L'Arche échouée du Serpent - feat Kaida
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― l'arche échouée du serpent. ―
enserrant l'être dans sa mue. (act. ii., scene. i.)
Je n'avais eu de cesse de me remettre en question depuis ces derniers temps. Surtout lorsque j'avais appris que mes géniteurs avaient été capturés pour devenir esclaves à leur tour. J'avais le sentiment que le peu de droits que j'avais regagné étaient en train de m'échapper de nouveau. Que je passais la plupart de mes journées à attendre que quelque chose se passe ; obtenir un bien contre des maigres missions accomplies. Mais non. J'avais la sensation que je n'avais été qu'un bien durement arraché à son ancien propriétaire. Une décoration volée que l'on décide de délaisser sur le bas côté. Alors, j'avais pris la décision de prendre des initiatives de moi-même, n'attendant plus les ordres pour essayer d'évoluer par mes propres moyens. Songer follement à la révolte pour remettre en question les méthodes de l'Immaculée afin que je puisse tenir en place. Fort heureusement, mes inspirations avaient été entendues et aujourd'hui, je retrouvais à nouveau Marianis ; cette fois-ci pour s'occuper de ma magie. Elle me demande cependant de ne pas essayer à m'entraîner seul par la suite, ce qui pousse à baisser la tête comme un enfant pris en flagrant délit. ≪ - Oui. Bien sûr. Pardonnez-moi. ≫. Par la suite, la protégée de l'Archonte m'explique qu'elle était prête à m'apprendre la magie de métamorphose, afin que je puisse me transformer en un animal. du moins, le début, puisqu'elle disait qu'elle s'attendait à ce que je travaille correctement pour elle afin de m'apprendre pleinement les arts de cette magie. Je fais un signe de tête afin de lui montrer ma compréhension avant de la suivre, mené jusqu'à un couloir éclatant et une pièce surveillée par deux serviteurs. et qu'elle pièce ! je reste interdit, la bouche semi-ouverte, lorsque je découvre le jardin composé d'un nombre incalculable d'animaux et de flores dans un paysage qui paraît idyllique si l'on oublie que nous nous trouvions actuellement à Tévinter. Ma maîtresse me confie alors que je fais sans doute parti des seules personnes à avoir connaissance d'une telle arche tandis qu'elle se vante de la posséder. Enfin, elle me questionne sur ma préférence alors qu'elle se trouve assise là, non loin de l'une des créatures ; une tortue. Un instant je file en direction du loup noir que j'admire silencieusement avant de m'approcher de quelques reptiles qui me font tout de suite songer à la créature dont je rêverais prendre la forme. un dragon. et je tique, faisant volte-face lorsqu'il me semble en apercevoir un bien que la réalité, c'est que l'animal ne porte le nom de dragon que de nom. un dragon de komodo. ≪ - Hum... Celui-là... Ou peut-être le loup... Dites-moi... Par lequel des deux je devrais commencer ? Pensez-vous qu'il me serait plus utile de prendre la forme d'un reptile ? J'aimerais vous être utile. ≫ affirmais-je doucement. Qui sait. Peut-être qu'un jour, j'aurais l'occasion de la défendre sous ma forme animale ? C'est la moindre des choses pour la remercier à m'entraîner.
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― l'arche échouée du serpent. ―
enserrant l'être dans sa mue. (act. ii., scene. i.)
