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Mar 6 Juin - 15:34

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
La traversée fut rude. Épuisante, interminable même. Trouver un bateau pour franchir la Mer d’Ecume tout en restant discrète ne fut pas une mince affaire. Les ports étaient surveillés avec attention par la Chantrie ou par leurs fidèles les plus zélés, bien évidemment. Par où fuir si ce n’est par la mer ? En traversant de long en large Férelden et Orlaïs pour la contourner ? L’entreprise aurait été des plus risquées, mais également incertaine. Loin d’être une terre de refuge, le Névarra lui offre au moins le luxe de mettre plusieurs milliers de kilomètres et une mer entre elle et son passé. Peut-être même un second souffle, un but vers lequel se tourner lorsque ses idées se seront éclaircies. Le peuple de Névarra est au moins celui qui tourmente le moins les mages.

Pour y arriver, loin de rouler sur l’or ou de compter des marins parmi ses proches, elle n’avait eu d’autre choix que de monter clandestinement à bord d’un navire, puis de se terrer dans la soute et les ombres. Un voyage pénible durant lequel elle avait dû en venir à se nourrir des rats du fond de cale, ayant sous-estimé les vivres nécessaires pour un tel voyage. Restant sans arrêt sur le qui-vive pour ne pas éveiller les soupçons sur sa présence frauduleuse, le plus éprouvant avait été de se rationner en eau et d’en soustraire sous le nez de l’équipage. Impensable d’essayer de purifier l’eau de mer de son sel par magie, elle craignait trop que la manœuvre n’attire l’attention ou que cela échoue, l’épuisant dans un effort inutile. C’est avec soulagement qu’elle avait fini par atteindre la côte du Névarra en un seul morceau et dans un état passable, dans la ville portuaire de Combrelande. Une des plus grandes cité de Thédas, réputée pour son commerce florissant notamment avec les Marches Libres. Une ville active et peuplée, où il lui avait été facile de se fondre dans la masse pour bénéficier d’un répit et de se remettre du voyage.

Mais il est connu que l’insécurité régnant dans les rues d’une cité est plus ou moins proportionnelle à la taille de sa population, quand bien même la garde n’est jamais bien loin. Mais en cette nuit-là, la garde ne l’est malheureusement pas. Alors qu’elle quitte le port sur la nuit tombante pour regagner son auberge, des éclats de voix attirent son attention dans une ruelle adjacente. Les bagarres et les ivrognes sont nombreux sur le port, provoqués par des marins parfois trop occupés à fêter leur retour sur la terre ferme avec excès. Mais ce n’est pas l’éclat d’une bouteille reflété par lune qu’elle voit cette fois-ci. Plutôt celui d’une dague menaçant un drôle d’oiseau pour s’aventurer seul ici, bien qu’elle ne soit guère mieux placée pour distribuer des conseils sur les choses à faire ou ne pas faire. Trois bandits de grands chemins – vaste plaisanterie – entourent un homme seul. Attitude qui l’insupporte, lui renvoyant une image identique à celle de ces Templiers prenant un malin plaisir à tourmenter les mages et à les traquer comme du gibier. Ceux-là ne sont pas si différents, qu’importe qu’ils ne portent pas d’armure. Ils guettent parmi les ombres les malheureux manquant de méfiance ou de bon sens pour fondre dessus, puis les dépouiller. Agacée, titillée par la colère, elle s’avance dans la ruelle et vient frapper à la nuque l’un des voyous lui offrant son dos. Celui-ci s’effondre sous le coup, inconscient. Coup amplifié discrètement par le biais de sa magie. La magie martiale a de ça utile qu’elle peut aisément être employée à petite dose et simplement passer pour un surplus d’adrénaline. « Foutez-lui la paix et trouvez-vous un vrai travail, fils de cochard ! »


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Mer 7 Juin - 8:13


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Fuir Orlaïs. Voilà une idée qui ne s'était pas imposée à mon esprit avant que les choses ne s'accélèrent soudainement. Avant que les Cercles ne se reconstruisent pour forcer les mages à s'enfermer pour mieux être contrôlés, entravés. Malheureux destin que je voulais absolument échapper. Je ne voulais pas exister éternellement dans une tour, même dans l'idée de développer mes pouvoirs. Oh, que non. Je voulais être libre. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'étais finalement soudainement parti de chez moi, ma ville natale, abandonnant la merveilleuse existence que j'avais pu mener par le passé. Moi qui m'étais battu pour ne pas être misérable, fréquentant les plus nobles des mortels, voilà que j'étais finalement devenu un fugitif, de part ma condition de mage. Un Apostat, plus précisément. Une dangereuse créature qu'il fallait capturer, ou tuer suivant le comportement que je pourrais avoir à l'égard des templiers. Bien évidemment, si je voulais me battre pour ce droit que je considérais comme étant fondamental, je ne savais ce que je ferais pour préserver ma vie plutôt que ma liberté, songeant que même si aujourd'hui je me comportais en criminel, peut-être que demain sera fait d'un autre jour... Que peut-être, finirais-je par me résoudre d'arrêter de courir. D'accepter finalement ces nouvelles conditions qu'on nous imposait, nous, pauvres incompris. Mais à dire vrai, maintenant que j'avais franchis le pas de l'escapade, je ne comptais pas m'arrêter de sitôt. Non. Pas tant que l'on m'aurait retrouvé et que l'on m'aurait menacé pour que je fasse demi-tour. J'étais si loin de chez moi, désormais. Tout ce que je pensais impossible devenait soudainement réalisable. J'étais parti pour une grande et belle aventure. Et voilà que j'avais quitté Orlaïs pour Nevarra. Milieu où les mages étaient bien mieux acceptés même si on pouvait également retrouver des similitudes avec ma contrée d'origine, notamment pour son art et sa richesse. Une vaine pour moi alors que j'avais bien cru complètement me perdre en changeant de pays. Au moins, ici, je retrouvais une petite partie de chez moi... Bien que je ne comptais aucunement m'arrêter en cours de route, croyant qu'en restant à côté de mon territoire natal, on ne tarderait plus à me retrouver.

