Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Dim 7 Jan - 22:33


two lost souls

Elle est encore là, la peine, l'insomnie, la culpabilité qui la hante de jour comme de nuit. Néanmoins Briseis le montre moins la journée, elle commence à se sortir de cette mauvaise passe sans pour autant oublier, mais elle a des personnes à s'occuper et elle ne peut pas autant broyer du noir ; pas indéfiniment en tout cas. Même si le souvenir de Arès est encore chaud, brûlant, c'est avec un long soupire qu'elle se décide à ranger la bouteille d'hydromel de chez les Martell ressortie aussi tardivement. Son verre est vide, il le restera au moins jusqu'au lendemain... Normalement. Ses prunelles le lorgnent longuement, plongée dans ses pensées, alors qu'elle devrait retourner se coucher. Mais c'est pile à l'instant où elle tourne les talons qu'un bruit suspect l'alerte. Du mouvement juste vers l'entrée de son auberge, une agitation qui lui laisse croire qu'un cambrioleur essaie de s'introduire ; ou plutôt un type suspect loin d'être discret.

Par réflexe Briseis attrape une poêle à proximité, souffle sur la bougie qui l'éclairait jusqu'à présent. Toutes les lumières sont éteintes désormais et elle connaît le lieu comme sa poche. Même dans l'obscurité elle est capable de savoir où elle met les pieds, approchant à pas de velours vers le responsable. La porte est amochée, l'intrus dont le faciès reste dans l'ombre à l'intérieur. Elle grince automatiquement des dents et se jette ridiculement sur lui avec son "arme" en main... et se stoppe net, juste à temps, reconnaissant l'individu en question. « ... Alistair ? Bon sang, j'ai cru à un voleur, ce n'est pas vrai de me faire une telle frayeur. » Un faible soupire de soulagement s'échappe d'entre ses lèvres avant qu'une évidence ne lui saute aux yeux, elle réalise enfin que tout ne colle pas. Bon après il ne faut pas lui en vouloir, c'est le manque de sommeil et l'hydromel. « Attends. Qu'est-ce que tu fabriques ici, Alistair, en plein enclin, en pleine nuit ? » Si elle commence à connaître le Martell, après l'avoir pour la toute première fois rencontré lors d'une courte escapade à Orlaïs, elle s'inquiète de le voir aussi loin de chez lui par les temps qui courent. L'enclin fait rage entre les deux royaumes et sortir à ce point des villes même le temps d'une traversée n'est pas sûr. Même si évidemment, l'elfe se doute bien que Alistair est capable de se défendre. Elle se creuse la tête pour comprendre puis tardivement, encore, une pensée lui vient : sa lettre. La première envoyée alors qu'elle venait tout juste de perdre Arès, particulièrement inquiétante... Suivie d'une seconde plus rassurante qui elle espère, est parvenue à temps ; même si elle commence à en douter avec sa présence ici.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Dim 28 Jan - 21:16


two lost souls

Une missive tout simple, quelques mots, quelques phrases afin d’exprimer une détresse à peine camouflée, Ça avait suffit à le motiver à plier bagage pour décamper, pour prendre l’air, pour ne plus devoir arpenter les couloirs de sa demeure pendant quelques semaines. Il devenait malade de rester entre ses murs, les souvenirs semblaient se faire de plus en plus intense maintenant qu’il savait, maintenant que son coeur était réduit en miettes. La nouvelle lui avait été annoncée si brutalement qu’il ignorait comment son être était encore debout. Il avait l’impression d’avoir été explosé, éparpillé en un million de petit morceaux irrécupérables, microscopique. Il avait mal, et cette douleur était partagée par Elle. Briseis.

Une rencontre fortuite, quelques verres et les confidences avaient coulées à flot. Lui d’abord, racontant la disparition déchirante de sa femme - car il savait maintenant qu’elle n’était pas morte- et elle, son Arès, son amant, semblait-il. Il avait été déçu tout d’abord d’apprendre que le coeur de la charmante elfe était pris, mais il avait compris qu’il n’avait aucune chance, simplement à sa façon de parler de son aimé. Mais qu’aurait-il fait d’elle? Rien de mieux qu’avec les autres qui avaient attiré son attention. Une nuit sans lendemain, un regard d'au revoir, et un confinement dans ses souvenirs brumeux.

Mais elle lui avait écrit, quelques fois, et il avait répondu assidûment. Que rien ne ce soit passé lui avait laissé une impression de continuité, comme si leur relation se devait de continuer car il n’y avait pas eu de conclusion, et il devait se l’avouer, il était flatté qu’elle pense même lui dédier quelques mots. Mais c’est la dernière lettre qui l’avait le plus ébranlé. Elle n’allait pas bien, et comme par hasard, lui était au plus bas de son moral.

Comme un sauveur, il avait pris sa fidèle monture, et était partie en direction de Denerim...En plein enclin. Il avait oublié ce détail.  Le fait qu’il est passé la moitié du voyage complètement ivre avait sans doute aider à diminuer la gravité de ce qui se passait sur les dorsales de givre. En fait, l’action était si prenante qu’il avait presque pu se rendre à Dénérim facilement, sans heurt, et encore cette nuit, il se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête, et quelle chance l’accompagnait pour qu’il s’en soit sortie indemne.