Je reste encore confus quant au choix à prendre maintenant. Il faudra choisir la bonne créature avant d'être en mesure de l'étudier pleinement pour pouvoir prendre ensuite sa forme. Aussi, je n'hésite pas à questionner l'Immaculé quant au meilleur choix à faire. Après tout, c'est elle qui connait l'art de la métamorphose, pas moi. Ainsi elle m'explique par quelques mots les désavantages que certaines créatures pourraient démontrer si j'osais les imiter. Ils sont imposants. Bien trop imposants. Et si certains semblent féroces, ils ne le seront jamais autant qu'un mage. Je tique. Oh oui, mais ils ne restent pas moins des créatures extraordinaires ! Rien que pour la forme, pour ce côté imposant qui donne justement envie de les ressembler. C'est alors qu'elle évoque l'aspect d'un lézard. C'est petit et ça reste un reptile. Elle dit même que cela saurait lui être utile. Très bien. Je me dis que cela pourrait être un bon début pour un animal. Que peut-être, les deux autres ne seraient un peu trop gros et un peu trop complexe pour un mage qui n'a jamais eu l'occasion de tester encore la métamorphose. Je réfléchis donc quelques instants en admirant le dragon de komodo pour finalement prendre la parole après qu'elle m'est dit qu'elle était néanmoins prête à me laisser faire le choix de moi-même, aujourd'hui. ≪ - Je n'aurais qu'à prendre la forme d'un lézard et, plus tard, celui d'un dragon de komodo. ≫ fis-je donc avant de faire un signe de tête, sûr de moi. et bien plus tard, celui d'un dragon tout court n'osais-je affirmer à voix haute. moi aussi je voulais être comme ces hommes que l'on contait à travers les légendes, capable de telles prouesses. je voulais devenir un grand mage, dépassant ses limites pour accomplir des actions fabuleuses. et on aurait beau dire que cela est impossible, je ne voulais aucunement écouter ces détracteurs. ou alors, les croire un temps pour finalement rêver à nouveau à espérer devenir l'un de ces princes des cieux. surtout comme dans une pareille situation où j'avais enfin l'occasion de développer ma magie. que je me disais que je pourrais une nouvelle fois étudier librement, comme il fut un temps, loin d'ici à Orlaïs... Cela fait si longtemps. Et pourtant, s'il y a bien une chose qui m'avait attiré à Tévinter, c'était le libre contrôle de la magie que l'on pouvait perfectionner au sein des Cercles plus développés. Aujourd'hui, si ce n'était pas les templiers qui m'empêchaient d'évoluer, c'était donc ma servitude qui jouait pleinement en ma défaveur. Tant que je ne devenais pas un risque pour ma propriétaire en me transformant en Abomination, on songeait que je pouvais pleinement me passer des Cercles. À croire que je pourrais devenir dangereux si j'osais me parfaire en tant qu'enchanteur. Il en était hors de question.
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― l'arche échouée du serpent. ―
enserrant l'être dans sa mue. (act. ii., scene. i.)
j'ose afficher un petit sourire lorsqu'elle s'exprime. tant mieux si cela lui convient. de toute manière, je me dis que c'est la meilleure des choses à faire si je veux apprendre assez rapidement la métamorphose. je n'y connais rien, donc je ne suis pas le mieux placé pour savoir ce qu'il vaut mieux apprendre à maîtriser avant ou après. avec le temps, je finirais tôt ou tard par maîtriser toutes les apparences des créatures que je désire imiter. il fallait, malheureusement, faire preuve de patience ; encore une fois. mais qu'importe, je balaye ce sentiment de nervosité lorsque Marianis me demande de l'observer attentivement, me questionnant s'il m'est déjà arriver de voir un mage prendre la forme d'un animal. Je secoue la tête. ≪ - Non, jamais. ≫. Bien évidemment, j'en ai déjà entendu parler puisque sinon, je ne serais pas au courant d'une telle magie aujourd'hui. Mais je suppose que si je n'ai pas eu encore la chance d'être témoin, cela doit être à cause de la culture Orlésienne et de l'impact Chantriste qui est fort au sein de mon pays. La modification du corps est perçu comme une hérésie, une forme de magie dégradante au point de vue éthique. Mais qui sont-ils pour avoir de telles paroles quand ils osent désormais condamner des mages même lorsqu'ils ne sont coupables de rien ? Que désormais, ils n'hésitent pas à nous abattre, nous autre, comme du gibier ? Je ne peux pas dire que je n'ai pas été, moi-même, touché par les Cantiques de la Lumière ; jadis fervent croyant. Mais je dirais que je suis bien plus tolérant que certains autres pratiquants ; notamment quand il est question de magie.