Alors que j'errais en ville, non loin de l'un des ports présents, l'astre lunaire pointe le bout de son nez et baigne le milieu de ses rayons d'argent. Je pensais aller retrouver une petite taverne afin de me reposer quelques instants jusqu'à ce que je ne sois arrêté par trois hommes qui ne sortent de l'ombre pour ensuite venir m'encercler, brandissant une lame saillante, inquiétante. Au lieu de réagir, de fuir ou de crier, je me fige presque automatiquement. Cela me rappelle bien trop douloureusement cet instant terrifiant, jadis, alors que je n'étais qu'un enfant et que des hommes cherchèrent à me brutaliser à cause de ma nature d'elfe. Un moment, je suppose que ces malotrus sont présents pour la même raison, que je vais passer un sale quart d'heure en leur compagnie parce que je ne suis simplement qu'une pauvre âme dotée d'oreilles pointues. Mais rapidement, la demande sous la menace finit par être annoncée. Ils veulent me dépouiller de tout mes biens, ils ont besoin d'argent. Je les détaille alors avec surprise et puis je finis par m'y résoudre. Si ce n'est que ça, alors je pourrais très bien leur céder quelques bijoux ? Mais non. C'est à moi et je m'étais également battu pour les avoir. Bien plus qu'ils ne l'auraient espéré. Je me mets à trembler. Je me sens bête de m'être ainsi vêtu en pleine nuit, exposant ainsi ma richesse comme un digne orlésien... Et d'un autre côté, je me disais que je ne pouvais non plus m'exposer dans de vulgaires haillons, ça serait un scandale ! Quel dilemme cornélien. Mais dire que j'allais sans doute mourir à cause de ça. Du moins, c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'une bonne âme ne vienne me sauver, donner un coup à l'un des hommes qui tomba au sol pour ne plus se relever, tombant dans l'inconscience. Je ne pus m'empêcher de sourire à la demoiselle venant tout juste de faire son apparition. ≪ - Ohh... Merci ! ≫ fis-je chaleureusement, ne pouvant également cacher ma joie et mon soulagement. Maintenant que nous nous trouvions aussi deux contre deux, je me disais qu'il serait peut-être temps de sortir aussi ma lame et de m'en prendre à l'un des adversaires s'ils ne voulaient dorénavant pas partir sur le champs. Oui. C'est ce que je m’apprêtais à faire, passant ma main dans cet amas de tissus aux allures de robe.
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Mer 14 Juin - 14:36

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
Une drôle de rencontre pour une drôle de soirée. L’éclat lunaire lui offre la vision d’un elfe bizarrement accoutré, du moins pour l’un des siens. Tissus soyeux et de qualité, bijoux finement ciselés : sur quel genre d’énergumène a-t-elle bien pu tomber là ? Celui-ci s’avère richement vêtu, plus qu’aucun autre elfe qu’elle n’a jamais vu aussi peu soient-ils à avoir été de passage aux alentours de Lothering. Un voleur ? Un comédien, des fois que tout ce qu’il porte ne soit factice ? « De rien. Mais tu ne devrais pas vous réjouir trop vite. » En effet, l’heure des questions n’a pas encore sonné, c’est celle du combat qui retentit en ce moment même. Les deux autres gaillards n’approuvent guère son intervention bien qu’elle n’en a cure, et se mettent en position de défense, leur poignard de sortie.

« Vous faites moins les malins maintenant que la situation est équilibrée. Vous devriez partir avant d’être blessé. Ou pire. » Arrogance et assurance dans sa voix. Ce ne sont sûrement pas de vulgaires coupes jarrets qui auront raison d’elle, une enfant de la magie. Bien qu’il soit préférable de la laisser sommeiller au fond d’elle-même afin de ne pas attirer inutilement l’attention sur eux. C’est la recherche de la tranquillité qui l’amène ici, pas celle de nouveaux ennuis. Mais à la vue de la situation de l’elfe, son sang n’a fait qu’un tour et elle n’a pas réfléchi avant d’agir, rouquine impulsive s’il en est. Les deux bandits échangent un regard entre eux, échange muet titillant sa méfiance. Pour peu qu’ils ne soient pas des raclures isolées, il est tout à fait possible qu’ils aient des collègues susceptibles de leur venir en aide s’ils s’éternisent trop ici. C’est la paranoïa plus que l’expérience de ce type de situations qui lui souffle cette idée, alors elle décide prendre les devants. A son arc vient s’encocher une flèche, qui part en sifflant se figer tout droit derrière l’un des malfrats, en prenant bien soin de passer tout près de son oreille. Manœuvre dissuasive et avertissement silencieux, acte bien plus parlant que les dizaines et dizaines de menaces que sa bouche aurait pu déverser à leurs égards, en vain. Entendre siffler une flèche à quelques centimètres à peine de sa tête n’a jamais rien de rassurant, et le premier entraîne le second dans son replis, les abandonnant tous deux dans la ruelle avec le troisième encore assommé. « Vite, viens ! Dépêche-toi ! Ça ne m’étonnerait pas qu’ils reviennent en nombre pour obtenir ce qu’ils veulent et nous faire regretter de ne pas avoir coopérer ! » Elle s’empresse de quitter la ruelle par là où elle l’a rejoint, lui faisant largement signe de la suivre en vitesse. C’est le chemin vers l’auberge où elle séjourne qu’elle emprunte, dans l’espoir qu’ils réussissent à l’atteindre avant de faire une autre mauvaise rencontre. Elle se retourne à peine pour savoir s’il la suit. Peu lui importe en fait, elle a bien déjà sa bonne action de la soirée, non ? S’il pense pouvoir se débrouiller seul, qu’il en assume les conséquences.


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Jeu 15 Juin - 13:28


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Je suis cerné, entouré ; me croyant obligé à donner ce qu'ils veulent. Bien sûr, je me dis que je pourrais très bien user de la magie, mais ça serait prendre le risque de me faire repérer. Que les templiers viennent jusqu'ici pour me ramener au sein du Cercle. Qu'au final, cette fuite n'aurait servi à rien, tout cela à cause de l'intervention des brigands. Néanmoins, je ne suis également pas dépourvu de toutes ressources pour autant puisque je suis également un habile tireur et que je sais également très bien manier le couteau. Mais à la vue de ces trois personnalités costaudes et de mon allure gracile, je ne suis pas sûr d'être en mesure de les vaincre aussi aisément, non. Cependant, je suis rassuré face à l'intervention de la demoiselle désireuse de me sauver. J'ose même lui sourire et la remercier pour son acte héroïque, oubliant presque automatiquement la présence des autres gaillards. Mais la jeune rouquine me ramène à la réalité. On n'en a pas vraiment fini d'en découdre. Il en reste encore deux qui décident de passer à l'action, dégainant leur couteau. Moi aussi je finis par en faire de même, bien plus rassuré d'être dorénavant en mesure de combattre puisque nous sommes à présent plus assurés de gagner la petite bataille qui semble se profiler de secondes en secondes même si rien n'est encore joué. Et dire que cela n'aurait pas lieu d'être si seulement j'aurais fait preuve de discrétion. Mais on n'oublie jamais nos bonnes vieilles habitudes. Surtout quand on connaît mon histoire. Que pour rien au monde, je serais prêt à céder ma richesse. Outre pour sauver ma vie. Cela pourrait sembler stupide de se comporter de la sorte, mais ces gens-là n'étaient pas méritant de recevoir mes biens de la sorte. Non. Bien au contraire. Je préférerais donner tout ce que je possède aux elfes des bascloîtres si ces derniers auraient eu le désir de venir mendier auprès de ma porte.