Mais l’alcool et l’enthousiasme, mélangés à une intense inquiétude on raison de ses bonnes manières. Le Martell trouve l’adresse facilement, s’y dirige d’un pas pressé, et ouvre la porte de l’auberge, s’attendant à trouver là une clientèle bien établie, et pas une salle vide et sombre. Bruyant, il prend quelques secondes à s’habituer à l’obscurité envahissante, et c’est à la dernière seconde qu’il voit la poêle voler vers lui et s’arrêter juste avant de lui fracasser violemment le crâne. ‘’BRISEIS C’EST MOI!’’ Sans doute un peu trop fort, il hurle presque, se protégeant la tête de ses bras, il constate après qu’elle s’est arrêté à temps.

Craintif, il relève la tête et la dévisage, un peu choqué, un peu ivre, un peu endormi, puis lorsqu’il voit que le danger est écarté, il la prend par les épaules et la serre dans ses bras, naturellement, comme une vieille amie qu’il n’aurait pas vu depuis des années. ‘’C’est ta lettre. J’étais inquiet.’’ Il la relâche doucement, puis, fatigué de son voyage sans pause réelle, va s’écrouler sur l’une des chaises tout près. ‘’C’est immonde de m’envoyer ce genre de lettre...Tu t’attendais à quoi? Que je te laisse toute seule après...ça?’’ Il soupire, il ne lui en veut pas, évidemment. Il était même étonné d’avoir eu l’énergie de se rendre jusqu’ici, après tout, même malgré les quelques lettres, c’était pratiquement une inconnue.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 1 Fév - 11:02


two lost souls

Le cri lui vrille de peu les tympans, ainsi exposée, mais au moins s'est-elle stoppée à temps dans son élan ; il s'agit bien d'Alistair et doucement elle baisse ses bras armés de la poêle. Ceux-ci sont rapidement entraînés dans une accolade qu'elle ne refuse pas malgré l'inquiétude de le voir dans cet état. Elle sent son halène alcoolisée d'ici, ce qui après tout, n'est pas bien difficile à deviner avec son comportement. Briseis ne l'en blâme pas mais se pose des questions qui très vite sont éclaircies. C'est en effet sa première missive la fautive. Un instant elle détourne le regard en se remémorant plus ou moins son écrit perturbant puis inspire un bon coup. « Mince... Alors tu n'as pas dû recevoir ma seconde lettre. Je suis navrée de t'avoir autant inquiété, tu as déjà suffisamment à faire de ton côté. Je vais mieux... Mieux que quand j'ai rédigé cette lettre en tout cas. J'essaie. » Peu convaincante vers la fin, cela prouve qu'elle est encore sensible à ce sujet, à la mort d'Arès qui repose entièrement sur ses épaules. Le poids est conséquent et pénible à porter à chaque jour qui passe ; quand bien même l'elfe s'habitue. Mais l'habitude n’enlève en rien le souvenir.

Naturellement elle se dirige derrière le comptoir où elle retrouve la fameuse bouteille d'hydromel, qu'elle avait rangé pour ne pas craquer, mais tant pis. Elle l'amène accompagnée de deux verres qu'elle pose sur la table où son ami est installé. « Tu t'es enfilé combien de verres avant de venir ici, Alistair ? J'avais envie de ne pas craquer ce soir, mais c'est peine perdue. » Elle s'occupe du service puis s'assoie à son tour juste à côté ; bientôt elle mène l'alcool à ses lèvres pour une gorgée qui lui arrache un faible soupire de satisfaction. Il ne faudrait pas qu'elle devienne dépendante de la boisson à long terme, c'est une facilité qui la berce en période de deuil mais c'est un piège, elle en est consciente. Briseis est habituée à certains de ses clients qui noient tous leurs chagrins dedans et ce n'est pas une solution définitive.

La jeune elfe penche la tête vers Alistair, le dévisage un peu. Elle peine encore à croire qu'il se soit rendu ici juste pour elle, après cette première lettre qu'elle regrette d'avoir envoyée... Mais d'un autre côté, probablement plus égoïste, elle est contente de l'avoir fait et qu'il soit là avec elle. « Merci d'être là... pour moi. » Elle se demande ce qu'il en est de sa fille, est-elle restée avec un autre Martell, est-elle seulement informée de là où s'est rendu son père ? Si la question lui brûle les lèvres, elle songe que Alistair est assez grand pour s'occuper de ses affaires et qu'elle risque de mettre le nez dans des histoires qui ne la concernent pas. Elle ne sait pas exactement, ou plus, l'hydromel commence à faire effet et libérer un peu le poids dans son esprit. Certaines barrières sautent puis instinctivement, elle vient nicher sa tête contre l'humain qu'elle connaît encore si peu. C'est sûrement pour ça, entre autre, que sa présence est troublante. Elle est de Ferelden, lui de Orlaïs, ils n'ont pas l'occasion de se communiquer plus que par le biais de lettres la plupart du temps, ni d'apprendre à se connaître en profondeur. Alors pourquoi s'être risqué à une traversée aussi dangereuse en ces temps ?