Ainsi, je suis impatient de voir la forme que va prendre l'Immaculé, voir comment elle se débrouille pour parvenir à l'apparence finale. Je reste de marbre, observe le moindre changement qui se fait à travers son corps, non sans être confus par cette distorsion que l'on pourrait supposer impossible à mettre en oeuvre. Et je m'émerveille devant le volatile qui vient planer au-dessus de ma tête, en oubliant presque que ce fut la demoiselle qui se trouvait à mes côtés, quelques secondes plus tôt, désirant presque la toucher pour savoir si ce que pouvais observer devant mes yeux étaient bien réel ou non. Par la suite, je la suis lorsqu'elle vole jusqu'à un emplacement fermé où se trouve un petit lézard tandis que Marianis ne reprenne forme initiale. Je regarde le petit animal avant de me tourner vers ma propriétaire lorsqu'elle reprend la parole, semi-contemplatif. ≪ - Oui ! Beaucoup ! J'imagine que cela risque d'être délicat, en effet. Mais je suis déterminé à m'entraîner. ≫ fis-je intrépide. s'il fallait prendre du temps, j'étais prêt à commencer dès maintenant les cours. Néanmoins, L'Immaculée ne me laisse pas le temps de rester ici afin que je puisse commencer à analyser le petit animal, elle me tend la main, me disant qu'elle devait me montrer autre chose. Je m'y résous, lui donnant ma main à mon tour et l'observant attentivement comme elle m'avait demandé de le faire. J'étais impatient de savoir ce qu'elle désirait me présenter. Certainement d'autres surprises tout aussi admirables que celles que je venais d'apprendre au sein de cette demeure. Quelque chose pour faciliter mon apprentissage, qui sait ? Une information en rapport avec la transformation.
Ainsi, je suis impatient de voir la forme que va prendre l'Immaculé, voir comment elle se débrouille pour parvenir à l'apparence finale. Je reste de marbre, observe le moindre changement qui se fait à travers son corps, non sans être confus par cette distorsion que l'on pourrait supposer impossible à mettre en oeuvre. Et je m'émerveille devant le volatile qui vient planer au-dessus de ma tête, en oubliant presque que ce fut la demoiselle qui se trouvait à mes côtés, quelques secondes plus tôt, désirant presque la toucher pour savoir si ce que pouvais observer devant mes yeux étaient bien réel ou non. Par la suite, je la suis lorsqu'elle vole jusqu'à un emplacement fermé où se trouve un petit lézard tandis que Marianis ne reprenne forme initiale. Je regarde le petit animal avant de me tourner vers ma propriétaire lorsqu'elle reprend la parole, semi-contemplatif. ≪ - Oui ! Beaucoup ! J'imagine que cela risque d'être délicat, en effet. Mais je suis déterminé à m'entraîner. ≫ fis-je intrépide. s'il fallait prendre du temps, j'étais prêt à commencer dès maintenant les cours. Néanmoins, L'Immaculée ne me laisse pas le temps de rester ici afin que je puisse commencer à analyser le petit animal, elle me tend la main, me disant qu'elle devait me montrer autre chose. Je m'y résous, lui donnant ma main à mon tour et l'observant attentivement comme elle m'avait demandé de le faire. J'étais impatient de savoir ce qu'elle désirait me présenter. Certainement d'autres surprises tout aussi admirables que celles que je venais d'apprendre au sein de cette demeure. Quelque chose pour faciliter mon apprentissage, qui sait ? Une information en rapport avec la transformation.
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― l'arche échouée du serpent. ―
enserrant l'être dans sa mue. (act. ii., scene. i.)