Avant même que je ne puisse faire quoique ce soit, la demoiselle dégaine son arc et tire une flèche non loin de la tête de l'un des bandits. Un peu plus et cette flèche aurait pu se planter en plein dans son crâne. L'homme, d'ailleurs, semble le réaliser puisqu'il décide de prendre la fuite en entraînant son collègue criminel loin de nous. Moins assuré qu'il ne l'était lors de sa première apparition. Si je suis presque déçu de ne pas avoir eu l'occasion d'en découdre avec eux, je suis rassuré à l'idée d'être sain et sauf en plus de n'avoir rien perdu. Et je préfère également me concentrer d'avantage sur les paroles de ma sauveuse qui me conseille très vivement de la suivre rapidement plutôt que de s'éterniser au même endroit, au risque de voir plus de canailles fulminer à l'idée de n'avoir obtenu aucun butin. Même si pour l'instant, elle n'est rien de plus qu'une inconnue, je me résous à lui faire confiance. Elle m'a secouru alors qu'elle aurait pu tout simplement ne rien faire. Elle ne pouvait donc qu'être une personne bienveillante. Mais je ne sais pas où l'on va, ne connaissant aucunement l'endroit. J'espère ainsi ne pas tomber dans un autre traquenard. ≪ - Que faisons-nous, maintenant ? ≫ lui demandais-je donc, espérant obtenir une réponse à mes interrogations, afin d'être consolé sur la situation. Je voulais de nouveau la remercier aussi, admettant que je lui devais une fière chandelle, mais elle l'avait dit elle-même ; si jusqu'à maintenant on a su les semer, rien ne nous dit qu'ils ne sauront pas nous retrouver.
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Dim 25 Juin - 16:22

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
Leur course folle les conduit à plusieurs rues du lieu de l’agression, de quoi mettre un peu de distance entre eux et ces bandits. Mais rien de quoi brouiller complètement leur piste. Les rues sont fourbes et les petits oiseaux partout, empressés de délier leur langue contre quelques pièces si on vient à leur demander s’ils n’auraient pas vu une rouquine et un elfe richement vêtu décamper à toute vitesse. Mais courir n’est pas la solution la plus appropriée pour éviter de se faire remarquer, alors la Renarde fait cesser leur fuite. Occasion que ne loupe pas son nouvel ami pour lui demander des détails sur la marche à suivre. « Je pensais regagner l’auberge où je loge, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée en fait. Mais s’ils se mettent en tête de chercher des représailles, cela les dissuadera peut-être de le faire, étant donné que l’auberge est plutôt bien fréquentée. Qu’est-ce que tu en penses ? » Le tutoiement fuse aussi naturellement que tout à l’heure. Lui aussi, il n’a pas l’air d’être du coin. Peut-être que ce constat rassurant de ne pas être la seule à s’être embarquée dans une grande aventure la réconforte, inconsciemment ? L’amène à laisser tomber une barrière qu’elle dresse habituellement ?

« Au fait, je m’appelle Wilhelma. Tu as quelque part où aller ou tu viens d’arriver ? » L’auberge peut être une solution, mais elle ne crachera pas sur une meilleure proposition si l’elfe en a une. La foule a beau être un avantage, selon les individus qui la compose, elle peut vite perdre les avantages qu’on lui prêtait et se retourner contre soi-même. A la silhouette de l’elfe et de son accoutrement, elle parierait presque qu’il a sûrement accès à des endroits bien plus sûrs qu’une simple auberge de bas étage comme on en trouve facilement un peu partout. L’espace d’un instant, elle regrette presque de l’avoir sauver : dire que sa soirée aurait tout de même été beaucoup plus simple et tranquille si elle s’était contentée de passer son chemin sans un mot. Mais non, il avait fallu qu’elle intervienne. Le mal étant fait, il ne leur reste plus qu’à trouver tous les deux une solution afin de passer la nuit dans de bonnes conditions. Ou même de la passer tout court. Le regard que pose sur eux un vieillard plus loin l’interpelle, et aussi sec, elle fait signe à son compagnon d’infortune de la suivre. « Continuons d’avancer, mais en marchant tranquillement. Si on se remet à courir ou si on a trop l’air de se méfier, on va attirer l’attention. Et pour l’instant, j’aimerais éviter. » Quoique avec une tenue comme la sienne – peau de bête et cuir assemblés en une tenue évoquant un chasseur – et celle de l’elfe, il va être compliqué de se fondre dans le décor.