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 15 Mar - 16:32


two lost souls

Circonspect, il la regarde, les yeux pleins de questionnements. Quelle deuxième lettres? Il tente tant bien que mal de se rappeler d’une réception d’un deuxième courrier, mais il a l’esprit tellement embrouillé qu’il n’est absolument pas certain de ce qu’il s’imagine. De toute façon, deuxième lettre ou non, elle allait mal, il allait mal, c’était donc une excellente raison de se retrouver, malgré le peu de proximité qu’ils avaient partagés lors de son passage en Orlaïs.

-Une lettre, deux lettres. Quand bien même tu m’en aurais envoyé deux-cents, j’aurais débarqué ici. T’as pas le moral, malgré ce que tu dis.

Il fronce les sourcils et la regarde intensément, comme si il pouvait lire en elle, sauf que dans l’état où il se trouve, il ne peut pas lire grand chose, seulement feinter. Mais son attention est vite détournée lorsqu’elle sort une bouteille d’hydromel de sous le comptoir. Exactement ce dont il avait besoin ; un bon remontant après un voyage pénible. Il faut dire que voyager en plein enclin n’épargne pas le coeur et les yeux. Heureusement pour lui, son voyage s’était déroulé sans heurt, mais certains avaient été beaucoup moins chanceux que lui.

-Si tu penses que je compte les bouteilles que je m’envois, c’est que tu ne me connais pas encore très bien Briseis.

Il lance un sourire qui s’évanouit aussitôt. Il repense à sa résolution, aux nouvelles qui ont suivies. Aux évènements, à sa fuite, car même si il prenait l’elfe pour prétexte ,il ne pouvait pas dire qu’il était là à cent-pour-cent pour sa lettre, bien qu’il n’en dira pas un mot. Silencieux, il attrape le verre lui étant destiné et le boit d’un coup, regardant sa compagne de nuit prendre plutôt le sien lentement.

-Je ne resterai pas longtemps. Je voulais juste m’assurer que tout allait bien pour toi. Et que tu n’étais pas toute seule.

Il regarde autour de lui. Évidemment qu’elle était toute seule. Quoique l’endroit devait au moins avoir un minimum de clientèle de jour et en soirée, avait-elle des amis sur qui compter? De la famille? Il n’en savait rien. Leurs lettres étaients courtes. De simples pensées traversant Thédas, sans réellement attendre de réponse. Il n’avait jamais osé lui poser les grandes questions. Qui était-elle, quels étaient ses rêves ? Par lettre, c’était trop indiscret, trop superficiel.  

Surpris lorsque l’elfe pose sa tête contre lui, il l’entoure de son bras fort pour la ramener contre lui, posant son menton sur le dessus de sa tête. Il soupire doucement, le contacte le détendant pour la première fois depuis qu’il a quitter le domaine, mais il se ressaisit vite, puis se redresse légèrement pour attraper sa bourse et attraper quelques pièces d’or.

-J’espère que tu as une chambre de libre pour moi. Après ce voyage, je m’allongerais même avec les chevaux à l’écurie.




avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 21 Mar - 18:51


two lost souls

Inutile de feindre reprendre des couleurs, de la joie de vivre, il devine bien qu'elle est encore rongée par le deuil. Par le mal, la perte d'un amour et la culpabilité accrochée à ses épaules. Briseis ne détourne son regard même si elle est prise de frissons qui parcourent son échine quand il l'observe ainsi, comme si il lisait en elle. L'elfe baisse finalement un peu la tête, ne faisant que confirmer ses derniers propos. Puis elle amène l'hydromel, une bonne initiative contre les maux du cœur, même si Alistair est déjà bien alcoolisé. Un faible rictus apparaît également en réponse sur ses lèvres à la remarque ; c'est vrai, elle ne le connaît pas encore très bien. Et elle serait mal placée pour lui faire la leçon sur sa consommation... Même si elle ajoute, avant qu'ils ne changent de sujet ; « Tant que tu ne me fais pas un coma éthylique ici. »

L'aubergiste n'avale pas tout comme un trou. Son verre n'est pas vidé en deux gorgées, elle prend son temps, un peu chagrine de savoir que Alistair repartira sûrement très tôt ; mais elle comprend. Elle est déjà très heureuse de le voir et de profiter de sa présence. « Reste autant de temps que tu le désires. Je suis... J'ai les clients, donc techniquement, je ne suis pas seule. Mais... » Mais elle se sent seule, au fond d'elle. Un vide qui la ronge depuis le décès de Arès, quand elle songe à son demi-frère qui l'ignore, ses géniteurs qui ne sont plus là, ni sa prédécesseur. Elle ne termine pas mais se laisse plutôt aller contre Alistair. C'est instinctif, c'est... un besoin. Et c'est réconfortant, lorsqu'elle sent qu'il l'entoure avec son bras, qu'il ne la repousse pas. L'instant est précieux même si le silence s'invite, elle y trouve du réconfort quelques instants avant qu'ils ne reprennent leur place. Un peu déçue elle se redresse tout de même puis termine cette fois-ci son hydromel d'une traite, en reprenant un pour la route.

