cher laquais, j'aimerais que vous m'accompagniez dans les cuisines. Il est vrai que j'ai une petite faim. » Le même genre de ton est employé, Draco frôlant de près ses lèvres avant de se redresser. Il scrute sa chemise posée à proximité, qu'il attrape de son bras entièrement valide. « Je veux bien que tu m'aides à enfiler ma chemise avant que nous nous y rendions. » C'est une série de gestes qui éveilleraient encore plus la douleur seul mais ne représentent pas un challenge impossible. Seulement comme il n'est pas seul, il en profite pour "gentiment" se servir du jeunot à ses côtés. Par la suite, la cuisine leur tend les bras. Le simple fait de penser à la nourriture chatouille un peu plus son appétit et son ventre qui grogne légèrement en témoigne.
Le Pentaghast s'accorde un relâchement physique, clos ses paupières tandis qu'un faible soupire de soulagement s'évapore d'entre ses lèvres. Heureusement il reprend plus contenance à la question du cadet qui il s'en doute très bien, n'est pas si innocent qu'il le laisse paraître dans ses gestes d'affection. Honnêtement, il aurait bien envie de s'accorder une petite sieste plutôt que de supporter encore sa présence mais cela fait parti du jeu. Il prend sur lui, même dans son état, laissant tomber sa tête en arrière avec le faciès d'Eliott encore plus proche qu'avant. Un sourire éclatant est accroché à ses lèvres suite à la dernière réplique. Messire Pentaghast, ah, rien de tel pour flatter l'ego. « Oh, alors mon cher laquais, j'aimerais que vous m'accompagniez dans les cuisines. Il est vrai que j'ai une petite faim. » Le même genre de ton est employé, Draco frôlant de près ses lèvres avant de se redresser. Il scrute sa chemise posée à proximité, qu'il attrape de son bras entièrement valide. « Je veux bien que tu m'aides à enfiler ma chemise avant que nous nous y rendions. » C'est une série de gestes qui éveilleraient encore plus la douleur seul mais ne représentent pas un challenge impossible. Seulement comme il n'est pas seul, il en profite pour "gentiment" se servir du jeunot à ses côtés. Par la suite, la cuisine leur tend les bras. Le simple fait de penser à la nourriture chatouille un peu plus son appétit et son ventre qui grogne légèrement en témoigne.
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Draco est terriblement malin, Eliott lui reconnaît bien ça. D’un autre côté, cela ne rend le challenge que plus attractif encore. Un rival à sa hauteur. Un « ennemi » peut-être même plus expérimenté que lui – et ce, dans bien des domaines, il en est conscient, du haut de ses vingt-deux années d’existence... Et même s’il en a vu, des choses. Un sourire triste s’étire sur son visage, qu’il n’a pas réellement besoin de feindre.
Ceci était dit, Eliott se glisse dans le dos de son soi-disant camarade pour lui offrir un massage. Il aurait été tellement simple de sortir cette dague de sa botte et de viser les points sensibles. Mais il était tôt, trop tôt – pas de preuves, et il ne voulait pas être coupable pour avoir trop bien fait son job. Well done, Eliott, tu as sauvé l’Inquisiteur : en prison sans passer par la case départ. Ses doigts se font agiles sur la peau chaude et les muscles tendues ; que cache donc tout ça ? Etonnamment, Eliott aime le sentir se relâcher sous ses mains. Un corps ne mens pas, et il serait tellement plus simple de pouvoir faire tomber les espions si seulement leur corps pouvait les trahir... Malheureusement, ce n’est pas le cas – ou, alors, Eliott n’est pas au courant.
Lorsque l’ex-Templier laisse tomber sa tête vers l’arrière, Eliott laisse s’étendre un petit sourire à l’air légèrement timide et doux. Doux, voilà bien une chose pour laquelle il devait faire des efforts en présence de Draco, alors que pour d’autre choses, ça semblait aller tout seul. Un léger rire s’échappe de ses lèvres lorsque l’homme du Nevarra lui répond sur le même ton, mais s’étrangle soudainement dans sa gorge lorsque ses lèvres effleurent les siennes, un frisson parcourant son corps et réveillant en lui un appétit longtemps resté inconnu, et depuis peu maintenu au repos. Et même si son premier réflexe, qu’il ne parvient pas à contrôler dans un premier temps, est d’appuyer ses lèvres pour chercher le baiser, Eliott met rapidement fin à cet échange comme son vis-à-vis se redresse, et se racle légèrement la gorge en prenant une grande inspiration pour calmer ses pulsions. Rapidement, il fait revenir un sourire mutin sur ses lèvres même si, intérieurement, il est mortifié :
Aussitôt, avec un gloussement presque enfantin, renvoyant presque l’image d’une jeune fille en fleur découvrant pour la première fois ce sentiment d’ivresse, il bondit hors du lit pour attraper la chemise tendue par Draco, reprenant un ton badin et malicieux :
Eliott ne s’y rendait pas souvent, entre autres parce que le temps qu’il passait entre ses murs était sinon moindre, au moins égal à celui qu’il passait à l’extérieur, sur les routes. En attestait d’ailleurs ses hésitations une fois à l’intérieure de celle-ci, en ayant encore une toute autre en tête.