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Jeu 29 Juin - 11:46


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Nous avions alors continué notre chemin sans jamais nous retourner avant que je ne vienne à lui demander où est-ce qu'elle compte nous emmener lorsqu'elle s'arrête presque soudainement. Je tente de reprendre ma respiration tant bien que mal. C'est qu'il n'est pas très aisé de courir dans un tel accoutrement. Que je suis obligé de relever les toiles de mon vêtement qui a tendance à retomber par terre et que cela est particulièrement irritant. Mais après tout, n'est-ce pas moi qui a désiré le garder avant de m'engager dans ce long périple ? N'avais-je pas pu imaginer un seul instant qu'il serait long et fastidieux ? Si. Et pourtant, j'avais préféré rester vêtu de la sorte. Aujourd'hui, ils risquaient de se dégrader à tout instant et peut-être que je n'aurais plus l'occasion d'en acheter, ma condition d'apostat me condamnant à fuir et à oublier ma fonction de barde. La jeune demoiselle m'explique alors qu'elle voulait rejoindre l'auberge où elle s'était installée pendant quelques temps, puisque la présence de quelques clients respectables pourrait les pousser à rebrousser chemin. Aussi, elle me demanda si cela était une bonne idée ou non, ce que je finis par répondre. ≪ - Et bien oui... Je suppose que cela pourrait convenir... ≫. Je ne relevais aucunement le tutoiement, considérant qu'elle était presque une amie après son sauvetage, que même, ça ne valait pas le coup d'être remarqué. J'étais bien plus concentré à l'idée de me sortir d'affaire plutôt que pointer quelques détails de ce style. À vrai dire, je ne savais aucunement qu'elle serait la meilleure des solutions pour espérer d'être enfin tranquille, loin de ces bandits. Jusqu'alors, je n'avais connu qu'Orlaïs et je m'étais même vite rendu compte qu'au sein même des villes les plus riches et les plus respectables, nous pouvions trouver quelques bandits y traîner. Aussi, je m'étais vite fait à l'idée qu'il valait mieux être accompagné que de rester seul en pleine nuit si l'on ne voulait pas être victime d'une mauvaise expérience... Alors, j'imaginais qu'à l'intérieur d'une auberge, cela pouvait parfaitement nous satisfaire ; On serait entouré et éclairé par la lumière, dévoilant la personnalité de ces malfrats qui se terraient comme des rats. La jeune demoiselle reprend alors de nouveau la parole, changeant complètement de sujet et se présentant alors. ≪ - Ravis de faire votre connaissance ! Je suis Kaida Maidh. ≫ fis-je à mon tour, m'arrêtant un instant pour finalement reprendre. ≪ - ...J'étais, hélas, en quête d'un endroit où dormir lorsque ces individus m'ont arrêté. Je suis, en effet, en déplacement. ≫. Je baissais le regard un instant à mes dernières paroles. Je ne pouvais malheureusement pas lui faire part de la réalité qui me poussait à jouer les aventuriers. Si seulement on n'avait pas remis les Cercles en place, sans doute n'en serions nous pas là aujourd'hui. Soudainement, Wilhelma me fait signe, me conseillant de continuer notre marche plus tranquillement tout en paraissant plus posé. Ce que je m'exécute de faire sans grande difficulté. ≪ - Je vous suis. ≫ fis-je alors, prêt à la suivre n'importe où alors qu'elle semblait connaître le pays mieux que moi-même. Pour nous faire passer pour de simples passants, je provoquais même un petit rire amusé. ≪ - ...Et dire que je pensais que les vauriens de criminels seraient un jour le cadet de mes soucis ! Finalement, je m'étais trompé. ≫
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Jeu 6 Juil - 22:08

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
L’auberge donc. Adjugé vendu, se dit-elle. En terrain inconnu comme celui qu’est le Névarra et cette ville, autant jouer la carte de la prudence et s’orienter vers un terrain déjà exploré comme celui qu’est l’auberge où elle séjourne. Appuyée par l’elfe – bien qu’un peu timidement à son goût – elle se conforte dans l’idée qu’il s’agit sans doute de la meilleure solution pour eux deux afin d’assurer leur sécurité. Et accessoirement, de passer la nuit en restant vivants et entiers jusqu’au petit matin. Demain sera un nouveau jour, et elle espère que leur affront sera vite oublié après quelques un passés à faire profil bas. « Dans ce cas c’est décidé, allons à l’auberge. Il y avait encore des chambres de libre quand je suis sortie, tu devrais pouvoir y dormir aussi. Et le prix n’est pas excessif. » Aurait-il dû lui proposer de prendre une chambre à deux ? Non, l’illusion de la sécurité ne lui suffit pas pour en arriver à ce stade. Elle n’en a pas besoin, elle a trop pris l’habitude de se débrouiller et de se protéger seule. Il n’en sera pas différent ce soir. Au mieux glissera-t-elle un léger sort dans la chambre de l’elfe pour le réveiller en cas d’intrusion dans celle-ci, mais ce sera tout.

Le dédale de ruelles étroites et fraîches les amènent finalement à déboucher sur de plus larges avenues. Le visage qu’offre la ville aux voyageurs peu aventureux et plus soucieux de leur sécurité que de vivre l’aventure. « Tu es en voyage, et tu pensais que les bandits seraient un détail ? Et en te déplaçant seul en plus de ça ? Tu n’as jamais voyagé avant ou quoi ? » L’étonnement – à la limite du reproche que l’on ferait pour gronder un enfant – perce dans sa voix. Bien qu’elle l’ait expérimenté sur la route, cette vérité, elle en avait déjà conscience bien avant les événements fâcheux de Lothering. Lorsqu’on grandi dans un village comme-ci, les bandes de malfrats sont parfois un problème non négligeable. « Déjà, tu ne devrais pas te balader habillé comme ça. Ça attire forcément les regards et les envieux, les belles étoffes et tous ces froufrous de détails. » Quand on voyage, l’élégance est reléguer au second plan : l’esprit pratique et le pragmatisme doivent la supplanter. Question de survie entre autre. Concept clair et évident dans l’esprit de la Renarde, mais visiblement pas dans celui du dénommé Kaida.

« On arrive. C’est ce bâtiment en face. » Devant eux se dresse une auberge imposante, d’un style architecturale détonnant avec le reste de la rue. Colombages et toiture de paille, charpente apparente. Une chose pour le moins improbable, mais élégamment rustique. Un bâtiment avec une histoire derrière lui probablement étonnante, mais qui attendra un autre jour car la rousse s’y engouffre sans attendre. Ils sont finalement arrivé à bon port et sans encombres. Un soulagement, perceptible au léger relâchement de ses épaules. « Tu as faim ? On va aller voir l’aubergiste de toute manière, que tu te réserves une chambre. Tu as de quoi payer ? » Elle pose la question malgré la tenue excentrique et probablement hors de prix de l’elfe. Mais c’est à juste titre, car elle ne pense pas un instant qu’il l’a obtenu autrement qu’en la volant.