Une chambre, oui, c'est vrai. C'est comme un rappel à l'ordre malgré la boisson qui commence à faire effet. Briseis le regarde sortir sa bourse en grimaçant légèrement. « Non, range ça, pas besoin. Je ne vais pas te faire payer cette nuit. En plus, je n'ai plus de chambre de libre excepté la mienne. Pas question que tu dormes à l'écurie, ce sera donc mes quartiers. » Ce n'est pas une proposition vraiment négociable, l'elfe s'inquiète que son ami dorme n'importe où alors qu'il est là pour elle, et lui faire payer serait impensable pour elle. Son affaire marche très bien, ce qui lui permet d'offrir de temps en temps si besoin ; comme là. Sans attendre mais emportant avec elle son verre ainsi que la bouteille d'hydromel presque terminée, elle le guide à l'étage du côté de ses quartiers ; privés et interdits aux clients. Elle pose au sol ce qui l'encombre le temps de sortir une clef coincée dans sa poche puis d'ouvrir, invitant l'humain à faire le premier pas à l'intérieur. « Fais comme chez toi. Moi... Je ne sais même pas si j'arriverais à dormir, de toute manière. » Elle retourne à son verre où elle pique cette fois-ci plus que tout à l'heure, emportée dans l'ivresse pour se sentir mieux, encore une fois. Même si Briseis doit bien avouer que Alistair ici l'aide beaucoup plus. Son regard se perd sur lui, pensive.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 26 Mar - 21:59


two lost souls

Il ne range évidemment pas sa bourse, malgré sa demande. Il compte bien payer, d’une façon ou d’une autre. Il s’était invité ici, ce n’était pas à elle de le dédommager pour son coup de tête et son intrusion. De toute façon, il parviendrait bien à laisser tomber quelques pièces un moment, quand elle ne regarderait pas. Mais lorsqu’elle parle de partager sa chambre, il est d’un coup beaucoup plus attentif. Il se doutait déjà qu’il n’y aurait qu’un lit, mais comme dit plus tôt, il pourrait bien dormir par terre qu’il ne verrait pas la différence. ‘’Oh tu sais, un drap, un coussin, et tu peux m’allonger n’importe ou que je ne te dérangerai même pas ! ‘’ Sur ces mots, il range sa maigre bourse - il n’avait pas emmener toute sa fortune avec lui - dans sa poche.

Lorsqu’elle se lève, il ne prend pas la peine d’emmener son verre, remarquant au dernier moment, que lorsqu’elle la pose sur le sol, la bouteille qu’elle a tenu à emporter, et son verre par le fait même. Après l’invitation, il entre dans la modeste pièce, regarde vite fait autour de lui, puis se dirige vers une bassine d’eau, afin d’y plonger les mains. Il avait besoin de se rafraîchir un peu le visage, les idées, le moral…’’C’est pour ça la bouteille? Tu comptes faire la fête toute la nuit sans moi?’’

Pas qu’il éprouvait le besoin excessif de dormir, mais il était quand même fatigué physiquement. Traverser Thédas à cheval avait laissé quelques muscles tendus, et juste de s’allonger une minute pourrait lui être bénéfique. Il plonge quand mêm les mains dans l’eau claire, formant un bol de ses paumes, puis plonge son visage dans l’eau qu’elles retiennent, à plusieurs reprises, la laissant ruisseler jusqu’à son torse. Il s’y attarde quelques secondes, voir quelques minutes, tellement ça lui fait du bien, et que ça permet aussi à ce qu’il se remette les idées en place.

Lorsqu’il se sent un peu plus frais, il se retourne vers l’elfe, qui semble avoir le visage toujours aussi grave. Si elle avait paru heureuse de le voir, ce sentiment semblait s’être envoler tout aussi rapidement qu’il était venu. Concerné, il s’approche d’elle, la regarde descendre la bouteille ‘’Doucement avec ça, tu vas être malade.’’ Il attrape délicatement la bouteille afin d’aller la poser sur une table proche, inquiet. ‘’Depuis quand n’as tu pas dormi? Ne serait-ce que quelques minutes?’’ Si il avait cru déceler de la tristesse au départ, c’était aussi de la fatigue qu’il constatait sur son visage. Il l’avait déjà vu plus en forme, plus fringante, de meilleure humeur...Avant la mort d’Arès, évidemment. Lui-même n’étant pas au meilleur de sa forme, il préfère s’inquiéter pour elle que de penser à lui-même.