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Draco & Eliott
« An ounce of hypocrisy is worth a pound of ambition. »
Si le frôlement de lèvres n'est pas innocent, Draco n'avait aucune intention que celui-ci aboutisse à quelque chose. Ce n'était là qu'une manière de perturber les hormones du plus jeune, peut-être même l'effarer un peu. Car même si la chose avait été possible en sa compagnie, délaissant une amitié factice au profit d'une amourette tout autant factice, il est lui aussi pris ; s'échinant à conquérir le cœur de l'Inquisiteur. Progressivement mais sûrement, il se fraye soigneusement un passage pour lui faire croire que ses sentiments sont sincères. Ce qui évidemment ne serait pas crédible en flirtant ouvertement avec quelqu'un d'autre. Heureusement, rien à craindre de ce côté là. Ni pour lui ni pour Eliott qui préfère être clair en lui dévoilant ainsi une belle information à se mettre sous la dent. Affichant un sourire semblable, il rétorque immédiatement, sans craindre d'éventuelles questions. « Ne t'en fais pas, mon cœur est pris, lui aussi. »
Puis le Pentaghast profite sans mal de l'aide apportée pour remettre sa chemise, confiant quant aux gestes délicats, étant donné son état. Une simple grimace s'attarde sur son faciès à l'instant où il passe son épaule blessée dans la manche correspondante, laissant le cadet finir de la mettre en place. Enfin il se relève, observant le faucon apprivoisé sur son "ami". Il se méfie plus du propriétaire que de l'animal en question, à vrai dire, mais cela ne l'empêche pas de faire attention à ne pas approcher trop ses doigts. Les voilà désormais dans le couloir en direction des cuisines, avec une réflexion qui lui arrache un rire conséquent. « Ce n'est pas faux. Il est encore temps pour m'en décharger... » Ajoute-il d'un ton joueur sans donner suite à ses propos qui ne sont pas à prendre au sérieux.
Lorsqu'ils parviennent à destination, et qu'Eliott le questionne sur ses envies, il songe à celles-ci. Son ventre grogne une énième fois pour indiquer que la faim est toujours là, même grandissante à la délicieuse odeur qui s'échappe toujours de cette zone. Elle lui remémore d'ailleurs la dernière fois qu'il s'y est rendu en compagnie de Gwenaël. Il se rappelle les découvertes, la pâte spéciale ainsi que la Manise, cette eau-de-vie Dalatienne. Clairement il ne rechignerait pas à en prendre encore. Pour l'heure, il lorgne du côté de la nourriture sortie dans divers bocaux. « Tu as des spécialités à me faire découvrir ? » Tandis qu'il s'exprime, il vagabonde puis s'installe sur une chaise. Le suspens ne dure pas longtemps. « Ne te casse pas la tête, quelque chose de consistant me suffira. » Là dessus il n'est pas difficile, surtout l'appétit ainsi ouvert, mais laisse le cadet décider - curieux de voir ce qu'il lui sortira ou préparera.
Pendant ce temps, attablé, Draco ne se prive pas de s'intéresser à sa vie sentimentale. « Alors, Eliott, tu ne m'avais jamais parlé de ça. Quel est l'heureux ou l'heureuse élue avec qui tu es ? » Il est conscient qu'en contre partie, Eliott lui demandera très probablement la même chose de son côté, de qui son cœur est-il épris, quand bien même ce n'est que façade. Si il feinte suffisamment, convainc son homologue, peut-être cela reviendra-il aux oreilles de l'intéressé déjà conscient qu'on lui fait du charme.
Puis le Pentaghast profite sans mal de l'aide apportée pour remettre sa chemise, confiant quant aux gestes délicats, étant donné son état. Une simple grimace s'attarde sur son faciès à l'instant où il passe son épaule blessée dans la manche correspondante, laissant le cadet finir de la mettre en place. Enfin il se relève, observant le faucon apprivoisé sur son "ami". Il se méfie plus du propriétaire que de l'animal en question, à vrai dire, mais cela ne l'empêche pas de faire attention à ne pas approcher trop ses doigts. Les voilà désormais dans le couloir en direction des cuisines, avec une réflexion qui lui arrache un rire conséquent. « Ce n'est pas faux. Il est encore temps pour m'en décharger... » Ajoute-il d'un ton joueur sans donner suite à ses propos qui ne sont pas à prendre au sérieux.