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Sam 8 Juil - 18:36


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
≪ - Dans ce cas c’est décidé, allons à l’auberge. Il y avait encore des chambres de libre quand je suis sortie, tu devrais pouvoir y dormir aussi. Et le prix n’est pas excessif. ≫. Je fais un signe de la tête afin de lui montrer que j'avais bien compris, que cela marchait pour moi aussi et que même si l'état des lieux ne ressemblerait en rien à tout les établissements que j'avais pu fréquenter par le passé, cela ne me dérangerait guère. Parce que même si on avait tendance à me retrouver dans des bâtisses réputées, chaque soirs, je retrouvais également les piteux bascloîtres réservés aux elfes. Je retrouvais la pauvreté qui nous était normalement réservé. Bien sûr, rien ne m'interdisait d'avoir également une maison digne de ce nom au sein des quartiers réservés aux humains, mais avec le peu de protection venant de la part de ces derniers, et les autres qui se permettaient alors de s'attaquer à nous, l'idée était devenue à peine envisageable. C'était de la perte de temps et d'argent. Néanmoins, tant que l'auberge restait respectable et les lits un minimum confortable, alors je n'allais aucunement cracher sur cette proposition. ≪ - Parfait ! J'irais me reposer là-bas dans ce cas. ≫. Oui. C'était décidé. Au moins, je n'aurais pas ensuite à ressortir dehors et prendre de nouveau le risque de tomber pour de bon sur les bandits qui n'hésiteront plus à user la manière forte pour arracher mes biens. Nous continuons donc notre marche tranquillement et avec amusement, je lui explique que je ne pensais aucunement à avoir encore des ennuis avec ce genre d'individus. Bien sûr, je pensais que j'aurais plutôt des problèmes avec les templiers qui ne cesseraient de me traquer avant de m'avoir retrouvé. Cela l'étonne alors, mais certainement parce que je ne lui ai pas encore révélé ma véritable nature, j'imagine. Néanmoins, elle a raison sur quelques points. ≪ - À vrai dire, oui. Je n'ai jamais voyagé. J'ai toujours connu la même chose et cela me convenait ainsi. Jusqu'au jours où j'ai été contraint de partir. ≫. Je ne précise pas, n'osant lui révéler la vérité, ne connaissant pas son avis sur les apostats et ne sachant si elle pourrait me balancer aux templiers. D'un côté, si elle savait à propos de ma nature, elle comprendrait que normalement, je ne devrais pas avoir de problèmes avec les voleurs et que oui, les templiers seraient plus à craindre, mais elle reprend la parole et s'exclame sur un fait que je ne peux cependant pas nier ; la richesse de mes vêtements. ≪ - C'est vrai que c'est plutôt stupide venant de ma part. J'aurais dû y penser mais... Je tenais beaucoup à ces vêtements... ≫. En effet. C'était plus seulement une question d'argent. Je tenais à ces vêtements comme la prunelle de mes yeux. Je ne voulais pas que l'on me perçoive comme un simple elfe vêtu de guenilles. Je voulais que l'on sache que je m'en étais sortis et que je m'étais battu pour avoir un niveau respectable au sein de la société. Mais peut-être qu'au final, on devait me percevoir comme le reste des Orlésiens, avide d'opulence. Nous arrivons alors finalement à l'auberge tant recherché où elle me questionne quant à mon appétit et si j'ai de quoi payer. Ce que je finis par rétorquer. ≪ - Oui, je ne dis pas non contre un repas ! Et bien sûr, j'ai de quoi payer ! Je pourrais même vous donner de l'argent... Histoire de vous remercier pour votre aide. ≫. Après tout, j'avais une dette envers elle. Je pensais que c'était parfaitement normal.
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Lun 17 Juil - 10:54

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
La chaleur du bâtiment parvient à leur visage dès l’instant où ils franchissent la lourde porte de l’auberge, faite de planches épaisses. De quoi bien étouffer les bruits de la rue. De quoi aussi tenir un moment s’il venait à l’idée à quelqu’un de l’enfoncer. A l’intérieur se dévoile à eux une ambiance chaleureuse et festive où, malgré l’heure tardive, nombre de clients sont encore attablés. Que ce soit pour boire ou souper, pour raconter leurs folles aventures ou écouter celles des autres, ou pour s’essayer piteusement au luth dans un coin, l’animation est au rendez-vous. La Renarde invite son comparse elfe à la suivre jusqu’au comptoir, derrière lequel le propriétaire des lieux s’active à fournir en bière les soiffards. « J’veux pas d’argent. J’en ai pas besoin pour vivre, le peu que j’ai suffi largement. » Sans rien dire d’autre, elle cogite sur les paroles de ce Kaida qui semble sortir de nulle part. Contraint de partir, n’a jamais voyagé, et habillé comme un riche avec ça. Voir même un noble. Quelque chose la dérange dans tout ceci. Trop habituée à être sur ses gardes, le discours de l’elfe éveille sa méfiance. Il cache quelque chose. Mais elle ne dit rien de sa suspicion. Finalement le flux des bières s’estompent, permettant à l’aubergiste de souffler un coup et de s’intéresser à leur cas, s’enquérant de ce qu’ils désirent. « Rien pour moi, j’ai déjà mangé. » Puis elle jette un regard à Kaida. « Prend ton temps pour choisir ce que tu veux, je vais nous trouver une table. » Puis elle s’éloigne sans lui laisser le temps de protester.

Qui peut-il bien être ? Cette question tourne et retourne dans sa tête alors qu’elle s’assoit à une table, dos au mur afin de pouvoir garder un œil sur la salle. Il semble en fuite, mais ne connait visiblement rien des réalités du monde extérieur. Une ignorance dangereuse. N’importe quelle personne un tant soit peu malintentionnée pourrait profiter de cette faiblesse et s’en servir contre lui. Inconscient… Lorsqu’elle le voit la chercher du regard, elle lui fait signe, attendant qu’il prenne également place pour relancer la conversation. « Tu devrais changer de vêtements demain. N’importe quoi, mais pas de ce genre-là, sauf si tu ne tiens pas à la vie. Simple conseil, surtout si tu comptes voyager encore longtemps. » Une idée germe dans son esprit, alors qu’elle le détaille du regard. Qui peut bien donc être contraint de fuir son chez soi de nos jours, surtout quelqu’un semblant fortuné comme lui, si elle en juge à sa tenue ? Le mot lui brûle les lèvres, mais elle ne commettra pas l’erreur de le prononcer la première. La prudence est trop ancrée en elle. « Qu’est-ce que tu fuis ? Tu vas encore loin comme ça ? » Cette rencontre lui rappelle celle avec Talys, bien que la situation ne soit pas du tout la même. Cette mage croisé au détour de Férelden, rencontre fugace mais intense, résultant de leur entraide en tant que mages. C’est la peur d’être découvert qui les amène à ne pas se révéler pour coopérer ensemble, vérité mise en évidence depuis sa rencontre avec Talys. Parfois, elle regrette de ne pas être restée aux côté de la jeune femme. « Je vais pas quelque part spécialement, alors si jamais tu as besoin d’aide pour atteindre ta destination… » Un moyen de rattraper ce qu’elle n’a pas su proposer à Talys.