Une idée lui vient. Il pouvait bien reporter sa sieste à plus tard. Après tout, il était là pour elle aussi. Il revient vers elle, et sa prévenir se penche pour la prendre dans ses bras, la soulever, et venir la poser sur le lit. ‘’Tu fermes l'oeil, je surveille. Et ensuite on verra pour demain. Mais tu dois te reposer.’’ Il attrape le drap, recouvre l’elfe jusqu’au menton, et s’assied au pied du lit, tel un chien de garde surveillant la porte. ‘’Et je ne veux pas entendre de protestation.’’




avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mer 28 Mar - 16:06


two lost souls

Le Martell est décidément très arrangeant et ne souhaite pas être envahissant, chose qu'elle apprécie même si Briseis s'inquiète autant pour lui. Peut-être plus que pour elle, au final. C'est pour ça qu'elle lui propose sans une once d'hésitation de prendre place dans sa chambre puis sous-entend qu'il peut tout autant prendre possession du lit cette nuit, elle n'étant pas sûre de parvenir à trouver le sommeil. En revanche elle retrouve bien la bouteille d'hydromel où elle pique encore dedans, quand bien même elle était censée ne pas en prendre cette soirée. La motivation s'est envolée en si peu de temps. Alors tandis que Alistair se purge avec la bassine d'eau, elle s'embourbe dans l'alcool jusqu'à la fameuse réflexion. « Peut-être... » L'elfe lève la tête vers lui, s'étant installée dans un coin de la pièce sans même se servir de son verre, mais se remplissant le gosier directement au goulot. Heureusement qu'elle n'a pas un miroir en face d'elle, le spectacle lui serait particulièrement déplaisant, comme si elle retournait quelques jours, semaines en arrière. Juste après le décès de Arès.

Heureusement, Alistair est là. Elle ne grogne même pas quand il ôte la bouteille de ses mains, même si ses traits n'expriment pas une grande joie, et qu'elle ne réalise pas encore tout ce qu'elle vient d'ingurgiter. Plus qu'elle ne devrait, cul sec, en temps normal. Briseis soupire. Elle ne cherche pas forcément à fuir mais détourne quelques instants le regard, puis de nouveau le pose sur lui - l'examinant encore. « Je pourrais te retourner la question, tu sembles tout autant en piteux état que je le suis. » Elle remarque en tout cas que l'alcool fait grossièrement ressortir ses heures de sommeil en retard, sa fatigue étant plus marquée sur son faciès. Bientôt elle est obligée de se coller contre le mur pour éviter de perdre le contrôle et de se retrouver au sol.

Puis une fois encore, le Martell lui apporte un soutien conséquent : il l'attrape, l'amène dans son lit et la borde sans lui demander son avis. En vérité, il ne lui laisse pas le choix, il faut qu'elle dorme. « Mais... » Pas de protestation, n'est-ce pas ? C'est mal connaître Briseis, même dans un tel état, plus détendue grâce à l'hydromel. Elle ne se laisse pourtant pas aller dans l'immédiat, sort farouchement un bras de sous le drap qu'elle tend vers lui, comme si elle souhaitait attraper sa main. « Je ne dormirais que si tu dors avec moi, alors. » Lui aussi doit dormir, et la jeune elfe est têtue. Elle se découvre un minimum puis se décale pour laisser une place à côté d'elle, sans vraiment réfléchir à la situation dans laquelle ils pourraient se retrouver. Son esprit n'est plus très réactif, après tout. Un bâillement lui échappe d'ailleurs, à son grand étonnement, signe que le train du sommeil est là pour l'emmener. Pas seule, elle l'espère.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 6 Avr - 3:43


two lost souls

Il regarde cette pauvre créature qui, malheureusement pour elle, ne tient pas autant l’alcool que lui. Enfin, pas aussi bien. Il pourrait prendre en être amusé si il ne connaissait pas les circonstances de cet excès de boisson, qu’il n’avait jamais pu constater lors de leur première rencontre. ‘’Je viens de traverser Thédas à dos de canasson, j’espère bien que j’ai l’air en piteux état!’’ Nouvellement rafraîchit, il n’en ressent pas moins une énorme lassitude. Aussi, il souhaite quand même que la belle garde son lit ; il pourrait se contenter de dormir sur le sol que ce serait toujours mieux que le bourbier cahoteux auquel il avait eu droit ces derniers jours. Le Martell la force même à s’allonger, espérant un minimum qu’elle adhère à cette solution forcée.

Mais il était forcé de constaté qu’elle ne se laisserait pas avoir aussi facilement, évidemment, c’était une femme, est une elfe qui plus est ! Ne s’avouant pas vaincu, Alistair la regarde d’un air faussement sévère, lui signifiant ainsi qu’il se montrera aussi persévérant qu’il le faudra. Jetant un oeil circonspect à la main qu’elle lui tend, il prend quelque seconde à réaliser la demande de l’aubergiste. Dormir avec elle? Et puis quoi encore. ‘’Briseis…’’

Quelques pensées se bousculent, qu’il fait aussitôt taire. Après tout, le Martell était connu pour son appréciation peu commune de la gente féminine elfique, aussi, ce n’était absolument pas le moment, ni l’endroit, ni la bonne personne pour se laisser aller à quelques fantaisies. La jeune femme valait beaucoup mieux que ça, à ses yeux. ‘’Je ne voudrais pas abuser de ton hospitalité. Je suis sérieux, je souhaite que tu te reposes, et demain, je passerai la journée avec toi à servir les clients même, si tu le désires.’’ Il prend tout de même sa main, y dépose un chaste baiser et la repose contre le matelas. Même si elle s’est déplacée, il n’ose prendre la place qu’elle lui désigne, même si l’envie de s’allonger devenait de plus en plus urgente, il était déterminé à ne pas se laisser aller. Ce serait beaucoup trop facile, surtout en de pareilles circonstances.





avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 6 Avr - 14:07


two lost souls

Chacun est fatigué, l'une faute à son deuil lui causant des insomnies, l'autre en grande partie suite à son voyage éreintant. Pour autant, ce dernier incite Briseis à prendre du repos bien avant lui, et elle n'aime pas. Elle n'a pas envie d'être prioritaire sur ce besoin qui leur est nécessaire à tous les deux, surtout dans un lit digne de ce nom. Refoulant l'envie de sommeil qui commence à la chatouiller de plus en plus, sa main est tendue en invitation ; en plus du drap découvert et de la place laissée. Ses paupières lourdes résistent du mieux qu'elles le peuvent dans l'attente d'une réaction, au moins une réponse de Alistair.

C'est finalement des paroles suivies d'un geste qui l'emportent mais pas celui auquel elle s'attendait : il refuse et se contente de baiser tendrement sa main. De nouveau il la guide pour qu'elle se rallonge complètement, non sans qu'elle grince des dents. Il est dérangeant pour l'elfe qu'il se préoccupe plus de sa propre santé que de la sienne. Par ailleurs le fait qu'il lui propose son aide pour le lendemain à l'auberge la gêne mais lui retire un poids des épaules.

Elle soupire longuement, allongée. « Alistair... Crétin. » Une énième fois son caractère de mule, même dans cet état, revient au galop. Briseis puise dans ses dernières forces pour se relever et finalement lui déposer à son tour un baiser sur la joue - qui dérive de peu vers le coin des lèvres. « Merci, mais je te promets que je te ligoterais moi-même au lit si tu ne te reposes pas avant de m'aider à faire quoi que ce soit demain. » Puis, avant que son ami ne la plonge encore complètement sous les draps, elle s'en occupe elle-même. Cette fois-ci ses paupières peuvent se clore et elle ne tarde pas à se retrouver dans les bras d'un Morphée trop souvent absent ces dernières nuits.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 12 Avr - 16:35


two lost souls

Il pense avoir gagné, jusqu’à ce qu’elle se redresse pour lui rendre un baiser. Interdit, il a l’impression que ses lèvres ont laissées une trace brûlante sur sa peau. Il se contente finalement de sourire bêtement et de s’installer dos contre le mur, veillant donc sur le sommeil de l’aubergiste. ‘’T’inquiète pas. Je me repose. Pas forcément allongé,mais je m’en remettrai.’’ Il lui fait un clin d’oeil tandis qu’elle semble se laisser porter doucement par le sommeil. Lui-même redresse le menton, regarde le plafond et les jeux de lumières résultant des nombreuses bougies dans la chambre, et finit par s’endormir partiellement, les lumières s’éteignant lorsque ses paupières finissent par tomber lourdement sur le monde qui l’entoure.


***


Un bruit sourd le tire de son sommeil, et lorsqu’il sursaute, ouvrant les yeux, il constate que c’est toujours la nuit, presque l’aube à en constater la lisière dorée brillant doucement à l’horizon. Alerte, et ayant promis de veiller sur le sommeil de la belle, il se lève tranquillement du lit afin d’aller voir l’origine du bruit, provenant du couloir. Jetant un coup d’oeil à l’elfe, il essaye de ne pas la réveiller et se dirige en silence vers la porte. Lorsqu’il l'entrée ouvre, une odeur âcre lui parvient aux narines, avant de constater l’origine du bruit. Un idiot avait renversé son pot de chambre dans le couloir et avait cru bon de tout laisser là.

Exaspéré, il disparaît quelques minutes dans le couloir afin d’aller nettoyer les dégâts, espérant qu’elle ne se réveille pas pour le chercher. Il finit même par croiser le coupable, qui se ramène un peu trop tard avec de quoi nettoyer, enfin, une serpillère que Ali n’avait pas réussi à trouver. Ayant au moins réussi à faire disparaître l’odeur, le Martell finit par revenir discrètement dans la chambre, toute trace de sommeil l’ayant quitté à présent.



avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Ven 13 Avr - 16:02


two lost souls

Dans les bras de Morphée et veillée par Alistair, l'elfe est enfin en proie à un sommeil plus salvateur que les jours précédents. Ce n'est pas l'alcool mais bien la présence de l'homme à ses côtés qui change la donne, c'est certain. Pour son inconscient, ce détail somme toute minime joue énormément. Son repos est par ailleurs suffisamment profond pour s'étendre sur quelques heures et elle n'est pas tirée de celui-ci par le bruit sourd qui résonne dans le couloir. Non, c'est après une bonne trentaine de minutes plus tard que son cycle s'achève. Progressivement elle remue, ses paupières s'ouvrent lentement sur une vision des plus agréables de bon matin ; son ami Orlésien est toujours là. Seulement, elle constate qu'il est parfaitement éveillé. Est-il resté ainsi tout ce temps ? C'est la première chose qui saute aux yeux de Briseis, finalement, avant même qu'elle ne s'interroge sur l'heure qu'il est. Très probablement tôt dans la matinée, vu le jour qui s'achemine lentement mais sûrement.

