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Mer 2 Mai - 22:17



Les carnages d'aujourd'hui forment les amitiés de demain
with Avdol & Lucius

« Some people just want to watch the world burn »
Okharm. Une petite bourgade sur la côte. Tellement petite que rares sont les cartes à prendre la peine de la référencer. Ce n’est là qu’un simple village substituant de la pêche, et n’offrant que peu d’opportunités que ce soit pour les voyageurs ou les commerçants. Non, ce village n’a vraiment rien de bien intéressant. Il est tout juste assez grand pour avoir sa propre paroisse – le seul bâtiment à l’air à peu près solide à côté de toutes les bicoques du coin servant d’habitations aux locaux. Et pourtant, en ce jour le village se pare d’un intérêt tout particulier pour Wilhelma – un intérêt dont tout le monde se serait bien passé, surtout les habitants. Et la poignée de Templiers repliés dans la Chantrie après la déroute de Kirkwall, en compagnie de mages captifs. Car c’est là l’unique chose qui compte, des mages à délivrer du joug de la Chantrie. Et bien qu’elle ne l’admette pas, un bon prétexte pour faire tomber encore davantage de Templiers.

Elle n’a pas pris la peine de s’encombrer de la présence de ses pairs. A quoi cela lui avait-il servi au final, de rejoindre la rébellion ? On peut légitimement se poser la question puisqu’elle se retrouve de nouveau à faire cavalière seule, et de sa propre initiative. Elle se moque de ce que pourront bien dire Arion ou les autres. Elle se contente d’agir en accord avec ses valeurs. Et présentement, ses valeurs concordent parfaitement avec le fait de massacrer du Templier au moindre prétexte.

Elle voudrait pouvoir se fondre dans le village pour inspecter les alentours de la Chantrie, mais difficile dans un patelin comme celui-ci où tout le monde se connaît. Jamais elle ne passera inaperçue sans éveiller les soupçons. Au moins a-t-elle eu la vivacité d’esprit de se munir d’une longue cape dotée d’une grande capuche dissimulant aisément sa crinière de feu, véritable cible ambulante lorsqu’elle la laisse à l’air libre. Il lui faut trouver de quoi détourner l’attention des Templiers afin de libérer les mages de leur emprise anti-magie. Ses habituels boules de feu distribuées à tout va risquent de ne pas suffire. Pour la première fois depuis bien longtemps, elle envisage une approche plus rusée et fourbe. Ses pas la conduisent dans la seule et piteuse taverne, une ruine que les propriétaires doivent à peine se donner la peine d’entretenir au vu du peu de clientèle. Avec un large temps de retard, elle regrette finalement d’être venue seule dans cette aventure. Un peu de soutien n’aurait pas été de refus tout compte fait. Et elle doute de trouver des âmes acceptant de lui prêter main forte.

Pourtant, en sondant les trois clients éparpillés dans la taverne, son regard se pose sur un être prometteur. Un nain. Quoi de mieux qu’un nain pour gueuler fort, agiter dangereusement une hache et attirer l’attention ? Sans dire un mot, elle s’approche de ce dernier et s’assoit à sa table. « C’est pas un peu de la pisse, la bière d’ici ? T’as pas plutôt envie d’aller descendre les caves à vin de Kirkwall ? » Pour les politesses d’usage, ce n’est pas le fort de la rouquine. Pas en ce moment. « Si t’as pas l’argent, c’est pas grave. Je peux t’aider à en trouver si tu me files un coup de main. Et tu pourras avoir toute la bière que tu veux. Ou n’importe quoi en fait. Pour ça, il suffit juste que tu m’aides à fracasser quelques crânes. » Les nains, ça aime bien l’or non ? En tout cas, on peut dire que les préjugés ont la vie dure à Thédas.
(c) DΛNDELION
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Jeu 3 Mai - 12:43



Les carnages d'aujourd'hui forment les amitiés de demain
with Wilhelma & Lucius

« Do what you want 'cause a pirate is free,
You are a pirate! »



Vous aviez accosté sur la côte des marches libres, à des kilomètres de Kirkwall. Tu étais descendu seul car tu avais besoin de champignon tandis que d’autres gardaient le navire ou allait vaquer à diverses occupations terrestres. Dans tous les cas toi, c’était la cueillette. Des fines gouttes de pluie s'entremêlent aux éclaboussures des vagues se fracassant contre les rochers venant ainsi te rafraîchir le visage alors que toi, tu marchais des heures durant jonglant entre la plage et l’humide forêt sombre qui succédait le sable blanc et les roches. Tu te laissais porter par ton instinct. Des champignons, tu en croisais. Mais pas ceux que tu désirais. Nan les tiens étaient bleuâtre avec des tâches dans les tons jaunes sous le capuchon.

Ton périple te mena à un brin de civilisation. Une petite bourgade si peu habitée qu’elle aurait parut presque être un village fantôme. Cependant toi, ça t’allais plutôt bien étant pillard de profession. Si tes champignons ne venaient pas à toi alors peut être était-ce à toi d’aller vers eux. Tu couveras alors ton visage de la toile grise qui te servais de cape et te faufilas tel une petite bêtes sauvage entre les taudis. Un bâtiment parmi les autres semblait plus facile d’accès, tu t’y aventuras alors tout naturellement te glissant par la porte entrouverte. Tu pensais arriver dans une grange déserte, quand soudain, tu vis trois humains. L’un d’eux était bien en chair et astiquait une chope en te regardant toi et tes grands yeux surpris. Tu sortis alors à grand pas de nain regarder une nouvelle fois la façade du bâtiment pour vérifier que tu ne t’étais pas trompé avant d’y repénétrer aussitôt, retirant ta capuche, le regard toujours aussi perplexe. Tu avançais doucement, droit devant toi, espérant que personne ne remarque Rouge qui était dissimulée sous ta cape. Tu ne fus pas pour autant rassurer quand l’homme qui nettoyait sa chope de l’autre côté du comptoir t'interpella.