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Mar 18 Juil - 21:26


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
À l'intérieur du bâtiment, je dévisage chaque individus, comme si l'on risquait encore de tomber sur des bandits. À vrai dire, je suis presque surpris de m'en être sortis alors qu'il m'arrive par moment à l'idée de me remémorer de cette scène dans mon enfance, incapable de fuir face à la bleusaille criminelle d'orlaïs. Ce soir aurait pu certainement très mal finir si seulement la demoiselle ne m'avait également pas tiré d'affaire. Je voulais la remercier pour ce geste, ne voulant pas avoir honteusement une dette à rendre, un jour ou l'autre, mais elle refuse promptement, peut-être haineuse à l'idée de recevoir de l'aide venant de ma part, peut-être même indisposée de ne pas posséder autant d'or quand une créature elfique en avait plus que soi-même. Pourtant, cela n'avait aucunement été mon but. Je ne voulais pas la mettre dans la confusion, seulement la gratifier pour son geste. Surtout que je ne savais aucunement comment je pourrais le faire d'une quelconque autre manière. Qui plus est, cela aurait pu faire un pied-de-nez pour les bandits qui avaient mal agis et qui eux, ne recevaient rien en retour... Mais je n'insistais pas, attendant alors de prendre la commande au comptoir jusqu'à ce que l'homme finisse par arriver. Sans prévenir Wilhelma reprend la parole avant de s'éloigner. ≪ - Rien pour moi, j’ai déjà mangé. [...] Prend ton temps pour choisir ce que tu veux, je vais nous trouver une table. ≫. Je la regarde alors repartir avant de me tourner vers l'homme et de lui annoncer ma commande. ≪ - Je... Une bouteille de vin, la meilleure que vous avez, et de la charcuterie, s'il vous plait. ≫. Et sans prévenir, je fis volte-face pour rechercher la demoiselle afin de savoir où nous étions posé, pour être servis à notre table.

Cette dernière me fit alors signe de la main afin de se faire remarquer et je ne perdis pas de temps pour la rejoindre, zigzaguant entre les tables pour finalement s'installer. Là, elle reprit de nouveau la parole, me donnant un conseil, celui de me changer. Je fis un signe affirmatif de la tête, comprenant que jusqu'à maintenant, j'avais pris de gros risques en m'habillant de la sorte, hélas, comment allais-je m'y prendre ? ≪ - Je veux bien mais... C'est que je n'ai pas prévu d'autres vêtements plus sobres avec moi ! ≫. En effet, la bête idée ne m'avait pas traversé l'esprit. Pour la bonne raison que j'avais évoqué quelques temps plus tôt. Et puis, je me demandais si, en tant qu'elfe, cela ne serait-il également pas une raison pour pousser un homme à m'attaquer également. Après tout, rares sont les personnes punies lorsque la victime est une créature aux oreilles pointues. C'est certainement pour cette raison que j'avais pris la décision également de fuir avec de beaux vêtements. Ça et aussi parce que j'avais espéré pouvoir trouver la protection chez un noble... Et qu'il fallait donc être bien vêtu pour pouvoir se présenter face à eux. Quittant mes pensées, j'écoute les nouvelles interrogations de ma sauveuse, ce que je réponds après une légère hésitation. ≪ - Je fuis l'injustice... Et je pars en direction du nord ! Quelqu'un m'attend là-bas. ≫. Je savais bien que je ne pouvais pas dire exactement quoi. Aussi avais-je préféré dire ce que j'avais sur le cœur. Oui. Les mages ne méritaient pas tout ça. Ils ne méritaient pas l'enfermement. Du moins, pas tous. Je supposais que certaines personnes devaient user de leurs dons à mauvais escient, mais cela n'était qu'une minorité. Et oui, ils méritaient le Cercle, ils méritaient l'apaisement, ils méritaient la mort. C'est alors que Wilhelma enchaîna, se proposant en tant que compagnon durant mon petit voyage. Je la regardais avec surprise. ≪ - Et bien, je ne voudrais pas vous déranger plus que de raison ! ...Vous avez déjà fait tant de choses pour moi ! Je vous dois tellement de choses... ≫. Je rougissais. J'étais gêné. Et en attendant, ma commande arrivait...
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Mer 19 Juil - 9:25

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
« Va en achetez demain ? Si tu as de l’argent, c’est pas des vêtements de voyage peu coûteux qui vont te ruiner. » La répartie a rapidement fusé, fruit de la logique implacable et de la capacité d’adaptation de la jeune femme. Toujours être sur le qui-vive, toujours avoir un plan de secours. S’adapter, c’est vaincre. Un mantra qui a payé jusqu’à maintenant, lui permettant de fuir Férelden et d’échapper aux Templiers ainsi qu’au Cercle. Ou peut-être même à pire. Elle a conscience que plus elle se débat et fuit, plus elle risque d’être perçue comme une cible dangereuse, destinée à être apaisée ou éliminée. Ce constat ne fait qu’augmenter la rage de la jeune femme et ce jusqu’où elle est prête à aller pour rester libre. Le sang entache déjà ses mains, avec ces Templiers qu’elle et Talys ont abattu quelques semaines plus tôt. Un carnage auquel elle a pris goût, le frisson de la survie et de la victoire face à l’oppression. Une sensation qui instaure le manque et qu’elle serait prête à retrouver en tuant de nouveau d’autres Templiers. Plutôt mourir au combat qu’être prise vivante par ces salauds. Certains font le choix de la fuite. Elle s’oriente plutôt sur la voie guerrière, comme un rappel au passé et aux événements d’il y a un siècle. « Y’en a pas mal de l’injustice depuis que la nouvelle Divine est là… » marmonne-t-elle, amère. « T’as bien raison de partir, ça risque de dégénérer dans le coin. Ici, je sais pas. Mais au moins du côté d’Orlaïs et Férelden. » L’ère des Misères s’annonce sombre pour les mages.