Elle s'étire puis se redresse non sans attraper les paluches de son veilleur nocturne, un sourire accroché aux lèvres. « Salut, toi. » Inutile de l’agresser de bon matin, même si il devrait plus prendre soin de lui, après tout elle lui est très reconnaissante pour son aide et soutien des plus précieux. Quittant ses draps, elle vient s'asseoir juste en face. « Merci, ça faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien dormi. » Et ce n'est pas grave si elle n'a pas dormi de longues heures, le plus important reste la qualité de celles-ci. L'aubergiste, toujours les mains accrochées à celles du Martell et son regard encré dans le sien, se sent en tout cas assez revigorée. Ses batteries suffisamment rechargées pour ne plus tirer une tête de trois pieds de long, même si elle ne récupérera toute son énergie qu'en accumulant encore au moins quelques nuits de sommeil comme ça. « Ça va être à mon tour de te veiller désormais. J'y tiens. »


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Jeu 19 Avr - 20:57


two lost souls

Lorsqu’il revient dans la chambre, l’idée de  dormir ne lui tente absolument pas. Il se sent éveillé, peut-être parce qu’il est encore sous le coup du voyage. Son corps le tire vers le bas, mais son esprit est loin d’être tout aussi endormi. Il profite du sommeil de l’elfe pour sortir des habits propres de son sac, afin de bien commencer la journée, et va de nouveau se passer de l’eau sur le visage, la nuque et les mains. Lorsqu’il est enfin plus présentable, et prêt à l’emploi -car il ne veut pas faire fuire la clientèle en ayant une haleine de cheval - le Martell revient poser son séant sur le lit, juste à temps pour la voir ouvrir les yeux. ‘’Salut. Bien dormi?’’  Il ne sait pas si il a l’air autant fatigué que lorsqu’elle s’était endormi, mais il ne compte pas s’allonger à son tour.

Il la regarde longuement, tandis que ses petites mains prend les siennes, puis il baisse les yeux. Encore une fois, il tente de ne pas s’écouter, de se taire intérieurement, malgré l’envie brûlante de la serrer contre lui. ‘’Alors si tu tiens à me veiller, ce sera cette nuit. Pas maintenant.’’ Après tout, il avait dit rester quelques jours, pas trop, pour ne pas abuser. ‘’Je ne pars pas tant que je ne sens pas que tu vas un peu mieux.’’ Et ce n’est pas négociable, elle pourra sans doute le deviner à son regard. Bien décidé, le Martell va pour se lever afin de quitter définitivement ce lit pour au moins les douze prochaines heures, mais il n’arrive pas à bouger. Il ne réussi pas à quitter le regard de l’elfe. Pris d’un certain vertige, il se détourne légèrement pour ne plus l’avoir dans son champs de vision, sans relâcher ses mains, puis soupire. ‘’Écoute. Je suis désolé pour ça.’’ Il hésite, la regarde de nouveau, et se penche vers elle pour poser maladroitement ses lèvres sur les siennes, avec l'habileté d’un adolescent mal à l’aise, il fige, regrette presque sur le coups, mais n’arrive pas à s’en séparer.




avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Sam 21 Avr - 12:19


two lost souls

Le réveil est agréable et Alistair déjà aux petits soins, ses mains dans les siennes. « Oui grâce à toi. Merci. » Autant gênée que flattée, elle s'inquiète toujours pour sa santé même si lui affirme qu'elle pourra le veiller cette nuit. Sa réflexion ne semble pas être négociable, Briseis n'insiste pas, mais qu'il ne reporte pas encore la chose ce soir. Pour l'heure, elle tonne malgré tout, preuve qu'elle ne se relâche pas. « Tu es une sacrée tête de bourrique, tu sais. Pire que moi par moments. » Faible rire qui s'en suit, elle le lorgne avec un sourire sincère même si elle remarque son comportement étrange. Que lui arrive-il ? Est-ce la fatigue ? L'intensité du regard qu'ils échangent commence à être perturbante avant d'être rompue par le Martell. L'elfe de son côté, s'interroge.

Elle hésite à lui demander ce qui se passe, seulement, il la coupe dans son élan. Désolé ? Pour quelle raison ? Il n'a rien fait de mal à ses yeux. « Pour quo- » Une nouvelle fois pas le temps d'en dire plus : des lèvres se cognent maladroitement contre les siennes. Celles de l'homme en face d'elle qui évidemment, la prend au dépourvu et la laisse quelques instants interdite. Le contact ne se rompt pas promptement mais une fois qu'elle réalise ce qui se passe, c'est comme un besoin qui resurgit en son for intérieur. Un manque qui l'étreint. Briseis se recule trois secondes puis retourne elle même quémander une embrassade sans vraiment réfléchir, plus guidée par son envie du moment. Ses bras s'enroulent autour de son cou, son corps se rapproche du sien en quête de chaleur, d'affection. Elle risque de regretter d'avoir ainsi comblé la distance entre eux mais... Arès n'est plus là. Ne reviendra plus. Et Alistair est dans une situation similaire. Pourquoi serait-ce mal ? Peut-être lui aussi a-t-il besoin de combler un manque, au même titre qu'elle. Comme deux personnes toujours endeuillées qui souhaitent atténuer la douleur à deux. Une fois de retour à distance plus raisonnable avec leurs bouches, elle baisse les yeux. « Désolée aussi... J'imagine ? Je ne sais pas ce qu'il me prend. » Et pourtant, maintenant, elle brûle de l'intérieur.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Lun 23 Avr - 23:43