Lorsqu'ils parviennent à destination, et qu'Eliott le questionne sur ses envies, il songe à celles-ci. Son ventre grogne une énième fois pour indiquer que la faim est toujours là, même grandissante à la délicieuse odeur qui s'échappe toujours de cette zone. Elle lui remémore d'ailleurs la dernière fois qu'il s'y est rendu en compagnie de Gwenaël. Il se rappelle les découvertes, la pâte spéciale ainsi que la Manise, cette eau-de-vie Dalatienne. Clairement il ne rechignerait pas à en prendre encore. Pour l'heure, il lorgne du côté de la nourriture sortie dans divers bocaux. « Tu as des spécialités à me faire découvrir ? » Tandis qu'il s'exprime, il vagabonde puis s'installe sur une chaise. Le suspens ne dure pas longtemps. « Ne te casse pas la tête, quelque chose de consistant me suffira. » Là dessus il n'est pas difficile, surtout l'appétit ainsi ouvert, mais laisse le cadet décider - curieux de voir ce qu'il lui sortira ou préparera.
Pendant ce temps, attablé, Draco ne se prive pas de s'intéresser à sa vie sentimentale. « Alors, Eliott, tu ne m'avais jamais parlé de ça. Quel est l'heureux ou l'heureuse élue avec qui tu es ? » Il est conscient qu'en contre partie, Eliott lui demandera très probablement la même chose de son côté, de qui son cœur est-il épris, quand bien même ce n'est que façade. Si il feinte suffisamment, convainc son homologue, peut-être cela reviendra-il aux oreilles de l'intéressé déjà conscient qu'on lui fait du charme.
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Si Eliott a été clair dans ses paroles plus que dans ses gestes (« Oh maudite jeunesse ! » clamerait-il dans un poème), il est ravi de voir que Draco est sur la même longueur d’onde... Même si, au fond, le jeune Barde a un mauvais pressentiment. Pouvait-il croire qu’il ait laissé un ou une amant(e) derrière lui, en se faisant soi-disant chasser de la Chantrie, ou jouait-il encore ce petit tour de manipulation auprès de quelqu’un d’autre ? Le sourire qu’il lui adresse peut paraître chaleureux et émerveillé mais, au fond, la seule qu’il pense est que s’il n’était pas déjà donné à quelqu’un, alors peut-être aurait-il pu jouer un peu au jeunot énamouré. Juste pour l’embêter un peu plus. Eliott laisse les questions à plus tard, car elles ne manquent pas. Et il se doute que son vis-à-vis sautera sur l’occasion et qu’il n’en a pas terminé avec lui... Alors autant descendre aux cuisines et laisser planer quelques mystères autour de l’un et l’autre ; comme s’il n’y en avait pas déjà assez.
Le rire de Draco dans les couloirs, suite à la remarque du plus jeune, attire quelques regards sur eux. Nombreux sont ceux qui ne doute plus de la loyauté du Templier, et qui pensent que l’affection que se porte les deux hypocrites est sincère... Ils font si bien leur job que s’était à la fois frustrant de devoir jouer à un jeu tout en sachant très bien que l’autre ne marche pas, en supposant qu’il se méfie toujours. Mais peut-être serait-ce finalement décevant si l’un ou l’autre finissait par y croire. Eliott serait fier de lui, il devait l’avouer, mais peut-être s’ennuierait-il un peu par la suite.
Lorsqu’ils arrivent aux cuisines, et que Draco lui demande s’il n’aurait pas une spécialité à lui faire goûter, le cadet prend le temps de la réflexion. A vrai dire, il y avait bien quelque chose, mais... Cela risquait de lui prendre plus de temps qu’il n’en avait pour faire cuire les pâtisseries. Néanmoins, un sourire amusé s’étira sur ses lèvres en pensant à la taquinerie que cela aurait pu être, et il note mentalement de, peut-être, en préparer pour lui en apporter plus tard.
Evidemment, le sujet des amours ne tarde pas à revenir sur le tapis, mais ce n’est pas comme si Eliott ne s’y attendait pas. Lui tournant le dos un instant pour vérifier une cuisson, il masqua le tendre sourire qui voulait naître sur son visage pour répondre d’une voix égale ;
HRP.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °
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