Le silence se fait alors qu’une serveuse vient apporter une assiette de charcuterie et une bouteille de vin, les déposant face à l’elfe. Une fois celle-ci hors de portée d’oreille, la rouquine reprend : « C’est à toi de voir. Tu as vu ce que ça a donné tout à l’heure près du port quand tu te débrouilles tout seul. Et contrairement à des mercenaires, je ne te demanderai pas d’argent, ni le couvert. Je sais me débrouiller pour ça. » Un but à se trouver, autre que celui de la survie. Une perspective qui la séduit, une évidence mise en lumière par le voyage de l’Elfe au Nord. Où peut-il bien aller, au Nord ? Tout de suite après le Névarra se dresse Tévinter. Mais le Nord est vaste et l’on y trouve également les Anderfels, Antiva, le Riveïn, et encore bien d’autres. « Et puis ça me fera une occupation. Je ne vais nulle part, et tant qu’on ne va pas au Sud, tout me convient. »


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Ven 21 Juil - 3:40


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
≪ - Va en achetez demain ? Si tu as de l’argent, c’est pas des vêtements de voyage peu coûteux qui vont te ruiner. ≫. Je secoue la tête. Bien sûr. C'est évident. Et il est vrai que j'ai encore de l'argent sur moi. Assez en tout cas même pour me racheter d'autres tissus aussi riches que ceux que je pouvais porter actuellement. Mais je ne dois également pas tout gâcher afin d'être en mesure de m'installer à Tévinter. Néanmoins, comme elle le disait, je ne vais pas perdre tout l'or que je possédais avec ce que je comptais acquérir, ça, c'était sûr. ≪ - Oui... Bien évidemment... ≫ fis-je donc un peu sot et à présent déterminé à aller chercher le nécessaire pour le lendemain avant de reprendre la route. Au moins a-t-elle raison, ce n'est pratiquement rien mais ça sera peut-être suffisant pour m'attirer le moins d'ennuis possible. C'est alors que l'entends murmurer des choses et approuver ma conduite, ma fuite loin d'Orlaïs et de Férelden. Au moins, c'était déjà ça. Quand je pense que j'avais mûrement réfléchis avant de prendre la décision de me battre pour la liberté ! Mais parlait-elle réellement de la remise en place des Cercles ? Ou d'autre chose ? Était-elle pour la libération des mages ? Ou me faisais-je des illusions sur ses exclamations ?

C'est alors que la serveuse arrive avec ma commande. Je la paye avant de me servir en boisson et de commencer à taper dans la charcuterie. Pas goulûment, mais presque. La route m'avait terriblement creusé et après ce qu'il venait de se passer, c'était agréable de pouvoir de nouveau profiter des bienfaits de la vie sans jamais se soucier de rien. Que ce soit des templiers ou des bandits. Néanmoins, j'espérais ne pas avoir crié trop vite, imaginant honnêtement avoir échappé aux brigands et que je serais tranquille au moins pendant la nuit. Vient alors le sujet de mon voyage. Je lui explique que je ne veux pas lui être un boulet et que je ne veux aucunement l'importuner et que je serais prêt à la remercier de toute les façons possibles, néanmoins, elle insiste. Elle me rappelle ce qui s'est passé précédemment et me dit qu'elle serait prête à ne rien me demander en retour... Que même cela pourrait l'occuper. Après m'être abreuvé de la boisson, je finis alors par lui répondre, pensif. ≪ -  Très bien, si cela peut vous rapporter quelque chose ! Mais dans ce cas, acceptez au moins un verre de vin ! Je vous l'offre et j'aurais la conscience tranquille... ≫ m'exclamais-je en faisant un signe de tête et pointant la bouteille du menton.
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Sam 22 Juil - 14:36

Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
Qu’a-t-elle à perdre ? Pas grand-chose. Elle n’a de toute manière pas l’intention de s’éterniser longtemps en ville. Et pourtant, l’idée de rester lui était venue. L’idée de s’établir ici, de se noyer dans la masse anonyme pour tenter de retrouver un semble de vie normale. Avec les connaissances transmises par sa mère, elle aurait pu monter une échoppe d’herboriste. Vendre à la sauvette le surplus de sa chasse aurait été plus risqué en cas de contrôle, car elle ne possède pas l’autorisation de chasser sur ces terres. Mais rien de tout cela ne verra le jour. Car lorsqu’elle se remémore la manière dont elle a appris tout ceci, c’est le visage de sa mère qui s’impose inévitablement à son esprit. Le visage de sa mère, ensanglanté et que la vie quitte peu à peu. Une image qui la poursuit jusque dans son sommeil et qu’elle rapporte avec elle au petit matin en s’éveillant. Le souvenir indélébile d’une injustice et de la stupidité humaine, provoquée par la peur irraisonnée et l’ignorance. Ses points se serrent en se remémorant tout ceci, mais elle ne dit rien, regardant silencieusement l’elfe se sustenter. Son air rude trahit cependant la gravité intérieure qui s’empare d’elle. Elle accompagnera cet elfe, et elle avisera par la suite. Le temps du trajet donné à l’élaboration de ce qui serait son avenir, car passer le reste de sa vie à fuit n’en serait pas une.

« Tu as fini ? Je n’ai pas trop envie de m’attarder pour ma part, j’vais monter dans ma chambre. Mais toi, fais ce que tu veux. C’est le numéro seize, si jamais tu as un soucis. J’ai le sommeil léger de toute manière. On se lèvera assez tôt demain, dès l’ouverture des magasins pour que tu prennes une vraie tenue de voyage, on prendra des provisions, puis on partira. Sauf si tu as autre chose à faire en ville. »

Si tôt le plan de demain matin énoncé, elle ne tarde à se retirer, gagnant l’escalier et l’étage supérieur où se situent les chambres. Une bonne nuit de repos dans un vrai, voilà ce dont elle a besoin pour chasser la morosité qui l’habite depuis son départ de Férelden et le trajet inconfortable en bateau qui a suivi.