two lost souls

Lui? Tête de bourrique? Il ne voyait absolument pas de quoi elle voulait parler. Certes, il ne se laissait pas imposer grand chose, et il obéissait rarement aux indications qu’on lui donnait, mais il était quand même...attentif? Peut-être un peu négociateur sur les bords, afin de tourner tout ça à son avantage. Il lui avait donc promis de dormir...La nuit prochaine. C’était toujours mieux que rien, et il se reposerait sans doute mieux en étant plus à l’aise. De plus, elle aurait peut-être une chambre de libre pour lui. Quoique, en la regardant, comme ça, l’envie lui passe de dormir ailleurs. Même si il ne se l’avoue pas, passer de nouveau une nuit près d’elle ne pourrait pas être mauvais. Surtout si elle voulait le veiller. Mal à l’aise par ses propres pensées, il ne prévoit même pas, s’excuse, et l’embrasse maladroitement.

Très maladroit. Il s’en veut de s’être laissé emporter aussi facilement. Il n’aurait pas dû. Pas dans ces circonstances, pas en sachant ce qu’elle venait d’endurer, et pourtant, le manque de ses lèvres se fait aussitôt ressentir lorsqu’elle s’écarte une fraction de seconde. C’est lorsqu’il revient que ses mains se posent naturellement sur sa taille, la rapproche sans effort tandis qu’elle revient contre lui. Il l’embrasse de nouveau, cette fois sans maladresse, sans malaise, se laissant emporter par cette étreinte imprévue.

Mais ça s’interrompt. Les excuses fusent, mais pas de sa bouche, cette fois. Interdit, il regarde l’elfe, le regard enflammé, les sens alertes. ‘’Pardonne-moi, Briseis, c’est...C’est ma faute. Je…’’ Il ne sait pas ce qu’il lui a pris. Tout est mélangé, c’est indéchiffrable, mais la boule qu’il a au ventre le pousse à se rapprocher d’elle de nouveau, comme si ses mains étaient inévitablement attirer vers elle. Le souffle court, il l’attire contre lui, sur lui, afin de venir capturer ses lèvres de nouveau dans une urgence qu’il ne comprend pas encore, comme un assoiffé devant une oasis, il ne peut plus la laisser partir, sa poigne de montrant ferme, décidée, malgré les regrets qui semblent vouloir le ramener sur terre.




avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas

Mar 24 Avr - 17:33


two lost souls

C'est stupide. Impulsif. Briseis coupe ses pensées le temps de l'embrassade mais lorsque celle-ci s'achève, elle y est pleinement confrontée. Une nouvelle fois le Martell s'excuse de son comportement alors qu'elle s'est laissée prendre au jeu avec la même envie, le même besoin qui s'éveille beaucoup trop vite. Comment est-elle censée se contrôler désormais ? Elle brûle de l'intérieur, une passion qu'elle n'avait plus ressenti depuis longtemps car elle n'en avait pas besoin : elle était avec Arès et même lorsqu'il était captif au Cercle, elle n'allait pas courir à droite ni à gauche. Depuis son décès, le temps de faire son deuil, ce n'est pas non plus comme si elle y pensait, l'esprit suffisamment occupé par l'auberge. Mais le manque s'est pourtant installé. Le réalisant, l'elfe baisse la tête, ne sait que dire ; surtout quoi lui dire à lui. Et qu'en penserait Arès ? Elle secoue vivement la tête, un instant.

L'instant d'après, Alistair retourne capturer ses lèvres dans un élan qui laisse croire qu'il est tout autant affamé qu'elle l'est. Briseis ne le repousse guère, au contraire, ses mains s'accrochent instinctivement à lui. Toujours partagée, la chaleur et la proximité semblent tout de même faire effet sur elle, l'incitent à s'enfoncer un peu plus dans ce qu'ils entreprennent quitte à dépasser d'autres limites. D'autres barrières invisibles qu'elle monte finalement de toutes pièces. L'aubergiste reste muette le temps de reprendre son souffle, de l'embrasser à nouveau, pour que le même cinéma se reproduise plusieurs fois d'affilées. En parallèle ses doigts se baladent sous la chemise du Martell, entraînés, et invite ceux de ce dernier à faire de même. Elle l'entraîne en arrière avec elle où le matelas réceptionne son échine. Tant pis pour les regrets, il n'y a rien à dire, rien à comprendre, ils en ont tous deux envie. Les vêtements commencent bientôt à abandonner leurs corps respectifs, ce qui est probablement déjà le cas de la raison, laissée à terre à côté du lit.


avatar

Invité

Invité

Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

- Sujets similaires