- J’peux vous aider m’sieur l’nain ?

Il avait une drôle de façons de s’exprimer, mais tu aurais été mal placé pour le lui faire remarquer. Étant le seul nain, c’était forcément à toi qu’il s’adressait et tu ne pouvais cependant pas lui dire que tu étais rentré ici espérant leur voler des champignons. Ton regard jongla un peu partout dans la pièce quand tu fixas l’un des deux autres hommes buvant ce qu’il te semblais être une bière. Tu cru bon alors de répondre la chose suivante avant d'aller t’installer seul à une table, à l’écart de tous, toujours d’un pas peu serein

- B-b-bière !

Tu attendus alors sagement le regard fixé dans le vide que celui que tu devinais être un tavernier t'apporta le breuvage. Ce n’était pas la première fois que tu buvais de l’alcool, non. Tu avais même des camarades de beuverie lorsque tu étais sur les mers. Tu laissais alors le somme d’argent habituelle au prix d’une bière féreldienne sur le bord de la table. Peut-être cette cuvée n’avait pas le même prix, mais l’homme pris l’argent sans dire un mot et s’en alla.

Certes, la situation t’avait surpris au départ, mais finalement si tout se passait bien, pourquoi pas se désaltérer avant de reprendre la recherche. Peu de temps s’écoula avant qu’une silhouette encapuchonnée fît son entrée après la tienne. Elle aussi scrutait la pièce pour finalement venir vers toi.Était-ce le début des ennuis ?
Ta main se posa naturellement sur Rouge, tel un mécanisme de défense.

- C'est pas un peu de la pisse, la bière d’ici ? T’as pas plutôt envie d’aller descendre les caves à vin de Kirkwall ? Si t’as pas l’argent, c’est pas grave. Je peux t’aider à en trouver si tu me files un coup de main. Et tu pourras avoir toute la bière que tu veux. Ou n’importe quoi en fait. Pour ça, il suffit juste que tu m’aides à fracasser quelques crânes.

Tu dévisageais la femme, sans répondre. Décidément, cette journée n’avait ni queue ni tête. Cette bière avait un goût de bière, tu en avais certes déjà goûter des meilleurs, mais elle n’avait en rien le goût ou l’odeur d’urine. Elle étais étrange cette humaine. Ton regard fit un aller-retour entre cette dernière et les autres personnes présente dans la pièce avant que tu ne daignes répondre.

- P-plait-il ?

Toi qui ne voulais pas te faire remarquer, il semblerait qu'aujourd'hui, tu avais été mis en valeur par les dieux des différentes mers.
(c) DΛNDELION
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Sam 12 Mai - 15:40



Les carnages d'aujourd'hui forment les amitiés de demain
with Avdol & Lucius

« Some people just want to watch the world burn »
La réponse du nain souffle net l’ouragan furieux face à lui. Que diable, aucun entrain, ou bien s’est-elle mal exprimée ? Les nains sont-ils finalement différents de l’image grossière qu’elle en a ? Il faut dire qu’elle n’en a jamais connu de près à Lothering, la minorité d’entres eux n’étant que des marchants de passage, dont les bribes de souvenirs qu’ils ont laissés derrière eux est bien trop fugaces pour qu’elle puisse s’en servir comme base. Un long soupir échappe de sa carcasse enveloppée dans sa cape, puis elle fait finalement signe à l’aubergiste de lui amener la même chose qu’à son compagnon forcé de composer avec sa présence. Une chope quasiment identique à celle du nain apparaît devant la demoiselle, déposée d’une main dédaigneuse par l’aubergiste la toisant d’un œil mauvais. Sans doute pense-t-il qu’elle n’a pas de quoi payer, ou peut-être n’apprécie-t-il pas qu’elle se dissimule ainsi, tel un oiseau de mauvais augure. S’il savait à quel point il a raison.

Une fois celui-ci hors de portée d’oreille, la rouquine reprend sur un ton plus posé. « Je dis juste que si tu m’aides à me battre contre certaines personnes, tu auras de l’or en échange. » Elle guette dans le regard du nain la possible lueur de compréhension qui lui indiquera que son message est bien passé cette fois-ci. A-t-elle bien fait de s’adresser au premier venu sur un simple apriori ? Le doute l’effleure, autant par la réaction du nain que par son impulsivité dont elle se sait être la victime régulière. Puis une autre question s’entrechoque : il y a bien des objets de valeur dans les Chantries, même une petite comme celle d’ici ? Elle l’espère, car elle n’a que très peu d’argent sur elle et certainement pas l’envie de contracter une dette envers un parfait inconnu. « Si ça t’intéresse, on ira se battre en début de soirée. » A une heure où les Chantristes seront occupés à prier, ou à manger tout en remerciant leur foutu Créateur pour ses grâces et implorant Son pardon et Sa miséricorde. De quoi leur laisser en travers de la gorge le dernier morceau de pain ou de fromage qu’ils auront avalé, quand ils verront une boule de feu ou n’importe quoi d’autre leur tomber sur le coin du nez.

(c) DΛNDELION
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