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Lun 24 Juil - 0:36


au croisement des chemins.
─ volons, nous mourrons demain ─
Je continue de manger tranquillement tandis que Wilhelma me dévisage avec fermeté. Je ne sais ce qui lui traverse l'esprit. Peut-être qu'elle vivait la même chose que moi en quelque sorte, pourtant, je ne me trouvais plus aussi inquiet à ses côtés. Tout simplement parce que je retrouvais en quelque sorte goût à la vie ; qu'un rien pouvait me faire du baume au cœur alors que j'ai dû par moment faire face à des conditions désastreuses pour pouvoir quêter ma liberté. J'avais ainsi oublié les bandits et les templiers, savourant le met que l'on venait de me servir. Orlaïs resterait toujours plus raffiné que n'importe quel autre pays, mais au moins, j'avais encore la chance de pouvoir me sustenter convenablement. Et sans parler du vin. S'il y avait bien une chose que je pensais ne plus à avoir à toucher durant mon voyage, cela aurait été la boisson. Ce même poison en bouteille qui pouvait vous enivrer et dégrader votre attention. Ô combien je m'étais stupidement laissé emporté par l'ivresse, sans avoir conscience du danger ? Heureusement qu'il y a toujours eu quelqu'un pour m'épauler. Que durant cette soirée, aussi, Wilhelma a été là pour me secourir et qu'elle était dorénavant également prête à me tenir compagnie durant ma route. Si quelque chose me disait qu'elle était bien en train de vagabonder, je supposais qu'elle avait dû prendre la décision de m'emboîter le pas également pour garder constamment un œil sur moi. Comme si elle s'était donnée la mission de me garder en vie... Décidément, il y avait tellement de merveilleuses personnes en dehors du pays ! On pouvait faire de superbes rencontres ! Hélas, bien que j'aurais aimé pouvoir partager d'avantage cet instant de pseudo-festivité aux côtés de ma nouvelle amie, cette dernière décide de retrouver sa chambre après m'avoir fait part de l'organisation pour la journée suivante. Je fais un signe de tête pour lui dire que j'avais bien compris mais je ne pris cependant pas la peine de quitter la table tout de suite, bien que je dû néanmoins m'y résigner pour aller me réserver également une chambre pour ma propre personne. sitôt les clefs confiées, j'allais ainsi m'y enfermer où je me débarrassais un maximum de vêtements pour finalement retrouver mon lit. Enfin, je fermais rapidement les yeux, fatigué après cette soirée riche en émotions. Hélas, je n'ai guère le temps de profiter de mon repos puisque mon sommeil est troublé par un bruit monstre. Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je vois des ombres m'entourer rapidement. Je comprends rapidement que ce sont les bandits que l'on a rencontré précédemment lorsque j'entends la voix familière de l'un d'eux jurer. Bien que ma situation n'est guère agréable, je me dis que cela aurait pu être pire et qu'ils auraient probablement pu m'assassiner dans ma torpeur. Néanmoins, je préfère jouer à la défensive et tenter de créer un bouclier autour de moi à l'aide de ma magie et de mes petits bras tandis que je profite de la porte ouverte pour appeler Wilhelma. ≪ -  Wilhelma ! Wilhelma ! À l'aide ! ≫.
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Dim 30 Juil - 14:08


Wilhelma & Kaida
⚜ Au croisement des chemins ⚜

 
Le sommeil s’empare d’elle sans grande difficulté, malgré le fond de méfiance qui demeure éveillé en elle. Cette journée aura été longue, plus particulièrement la soirée en compagnie de son nouveau camarade d’infortune. La jeune femme s’enfonce pour une fois dans un sommeil sans rêve, loin des cauchemars qui la prennent parfois pour la ramener brutalement face à son passé ou à ses actes. Le visage de sa mère et des Templiers de Lothering – ou de ceux qu’elle a pris plaisir à tuer alors qu’elle était encore à Férelden. Des visages flous, atténués par l’obscurité de la grotte où l’affrontement s’est déroulé, ou dévoré par les flammes. L’odeur de la chair grillée lui revient parfois en rêve, et l’absence de remord ou de compassion dont elle fait preuve l’effraie parfois dans ses moments solitaires de faiblesse. Mais il est trop tard pour reculer ou réparer ce qui a été fait. Alors elle sombre, dans un sommeil sans rêve.

___________________________________


C’est au milieu de la nuit qu’un cri l’arrache brutalement aux bras du sommeil. Elle reconnait la voix. C’est celle de l’elfe. Kaida. Celui qu’elle a promis d’aider et d’accompagner jusqu’à sa destination. En trombe, elle se redresse sur le lit sur lequel elle s’est contentée de s’allonger sans se dévêtir si ce n’est de ses bottes. Serait-ce les bandits qui ont profité du couvert de la nuit pour infiltrer l’auberge ? Aux cris de l’elfe, ils ont sûrement déjà compris qu’elle était dans le coin, et vont sûrement débouler dans les autres chambres pour la trouver. A moins qu’ils se contentent d’embarquer Kaida avec eux, ou de l’égorger dans la minute pour qu’il se taise à jamais ? Son regard s’échoue une fraction de seconde sur son arc. Non, trop encombrant. La chambre ne lui permet aucune échappatoire, aucun recul. Alors sa main droite vient se nimber d’une lueur où la magie vient se rassembler, se condenser, puis se solidifier peu à peu en une courte lame.

La réponse à ses précédentes questions s’impose d’elle-même alors que la porte de sa chambre est subitement enfoncée dans un violent fracas. Deux bandits ne tardent pas à investir l’espace, dont l’un se rue sur elle, poignard levé et intention évidente. Elle lui oppose la lame magique qu’elle a formé au creux de sa main et pare aisément le coup. Puis attrapant le poignet de l’opportun, elle vient lui taillader l’intérieur de l’avant-bras tout en longueur pour lui faire lâcher son arme. Celle-ci tombe au sol dans un tintement étouffé par le cri de douleur du malheureux. « J’arrive ! » vocifère-t-elle, espérant que l’elfe n’est pas encore mort et qu’il se défend du mieux qu’il peut. Un coup de genou au visage du malandrin tombé à genou et tenant son bras achève de le mettre hors-jeu. Pieds nus et sans plus se préoccuper du dernier bandit qui se lance à sa suite, elle sort en trombe de sa chambre pour gagner celle de Kaida. Un coup d’œil rapide à travers la porte grande ouverte l’informe que l’elfe est toujours vivant, mais qu’ils ne sont pas encore tout à fait défaits de leurs agresseurs. Le camarade de celui qu’elle a mis à terre ne lui laisse pas suffisamment de répit pour estimer les chances de l’elfe à s’en sortir, mais il va devoir patienter encore un peu. Sa lame magique vient se heurter à celle de son assaillant, s’engage alors un affrontement juste sur le pas de la porte.


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