Je ne bouge pas, j'attends patiemment, curieux tout de même de savoir ce qu'elle me réservait encore pour la suite de mon apprentissage. Finalement, elle parle de collaborateurs avec lesquels je pourrais normalement m'entraîner. Je me dis alors que je vais sans doute faire face à un maître, un professionnel qui m'aiderait dans ma tâche à accomplir lorsque Marianis aurait d'autre choses à faire. À moins que cela ne soit quelques animaux ressemblant en tout point au lézard qu'elle m'avait montré, il y a quelques minutes de cela ? Finalement, elle ne fait pas plus durer le suspense, m'indiquant que je pouvais alors me retourner, ce que je fais sans me faire prier. Et qu'elle surprise. ≪ - Par Andrasté. ≫. Ce sont des bébés dragons. Des vrais. Semblable à ceux que l'on peut observer sur diverses œuvres, telles que les tapisseries. Ils sont magnifiques, composés d'une peau lisse et pur, comme celui d'un dauphin. Je me retiens de pleurer tant je suis heureux, réalisant que mon rêve est sur le point d'être accompli. Je me dis que je vais pouvoir leur ressembler ; devenir une légende. Ces créatures sont si sublimes, si parfaites. Hélas, la chimère se métamorphose en cauchemar, les deux monstres devenant soudainement des templiers qui viennent m'enchaîner. Je cherche à leur échapper quelques secondes, à me débattre, mais en vain. J'ai réagi bien trop tardivement, malheureusement bercé par les illusions créés par Marianis. Oui. C'était elle qui était derrière tout ça ; l'immaculée l'affirmait à haute voix.
je l'observe avec stupeur. Comment cela se faisait-il ? Pourquoi ? Dans quel but ? Elle m'explique alors que je devais me rendre compte de tout ce que j'avais perdu en cet instant, depuis le jour où j'avais osé me révolter, sur le marché aux esclaves. La gifle qu'elle me porte à la figure n'est que l'écho de ses mots terribles qui me poussent peu à peu à me larmoyer silencieusement. Alors que j'avais cru être en mesure de me protéger aisément derrière Marianis en ce milieu hostile que sont les terres tévintides, j'avais le sentiment que cela n'était plus vraiment le cas aujourd'hui. Que je risquais à nouveau d'être traité comme un moins que rien, l'étau au cou. ≪ - Il... Il... Il détenait mes parents... Je voulais seulement les sauver... ≫. Et le pire dans tout cela, c'est que je n'y étais pas parvenu. Mon père n'était plus et je n'osais imaginer ce que ma mère était devenue entre les pattes sales du Baron. En agissant de la sorte, je nous avais tous condamné sans même m'en rendre compte. Aussi, la fille de l'Archonte vient saisir ma crinière avant de tirer sur le côté, disant qu'elle avait l'intention de donner l'existence à un nouveau joug. Je me montre implorant. ≪ - Par pitié... ≫ fis-je doucement, comme je le faisais à chaque fois que je redoutais la punition qui finissait toujours par tomber. Aussi, ma propriétaire ne revient pas sur ces mots, ordonnant aux cerbères de me dérober en dehors de son champ de vision, ce qu'ils font instinctivement tandis que je me laisse mollement transporter, le regard rempli d'effroi.
je l'observe avec stupeur. Comment cela se faisait-il ? Pourquoi ? Dans quel but ? Elle m'explique alors que je devais me rendre compte de tout ce que j'avais perdu en cet instant, depuis le jour où j'avais osé me révolter, sur le marché aux esclaves. La gifle qu'elle me porte à la figure n'est que l'écho de ses mots terribles qui me poussent peu à peu à me larmoyer silencieusement. Alors que j'avais cru être en mesure de me protéger aisément derrière Marianis en ce milieu hostile que sont les terres tévintides, j'avais le sentiment que cela n'était plus vraiment le cas aujourd'hui. Que je risquais à nouveau d'être traité comme un moins que rien, l'étau au cou. ≪ - Il... Il... Il détenait mes parents... Je voulais seulement les sauver... ≫. Et le pire dans tout cela, c'est que je n'y étais pas parvenu. Mon père n'était plus et je n'osais imaginer ce que ma mère était devenue entre les pattes sales du Baron. En agissant de la sorte, je nous avais tous condamné sans même m'en rendre compte. Aussi, la fille de l'Archonte vient saisir ma crinière avant de tirer sur le côté, disant qu'elle avait l'intention de donner l'existence à un nouveau joug. Je me montre implorant. ≪ - Par pitié... ≫ fis-je doucement, comme je le faisais à chaque fois que je redoutais la punition qui finissait toujours par tomber. Aussi, ma propriétaire ne revient pas sur ces mots, ordonnant aux cerbères de me dérober en dehors de son champ de vision, ce qu'ils font instinctivement tandis que je me laisse mollement transporter, le regard rempli d'effroi.
- fin -
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